Office central des stupéfiants : Plus de 4 tonnes de drogue incinérées

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L’Office central des stupéfiants en partenariat avec le tribunal de la Commune VI de Bamako et la mairie de Dio ont procédé à l’incinération des drogues saisies le 2 Novembre 2016. La cérémonie était présidée par le Directeur de l’Office Central des Stupéfiants le lieutenant-colonel Adama Tounkara, en présence du substitut du procureur chargé des questions de drogues M Youba Alfoussiny Diop.

Le gouvernement du Mali à travers la direction de l’Office central des stupéfiants vient de procéder à l’incinération des cocaïnes, cannabis et psychotropes saisies entre le mois de Mars et Octobre à Dio. Cette incinération a été effectuée conformément  à l’article 136 de la loi 01-078 du 18 juillet 2001 modifiée portant sur le contrôle des drogues et précurseurs.

Le Directeur général de l’Office Central des Stupéfiants le Lieutenant-Colonel Adama Tounkara dira que l’incinération a été ordonnée par le procureur de la République près le tribunal de Grande Instance de la commune VI. Cette incinération est la première de l’année  et concerne 3 tonnes 500kg de cannabis, 500kg de psychotrope et 435 grammes de cocaïne le tout pour une valeur de plus d’un demi-milliard de nos francs. Selon lui, cette saisie est l’effort de l’Office central des stupéfiants avec 2 tonnes 800 Kg de psychotrope, 435 grammes de cocaïne et de la police et gendarmerie du Mali qui répartissent les 700kg de cannabis.

L’objectif de cette incinération est de montrer la destination finale des drogues saisies à la population. Cet acte permet de gagner la confiance de cette population.

Le DG Tounkara, demande à la population de collaborer avec les services chargés des stupéfiants, cela permet de mieux lutter contre le banditisme.

Aujourd’hui il est temps que la société civile s’implique d’avantage pour sensibiliser les jeunes à ne pas consommer la drogue. La cérémonie a enregistré la présence du préfet de Kati, le représentant de la police de la gendarmerie des douanes de la MINUSMA et de la société civile.

B. Diam Wague

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