Nord malien: l’Union africaine va demander un appui de l’ONU à une intervention

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ABIDJAN – L’Union africaine va saisir l’ONU pour obtenir son appui à une intervention militaire dans le nord du Mali, contrôlé depuis plus de deux mois par des groupes armés, notamment islamistes, ont annoncé jeudi à Abidjan des responsables onusiens et africains.

Thomas Boni Yayi

Les participants ont affirmé leur volonté d’oeuvrer à la mobilisation rapide d’un appui adéquat des Nations unies, qui passerait par une requête formelle de l’UA fixant le mandat précis d’une opération militaire destinée à rétablir l’intégrité territoriale du Mali, indique le document final.

Le Nord malien est tombé fin mars aux mains de rebelles touareg et surtout d’islamistes armés, notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), entraînant une partition de fait du pays lourde de menaces pour la région, Aqmi commettant déjà attaques et enlèvements depuis plusieurs années dans le Sahel.

Les représentants de l’ONU, de l’UA et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réunis à Abidjan ont reconnu la nécessité de mobiliser tous les moyens appropriés, y compris militaires, pour aider l’Etat malien à restructurer son armée et appuyer les efforts visant à restaurer dans les plus brefs délais possibles son autorité sur le nord du pays.

Il s’agit aussi, précise le texte, de l’aider à combattre les groupes terroristes, criminels ou autres dont l’action remet en cause la stabilité et la sécurité du Mali et de la région.

Les participants ont assuré que leurs organisations et pays étaient prêts à apporter un appui notamment financier et logistique à ces efforts.

Une saisine du Conseil de sécurité de l’ONU devrait être effectuée par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, selon ces délégués, qui l’exhortent à se réunir le plus rapidement possible.

Alors que le Mali s’enfonce dans la partition et que la médiation de la Cédéao piétine, le chef de l’Etat béninois et président en exercice de l’UA, Thomas Boni Yayi, avait lancé le 30 mai l’idée d’une saisine du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de la création d’une force africaine d’intervention au Mali.

formateurs afghans et pakistanais

Les délégués présents dans la capitale économique ivoirienne n’ont pas précisé les contours, les composantes ni le mandat exact d’une opération militaire dans l’immense et aride Nord malien.

Notre préoccupation, c’est que le Sahel ne se transforme pas en un nouvel Afghanistan, a expliqué jeudi le président nigérien Mahamadou Issoufou, dans un entretien à la chaîne France 24, affirmant que des jihadistes afghans et pakistanais étaient présents dans le Nord malien comme formateurs dans des camps d’entraînement.

L’ONU, l’UA et la Cédéao ont aussi exigé que l’ex-junte malienne installée après le putsch du 22 mars soit immédiatement dissoute et se retire complètement de la gestion de la transition.

Les forces armées doivent se consacrer exclusivement, et sous l’autorité du président par intérim et du gouvernement, à leur tâche première de préservation et de défense de l’unité et de l’intégrité territoriales du Mali, stipule le document.

Les putschistes qui ont renversé le 22 mars à Bamako le président Amadou Toumani Touré (ATT) se sont officiellement retirés en vertu d’un accord conclu le 20 mai avec la Cédéao, mais ils restent très présents face au président intérimaire Dioncounda Traoré et au gouvernement, en place pour une transition d’un an.

Agressé et blessé par des manifestants pro-putschistes le 21 mai près de la capitale malienne, le président Traoré, 70 ans, est actuellement au repos en France, où il a subi des examens médicaux. Aucune date pour son retour n’a été fixée, fragilisant un peu plus une transition déjà perturbée.

(©AFP / 08 juin 2012 01h45)

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6 COMMENTAIRES

  1. Il est temps que les Maliens comprennent que la CEDEAO et l’UA n’ont ni diplomatie, ni armée, ni les moyens économiques pour libérer le Mali. Voici deux institutions financées par l’Occident et tenues par des fantoches et des chiens de tête; je veux dire des satrapes au service des Occidentaux et de leurs propres intérêts personnels. Mêmes leurs appels à l’ONU, une institution devenue criminelle contre la paix relève du sabotage futur de l’unité et de l’intégrité du Mali. Si l’ONU qui est caporalisée par les Occidentaux s’invite dans la crise malienne, elle imposera la solution dictée par les mêmes puissances; et les chiens de têtes nègres ne broncheront pas. Mieux, ils mettront la queue entre les jambes comme ils l’ont toujours fait.
    Tout un tas de débilités politiques peinent à comprendre de tels enjeux et soutiennent mordicus le folklore de la transition que leur joue la bourgeoisie malienne inféodée aux pires ennemis de la république et de la patrie, le Mali.
    Pour infos aux patriotes sincères, bien que nous ne partageons pas tout de ce point de vue, suivez et diffusez le lien:
    http://www.alterinfo.net/AZAWAD-VS-MALI-LE-LINGE-SALE-SE-LAVE-DANS-LA-FAMILLE_a77430.html

  2. chacun son tour chez le coiffeur ! Ca fait déjà plus d’un an que la Syrie attend une aide de l’ONU 🙄 🙄

  3. Les politiciens africains parce qu’ils régentent des peuples de paysans et de petits bourgeois culturellement aliénés par le néocolonialisme sidèrent toujours par leur manque de vision stratégique et leur inconsistance idéologique.
    On ne crée pas comme ça une force armée de l’UA sur un claquement de doigt ; et pour quels objectifs, quand on sait que nombres de crises armées que traverse le continent sont liées aux pratiques criminelles mêmes en interne de ces politiciens néocoloniaux qui peuplent les sommets des Etats africains.
    L’UE qui a une longueur d’avance n’a pas encore son armée européenne. Elle s’abrite sous la défense américaine via l’Otan que les Européens critiques et conscients n’acceptent pas.
    Comment peut-on envisager une armée africaine dans un contexte néocolonial prédateur régis par des satrapes locaux qui font plus confiance aux barbouzes occidentaux installés et encasernés autour de leur palais?
    Une armée africaine de l’UA avec la permission de l’ONU, c’est à dire avec l’aval des puissances qui caporalisent cette institution devenue criminelle contre la paix, n’a rien de sérieux comme projet.
    Une armée de l’UA suppose l’unité réalisée du continent avec un objectif commun, une couleur, une monnaie unique, et des institutions intégrées et unifiées. Elle suppose également la rupture définitive avec le néocolonialisme, la bancocratie mondiale, la fermeture de toutes les bases étrangères sur le continent, une politique de l’armement indépendante et une vision stratégique quand à la défense de la souveraineté de l’Afrique.
    On se demande d’ailleurs pourquoi pendant les crises de morcellement de l’Ethiopie, de la Somalie, du Soudan ou pendant les crises congolaises, libérienne, ivoirienne ou l’attaque criminelle de la Libye par l’Otan, cette idée d’une défense indépendante africaine ou sous-régionale n’a pas été avancée.
    C’était par là qu’il fallait commencer; mais qu’a- t- on vu? Les néocoloniaux de l’UA et de la CEDEAO ont minaudé et tourné en rond la queue entre les jambes.
    Il faut être un nègre et menacer les siens par son propre fantôme pour croire à la pertinence d’une défense souveraine africaine financée et équipée jusqu’ici par l’impérialisme occidental. C’est se foutre le doigt dans l’œil et le cul à la fois.
    Aussi dans le cas concret qui nous concerne ici, il est plus correct et conséquent de dire la vérité aux Maliens. C’est à eux seuls et au peuple du Mali débarrassé de sa classe politique néocoloniale pourrie et islamo-intégriste de compter sur ses propres forces ; avec l’aide de pays amis.
    Tout le reste n’est qu’illusion et tromperie contre l’unité et la souveraineté qu’entretiennent les fantoches et les petits bancocrates de la CEDEAO.

  4. 😀 😀 😀 Tabarikala 😛 😛 😛 N’oubliez pas: il ya la Rép de Kati au sud et Ansar & Co au nord 😯 😯 😯 Liberez nous des deux avec l’aide de qlq bons militaires maliens non atteints par le sanogochi du CENDRE :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  5. Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
    Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
    Lu : 2645 fois

    Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.

    Une correspondance particulière
    de K.S

  6. Le Mali attend vivement l’aide de la communauté internationale et l’aide de l’UA et de la CEDEAO pour libérer le Sud et le Nord du Mali.

    Le Mali est pris en otage par Sanogo et le 1er sinistre au lieu de 1er ministre.
    Ils sont de connivence et font tout pour maintenir le Mali dans la crise actuelle.
    Ils sont tous impliqués dans la tentative d’assassinat du Président Djoncounda.
    Si Djoncounda a survécu c’est parce que ses agresseurs l’avaient cru mort.
    Sanogo et Cheikh Diarra, le Gouvernement et les Mariko ont décidé de faire échouer la transition et de tout faire pour éviter l’intervention d’une force internationale.

    Le 1er sinistre est chargé de tromper la Communauté internationale, de lui faire croire que le Mali est retourné à l’ordre constitutionnel et de maintenir le pays dans cette situation jusqu’à un moment favorable pour Sanogo pour occuper la présidence. Au terme de son mandat, il remettra le pouvoir à Cheikh Modibo Diarra comme en Russie et comme c’était le cas entre ATT et Alpha Oumar Konaré.
    Le rôle de Sanogo c’est de régler les comptes aux proches d’ATT qui sont dans l’armée et s’occuper de la chasse aux sorcières, aux leaders qui ne leur sont pas favorables.
    Ils doivent tous les 2 contribuer à la vengeance du beau père Moussa Traoré et l’émergence du clan UDPM et du parti du 1er sinistre qui est en veilleuse jusqu’au moment opportun.
    Cheikh Modibo Diarra joue le rôle de ralentisseur et doit tromper la communauté internationale en lui faisant croire que Sanogo s’est retiré dans les casernes bien qu’il continue de diriger de fait.
    Pour empêcher l’intervention de la force de la CEDEAO et de la communauté internationale, il s’engage à bâtir une nouvelle armée compétente et bien équipée, ce qui mettra un minimum de 5 ans.

    Djoncounda a intérêt à rester en France, il risque sa vie au Mali. Comme le Général De Gaule, il doit organiser la libération du Mali depuis la France car ceux qui sont au pouvoir au Mali sont pire que le MNLA et les islamistes pour le Mali.
    Il faut que Djoncounda saisisse l’UA, la CEDEAO et l’ONU pour sécuriser les institutions à Bamako et libérer le Nord.
    Au secours, il faut l’intervention de l’ONU, de l’Union Africaine et de la CEDEAO.
    Si on attend le 1er sinistre Cheikh Diarra, il ne demandera jamais l’aide de la communauté internationale alors que les maliens n’en peuvent plus.

    Depuis que Diarra a créé son parti malgré les honneurs qui lui étaient rendus sous Alpha et ATT, malgré sa réputation de scientifique, j’ai su que c’est un opportuniste.

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