Opération de sécurisation de Tombouctou Sept islamistes arrêtés dont trois Maliens et quatre étrangers parmi lesquels un élément de Boko haram

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Les islamistes bien que chassés de la ville de Tombouctou demeurent dans les villages alentours fondus dans la population et que seul un travail de dénonciation pourra permettre aux forces de défense et de sécurité d’appréhender. La capture au cours du weekend de sept islamistes à Tombouctou est le résultat d’une franche collaboration entre la population et les forces armées.

Une complicité saluée à sa juste valeur par les responsables militaires de la septième région et qui doit faire école dans les autres localités du nord très largement infiltrées par les  islamistes.

Ainsi, dans le cadre des opérations de sécurisation de la ville de Tombouctou  sept islamistes et pas des moindres ont été arrêtés par les hommes du colonel Kèba Sangaré chef des opérations de la septième région. Il s’agit entre autres, de Mohamed Ag Alassane natif de Tombouctou  retrouvé en tenue militaire et en possession d’armes et de grenades, Sidi Mohamed Ould Bareck chargé de l’application de la charia, Ali Guindo du pays dogon et Oumar Berthé de Koutiala tous deux cuisiniers.  A ceux-ci s’ajoutent Mahamane Maïga spécialiste des arts martiaux et formateur des islamistes, Mohamed Wassidjè cuisinier de son état et Bounama Bocar, un combattant de la secte islamiste Boko Haram du Nigéria.

Certains ont été arrêtés à Léré parmi lesquels le chargé de la logistique d’Ansar Eddine d’Iyad Ag Ghaly. Il a été arrêté en possession de nombreuses armes. D’autres ont été arrêtés dans la ville de Tombouctou et ses environs. Parmi ces derniers des combattants qui ont pris part à l’attaque sanglante de la ville de Konna ce qui d’ailleurs a précipité l’intervention militaire française pour stopper l’offensive djihadiste vers le centre et le sud du Mali.

Le chef des opérations militaires le colonel Kèba Sangaré a appelé la population à une collaboration franche avec les forces armées en vue de démasquer les islamistes qui pourraient se cacher encore dans les villes. Kèba Sangaré a en outre exhorté la population a beaucoup plus de retenue et d’éviter de se faire elle-même justice.

La ville de Tombouctou était pendant presque dix mois le cœur des organisations terroristes. La plupart de leurs leaders sont passés dans la ville à de nombreuses reprises pour des rencontres stratégiques à l’image de ceux d’Ansar Eddine et du Mujao qui y avaient leur quartier général.

Pendant presque des mois, les habitants ont noté les faits et gestes des occupants, enregistré chacun de leur mouvement. Les informations qu’ils ont récoltées ça et là aident beaucoup les forces armées dans leurs opérations de ratissage.

Ainsi, d’importants stocks d’armes et de munitions mais aussi des documents : passeports, listes des combattants, puces de téléphone et quelques ordinateurs ont été retrouvés par les soldats maliens et français.

L’armée malienne et l’opération Serval ont chassé les jihadistes d’Aqmi de Tombouctou le 28 janvier. La ville n’a pas été le théâtre d’attentats-suicides comme à Gao, il n’empêche, des missions de sécurisation sont nécessaires, or, la Misma  qui doit prendre la relève des soldats français tarde à se déployer.

Abdoulaye DIARRA

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4 COMMENTAIRES

  1. Urgent,
    Arrestation de trois elements importants d’Ansar Dine à Bassiknou, venus du mali sur des motos

  2. Tout ira bien avec force inchaALLAH. Il faut les populations contribuent pour la traque de ces Kafres(les sales djihadistes) qui ont sali le nom de notre grande relion à travers le monde. C’est eux qui sont entrain de tuer nos frères Chiites au Pakistan. Quel est la religion du monde qui autorise la tuerie des mecreants à plus forte raison des autres croyants d’autres religion. N’ont ils pas vu <> verset coranique.

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