Si IBK a réussi à convaincre les présidents nigériens et tchadiens à se rendre à l’Assemblée générale de l’Onu prévue le 20 septembre prochain, il reste à convaincre d’autres membres du conseil de sécurité comme les Etats unis d’Amériques à mettre la main à la poche pour boucler 423 millions d’euros nécessaires à l’opérationnalisation de la Force conjointe de F5.
Les chefs d’État des pays membres du G5 Sahel se mobilisent pour l’opérationnalisation de la force conjointe de lutte antiterroriste. Toutefois, la question du financement reste un grand débat. Sur les 423 millions d’euros nécessaires à son financement, moins de la moitié a été mobilisée à travers les promesses. La réunion de l’ONU prévue ce 20 septembre à New York devrait sans doute aborder la question, notamment la contribution des États-Unis.
Composée de 5 000 hommes, la force G5 Sahel sera appuyée par l’opération Barkhane, la Minusma, et un contingent Sénégalais. Pour l’opérationnalisation de cette force multinationale, le budget est estimé à 423 millions d’euros. L’Union européenne a promis une aide de 50 millions d’euros, tandis que la contribution des pays est de 10 millions chacun. Sur la base des promesses, seuls 100 millions d’euros pourraient donc être mobilisés. D’où viendra donc le reste de l’argent ?
La question devrait occuper les débats ce 20 septembre à la prochaine assemblée générale des Nations unies. Le président malien, qui vient de boucler une tournée auprès de ses homologues du G5, a intensifié l’offensive diplomatique pour l’opérationnalisation de la force conjointe. Il gagnera définitivement son pari s’il parvient à boucler le financement de la force du G5
MD