Ogossagou 1 : Fatou Bensouda avait promis des poursuites

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Le samedi 23 mars, le village d’Ogossagou, situé dans la région de Mopti, a été le théâtre d’attaques barbares au cours desquelles plus de 130 civils innocents, dont des femmes et des enfants, auraient été massacrés et des dizaines d’autres grièvement blessés. Le procureur de la CPI avait, dans une déclaration, de sévir. Rappel.

Je condamne fermement ces crimes et appelle toutes les parties concernées à s’abstenir de recourir à la violence. Mon Bureau est en contact étroit avec les autorités maliennes, notamment dans le cadre de ces événements signalés récemment. Il prendra toutes les mesures qui s’imposent, en complémentarité avec le système de justice pénale du Mali, afin de veiller à ce que ceux qui ont participé ou contribué de toute autre manière à ce qui semble être des crimes abominables susceptibles de relever de la compétence de la Cour pénale internationale (la «CPI» ou la «Cour») fassent l’objet d’une enquête et de poursuites. Dans l’immédiat, une délégation du Bureau va rencontrer cette semaine les représentants des autorités compétentes pour discuter de ces questions.

La situation au Mali a été déférée à mon Bureau par les autorités maliennes en 2012 et une enquête a été officiellement ouverte en 2013. Mon Bureau demeure saisi de cette situation et continuera de suivre de près les événements qui se produisent dans le centre et dans d’autres régions du pays.

Quiconque incite à commettre ou commet des actes de violence notamment en ordonnant, en sollicitant ou en encourageant la commission de crimes relevant de la compétence de la CPI, ou en y contribuant de toute autre manière, s’expose à des poursuites devant la Cour, dans le plein respect du principe de complémentarité. Les violences doivent cesser.

« Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et du crime d’agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment au Burundi, en Côte d’Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. La Chambre préliminaire II de la Cour est saisie de la demande d’autorisation d’ouvrir une enquête sur la situation en République islamique d’Afghanistan déposée par le Procureur. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations au Bangladesh/Birmanie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela ».

La Rédaction

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5 COMMENTAIRES

  1. dire que cette femme a été ministre de la justice de jamme en gambie, devient procureure de la cpi, me désole.
    et sa partie avec israël?
    décidément, la justice ne sera jamais indépendante.
    il faut s’attaquer à la mauvaise gestion des biens publics dans les états pour pouvoir avoir un monde meilleur.
    tout ce que nous vivons sur terre est la conséquence de la mauvaise du monde par l’onu, qui accepte à son sein certains pays de dictature et de mauvaise élection.
    tant qu ‘il existera des dictatures et des élections volées, le monde vivra dans la terreur.
    la mauvaise gestion tue plus que toutes les guerres.
    bernard kouchner a invité le droit d’urgence humanitaire, qui a montré ses limites; et bien, l’onu doit exercer un droit d’urgence politique.
    toutes les élections présidentielle, de par le monde, donnent naissance à de dieux sur terre.
    cette propension à concentrer tous les pouvoirs entre les mains d’un seul homme, même président, finira par détruire le monde.
    comment peut-on accepter de nominations pour récompenses politiques avec argent public.
    il faut imposer que les ministres et hauts fonctionnaires viennent des fonctionnaires de l’état, non la cooptation des électeurs.
    chaque pays dessine le profil et le nombre de ses ministres par un organe indépendant, qui passe en revue le profil et le nombre en cas de besoin ou suivant les évolutions, que ce profil et le nombre soient inscrit dans les lois.
    les ministres, les hauts fonctionnaires et les députes sont à la solde du président.
    qu’il soit interdit au président élu de créer de ministères au gré de ses humeurs.
    qu’un autre organe, indépendant du président, veuille au changement de ministres sans mon consentement.
    on ne peut pas continuer à gouverner le monde avec le même schéma qu’après 2eme guerre mondiale.

  2. Et les crimes sur nos militaires à Aguelhoc madame Bensouda? Où est ce qu’on en est? On nous dira pas que ces criminels sont des protégés de la France.

  3. Fatou, il ne faut pas oublier le capitaine sanogo et ses complices aussi, il faut evacuer toute cette racaille dehors car ils ne meritent plus la nationalite Malienne.

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