Décidément, la situation à Kidal ne cesse d’empirer jour après jour. Aucune situation claire ne se dessine dans cette région malgré la rétrocession des bâtiments administratifs par les groupes. Ainsi, des manifestants instrumentalisés par le MNLA ont occupé hier, jeudi 28 novembre, le tarmac de l’aéroport pour empêcher l’avion du premier ministre d’atterrir. Celui-ci devait présider la cérémonie d’installation officielle du gouverneur de la région dans ses locaux.
Pourtant, depuis l’enlèvement et l’exécution des deux envoyés spéciaux de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le samedi 2 novembre dernier, la France a renforcé son dispositif militaire sur place. Une situation qui n’a pas empêché les groupes armés en particulier le MNLA et son dauphin le HCUA, né de la débâcle d’Ançar Dine de narguer les autorités maliennes chaque fois que l’occasion se présente. Ils provoquent régulièrement des incidents pour empêcher l’administration de signer son retour effectif dans cette région.
On se souvient que le 15 septembre dernier, ces mêmes groupes avaient mobilisé leurs partisans pour perturber la visite d’une délégation ministérielle conduite par le Ministre de la Réconciliation et du Développement des régions du Nord, Cheick Oumar Diarra qui était accompagné de son homologue de l’administration territoriale, Moussa Sinko et de celui en charge de la sécurité intérieure, le Colonel-major Sada Samaké. Ces derniers ont du écourter leur séjour en raison de la tension provoquée par ces groupes.
Hier, jeudi 28 novembre, ils ont réédité les mêmes actes de vandalisme à l’occasion de la visite que devait entreprendre, le premier ministre, Oumar Tatam Ly. Ils ont ainsi mobilisé des fauteurs de troubles et des casseurs en tout genre qui se sont massés à l’aéroport de Kidal pour manifester leur hostilité à la présence du premier ministre, l’obligeant à sursoir à cette visite. Les forces françaises et les troupes onusiennes bien que présentes n’ont rien fait face à cette déferlante de la violence. Rappelons que le premier ministre, Oumar Tatam Ly, était en tournée dans les régions du nord.
Après Gao, il devait mettre le cap sur Kidal, mais cette visite a été avortée en raison des troubles occasionnés par ces bandits.
Ces derniers auraient en effet, dès leur arrivée à l’aéroport ouvert le feu sur les forces armées maliennes les obligeant à riposter par des tirs de sommation. Ces affrontements ont provoqué la blessure de 3 personnes évacuées à l’hôpital de Gao. Après leur acte ignoble, ces groupes ont accusé l’armée malienne d’être responsable de cette situation. Alors que des sources indépendantes ont affirmé avec insistance que ce sont bel et bien les groupes armés qui ont mobilisé des brigands pour empêcher l’avion du premier ministre d’atterrir.
Cette situation dénote toute la complexité de la situation sécuritaire dans cette région. Pourtant, les autorités maliennes ont fait toutes les concessions nécessaires pour ramener le calme et pousser les groupes armés à se conformer à l’accord préliminaire de Ouga signé le 18 juin dernier. Ainsi, elles ont procédé à la libération de plusieurs vagues de rebelles et à la levée des mandats d’arrêt lancés contre eux. Mieux, un département ministériel exclusivement chargé du développement du nord a été créé. Des projets structurants commencent à voir le jour. Même pour les législatives en cours des députés rebelles ont été autorisés à se présenter sur la liste même du parti au pouvoir et ont été élus dès le premier tour.
Malgré tous ces signes de bonne volonté de la part des autorités maliennes, les groupes armés touaregs continuent d’afficher leur mépris vis-à-vis de la population. Rappelons que cet incident intervient un jour après une manifestation qui a regroupé près d’un millier de personnes à Bamako pour dénoncer la complaisance de la France envers le MNLA et exiger la libération de Kidal. Aujourd’hui, il est plus que temps, qu’une solution définitive soit trouvée à ce casse-tête ” kidalois ” au risque de voir la situation devenir impossible à maitriser.
Maciré DIOP
Ce qui vient de se passer à Kidal est très grave, en ce qu’i remet en cause la légitimité du pouvoir actuel au Mali et surtout son autorité sur cette localité. Après trois mois d’exercice dans son mandat que peut faire le Président pour que Kidal cesse d’être un casse tête chinois pour le Mali?
Kidal est une localité qui n’est pas encore libérée(cf. propos du PR à la cérémonie de célébration de la jnée de lutte contre le SIDA). Alors pourquoi envisager une visite dans ces conditions? Qu’on explique au peuple malien ce qu’il en est!!!
Excellence le PM à votre place mon avion aurait atterri à Kidal, même s’il le fallait sur des dunes de sable et poursuivre le reste du trajet à pied. Nous n’en pouvons de plus de cette humiliation permanente par des bandits armés qui se cachent derrière femmes et enfants pour tirer sur l’armée malienne, la seule souveraine au Mali. Ça suffit! Levons la tête! Dokerasa!
Minusma et Serval sont responsables de cet acte, ils doivent etre relever surtout le chef de la Minusma le senegalais il a commis trop d’erreurs.
Nous disons et rappelons « pauvre Mali » amputé du « pays Kidal » de part la faute de ses lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux qui sont heureux contents d’appliquer les faux accords de Soudanisation Balkanisation Malinisation du Mali avec l’apologie de l’impunité et du raciste de Ouaga
Nous disons et rappelons « pauvre Mali » martyrisé violenté de part la faute de ses lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux « cyniques et sans vergogne » qui libèrent et abrogent les mandats d’arrêt à l’encontre des bandits sans foi ni loi voleurs violeurs tueurs handicapeurs à vie sur des bases tribales raciales enfants ingrats égoïstes paresseux impénitents assistés permanents mafiosi collabos apatrides de MNLA qui ont tué égorgé violé handicapé des soldats et pauvres citoyens lambda au nom d’1 soit réconciliation à répétition
Nous disons et rappelons « pauvre Mali » bafoué emprisonné de part la faute de ses lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux qui sont fiers heureux et chantent à qui veut l’entendre que le « pays Kidal » est partie intégrante du Mali Pourtant l’armée malienne y est « emprisonnée » de même le préfet et le 1er ministre chef du gouvernement ne peut y atterrir avec son avion
Nous disons et rappelons pourtant le Mali leur pays croyait si bien faire en les envoyant dans les meilleures écoles et universités des « Autres » aux fins qu’ils soient travailleurs honnêtes qu’ils aient 1amour profond pour leur pays le Mali partout où ils se trouvent qu’ils instaurent la démocratie vraie de justice d’égalité de tous les citoyens et citoyennes qu’ils se comportent d’égal à égal avec les « Autres » sans complexe pour la défense des intérêts du peuple malien
Nous disons et rappelons que non Ainsi est le Mali des lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux
Nous avons dis et nous ne cesserons pas de le redire, le problème de Kidal sera réglé par des armes que la France veule ou pas car tôt ou tard, elle sera agacée par le MNLA et la communauté internationale va accompagner le Mali pour sécuriser cette ville. Comme au Congo, le problème du MNLA sera réglé et ça ne va même pas tarder.
Pour l’instant c’est au Mali de commencer à forcer la France.
La diplomatie malienne doit récuser le Burkina dans la médiation de la crise de Kidal et le gouvernement doit désormais répondre le Mnla par le fer, le feu et le sang. Trop, c’est trop.
Pourtant, la france a renforcé son dispositif militaire sur place a Kidal….contre qui ? 👿
Décidément la position de la france est claire…seuls les semblants aveugles ne le voit pas.
Mais puisqu’il n’y a jamais deux sans trois,…la troisième fois que le mnla va tenter d’humilier nos autorités, … trois blessés c’est rien du tout…ça sera un massacre : seule méthode contre de la mauvaise herbe, l’herbicide = coups de rafale…nos petits gars commence a en prendre gout
Que rDieu ecompense IBK pour sa bièrre.C’est bien fait pour lui. Au lieu de s’en prendre à Sanogo, il devrait plûtot s’en prendre au MNLA.
Et ce mou premier Ministre. Que peut – il faire ?
Cette grave interrogation est légitime, si on tient compte du contexte de l’arrestation et de l’inculpation du Général, et surtout, des faits qui lui sont reprochés par le Juge d’instruction malien.
En effet, c’est au moment où, pour la première fois depuis l’Opération Serval, des organisations de la Société civile du Mali marchaient jusqu’ à 300 mètres de sa résidence, pour dénoncer la « la politique de la France à Kidal », qui est perçue comme des manœuvres visant à imposer le MNLA au Président IBK, que l’on a procédé à l’interpellation et à l’inculpation du Général !
Et cela, après que la justice Malienne venait de lever le mandat d’arrêt international contre les leaders des Jihadistes qui ont ensanglanté le Nord Mali pour porter atteinte à son intégrité territoriale !
Tous les observateurs avertis savent, que ce geste de la Justice Malienne en direction des Jihadistes, était une des conditions posées aux autorités françaises par les preneurs d’otages de Français, pour les libérer.
Ainsi, on libère ceux qui ont porté les pires atrocités au peuple malien et qui ont bafouillé sa souveraineté internationale, et on arrête, par la suite, un Général malien, accusé d’ « assassinats » de ceux qui ont tenté de le renverser militairement pour remettre en place le régime qu’il avait fait tomber afin de créer les conditions qui ont permis au peuple malien de se redresser, et de résister au point d’être en mesure de lancer des mandats d’arrêts contre ses agresseurs, et d’organiser des élections présidentielles qui ont redoré son blason au niveau international.
Le Général SANOGO était ainsi devenu, pour la France et ses hommes – lige en Afrique de l’Ouest, celui qu’il faut abattre pour remettre le Mali dans la constellation de la « Françafrique », afin de mieux veiller, dans le Sahel, sur les intérêts économiques et stratégiques de son ancienne puissance coloniale.
Cette inculpation du Général ressemble donc bien à un gage que le Président IBK donne à la France, afin qu’elle revoie sa position de protecteur du MNLA, qui est reflétée par la réponse que le Président du Burkina lui a servie, à Dakar, lors du sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO.
En effet, à son interpellation de ses pairs sur la situation qui prévaut à Kidal où le MNLA sème, impunément, la pluie et le beau temps, et empêche l’administration de l’Etat malien à entrer en fonction dans cette région, le Président du Burkina lui avait répondu que le « problème de l’AZAWAD est un problème interne au Mali » !
Ainsi, le Président du Burkina, devant ses pairs, reconnaissait officiellement une entité AZAWAD, que le MNLA veut séparer de l’Etat malien !
Cette réponse du Président du Burkina, bombardé « médiateur » dans cette crise au Mali est sans équivoque : Il soutient les revendications du MNLA vis-à-vis de l’Etat malien.
Ce qui devait suffire à un Chef d’Etat malien, soucieux de la défense de l’intégrité de son territoire national, pour récuser, devant ses pairs, le Président du Burkina comme « médiateur » ! Mais il n’en fit rien !
C’est donc pour trouver une attitude plus « compréhensive » de Paris sur cette question, que IBK a décidé de sacrifier le Général qui a fait échouer toutes les manœuvres des gouvernements Sarkozy et Hollande, avec l’appui du Président du Burkina, de Côte d’Ivoire et du Bénin, pour imposer l’AZAWAD comme un Etat sous la conduite du MNLA.
Ce Général, qui a mobilisé l’opinion publique pour barrer la route au Candidat du Burkina à l’élection présidentielle au Mali, pour soutenir IBK, qui était plus proche de sa quête de souveraineté du peuple malien, est servi, aujourd’hui, par celui –ci, en sacrifice à la France, pour servir de gage à sa fidélité, juste au moment où des maliens manifestent contre la politique de celle-ci vis-à-vis du MNLA !
Le prétexte utilisé pour justifier cette forfaiture, et les moyens judiciaires mis en œuvre à cet effet, montrent clairement l’objectif politique visé, qui est l’élimination de celui que la France et ses alliés de la Françafrique, considèrent comme « le symbole du refus de la soumission du peuple malien », donc comme un « affront » qu’il faut laver.
Ainsi, l’accuser d’avoir usé de moyens militaires et policiers, avec certes les dégâts collatéraux inhérents à cette situation de guerre, pour mettre en échec ceux qui ont tenté un « coup d’Etat » pour le renverser et soumettre le Mali aux intérêts économiques et stratégiques de la France, ne peut être assimilé qu’à un acte de « haute trahison » pour tout Chef d’Etat qui en ferait de même.
Surtout, que le gouvernement malien a traduit en justice un Général de son armée, non devant une cours martiale, mais devant une cours civile de droits communs !
C’est une première dans l’histoire judiciaire des pays démocratiques, que, curieusement, les organisations de Défense de Droit de l’Homme, qui se sont acharnés contre lui et contre l’armée malienne en les accusant « d’actes barbares et racistes » pour justifier la politique Française vis-à-vis de la rébellion du MNLA, omettent de dénoncer !
C’est comme si, au Mali, on jetait la probe sur tous les fils du Mali qui ont osé dire Non à la France !
Heureusement, en organisant cette marche contre la politique de la France à Kidal, des Maliens ont ouvert le véritable début de la lutte de ce peuple pour recouvrer sa souveraineté pleine et entière !
Tous pour le retrait de cette inculpation indigne !
Tous pour la restitution de Kidal à la souveraineté de l’Etat malien !
En avant, pour la restitution de la plénitude de leurs missions
régaliennes, à l’armée nationale et aux forces de sécurité du Mali.
Ibrahima Sène PIT/SENEGAL Dakar le 28 /11/2013
Quelle honte pour le collectionneur du vin rouge et
Futur locataire de koulouba.
Au lieu de s’apprendre à Sanogo il faut plutôt
Libérer kidal des éleveurs avec des fusils
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