Nord-Mali : qui sont ceux que la France refuse de combattre ?

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Il y a quelques jours, les quatre otages français d’Arlit retenus depuis plus de trois ans par Aqmi ont été libérés et ont rejoint leurs familles. C’est une bonne nouvelle, et on ne peut que s’en réjouir.

 

Un soldat français patrouille à Kidal, au Mali, le 27 juillet 2013 (Rebecca Blackwell/AP/SIPA)
Un soldat français patrouille à Kidal, au Mali, le 27 juillet 2013 (Rebecca Blackwell/AP/SIPA)

 

Pour avoir participé, en septembre, à une journée de sensibilisation organisée à Marseille par leur comité de soutien, je sais le drame que leur détention a pu représenter pour eux et pour leurs proches, et l’immense soulagement qui est le leur aujourd’hui.

 

La présidence de la République, la porte-parole du gouvernement et le ministre de la Défense ont bien évidemment juré la main sur le cœur qu’aucune rançon n’avait été versée. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a été plus ambigu, en déclarant sur le plateau de TF1 le 30 octobre : « Pour ce qui dépend de l’Etat français, il n’y a pas d’argent versé. »

 

Aqmi pris d’une crise de bonté

 

Interrogé alors sur l’éventualité du paiement d’une rançon par de l’argent privé, il s’est contenté d’affirmer « pas d’argent public versé ». On aimerait le croire. Les islamistes d’Aqmi ont ainsi soudainement été pris d’une crise de bonté et ont libéré leurs otages sans la moindre contrepartie…

 

Le 2 novembre, deux journalistes français de RFI ont été enlevés puis exécutésà Kidal où ils s’étaient rendus pour réaliser un reportage sur les élections législatives qui auront lieu les 24 novembre et 15 décembre 2013.

 

A l’issue d’une réunion tenue à l’Elysée ce dimanche matin, Laurent Fabius a désigné les coupables :

« Ceux que nous combattons, les groupes terroristes qui refusent la démocratie et refusent les élections. »

 

Rappelons-nous que le président de la République annonçait fièrement à Bamako le 19 septembre : « Nous avons gagné cette guerre ! »

« Que faire des terroristes ? Les détruire ! »

 

Qui sont donc, au Mali, « ceux que nous combattons » ? Ou plutôt, qui sont ceux que nous refusons de combattre ?

 

En théorie, la réponse est simple : la France combat les terroristes. C’est ce qu’a annoncé François Hollande lors du déclenchement de l’opération Serval le 11 janvier 2013. Il s’agissait alors de venir en aide à un pays ami « face à une agression d’éléments terroristes venant du Nord ».

 

Le 15 janvier, depuis les Emirats Arabes Unis où il se trouvait en visite officielle, le président de la République précisait sa pensée :

 

« Cette opération a trois buts. D’abord, arrêter l’agression terroriste qui consistait à aller chercher, y compris jusqu’à Bamako, le contrôle du pays. Ensuite, sécuriser Bamako, où nous avons plusieurs milliers de ressortissants. Enfin, permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale. »

 

« Que faire des terroristes ? Les détruire ! » ajoutait martialement le chef de l’Etat.

Serval a laissé le MLNA prendre le contrôle de la ville

 

Détruire les terroristes, et permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale… Vaste programme, aurait dit le Général ! Malheureusement, il ne fut pas appliqué… Arrivée à Kidal, en effet, la force Serval décida d’en interdire l’accès aux troupes maliennes et de laisser le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) prendre le contrôle de la ville.

 

Il était question, disait-on, d’éviter les représailles dont la population touareg de la région aurait pu être victime de la part des soldats maliens. Dans la réalité, il s’agissait de ménager les Ifoghas, dont la France avait besoin pour retrouver ses otages qui se trouvaient aux mains d’Aqmi.

 

Contrairement à ce qu’il affirme, en effet, le MNLA ne représente nullement la population de l’Azawad, nom qu’il donne au nord du Mali, ni même les touaregs, mais essentiellement la tribu des Ifhogas, dont le chef traditionnel, l’amenokal Intalla ag Attaher s’est fort opportunément rallié à lui lorsqu’il entreprit en janvier 2012 ce qu’il appelait « la libération de l’Azawad » mais qui n’était rien d’autre que la destruction de l’Etat malien.

 

Très vite, le MNLA fut rejoint par un mouvement islamiste touareg, Ansar Dine, dirigé par le leader historique de la rébellion de 1990, Iyad ag Ghali. Ensemble, et avec le soutien d’Ami, ils entreprirent la conquête du nord du Mali.

 

Ensemble, ils massacrèrent des dizaines de soldats maliens qui s’étaient rendus à eux à Agulehok, le 24 janvier 2012.

 

Ensemble encore, ils fondèrent l’Etat islamique de l’Azawad le 26 mai 2012 avant que le MNLA ne se ravise et ne dénonce l’accord de fusion avec Ansar Dine après s’être rendu compte qu’il perdait toute crédibilité.

Ansar Dine fait toujours la pluie et le beau temps

 

Intalla ag Attaher, pour sa part, joua sur les deux tableaux : alors que lui-même ralliait le MNLA, un de ses fils, le député Alghabass ag Intalla, était le porte-parole d’Ansar Dine ! Tous deux, aujourd’hui, se sont refait une virginité en fondant le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) dirigé par un autre fils de l’amenokal, Mohamed ag Intalla, lui aussi député.

 

Il s’agit en fait d’un faux-nez d’Ansar Dine qui, avec le MNLA, fait toujours la pluie et le beau temps à Kidal. Le MNLA, pour sa part, est en crise. Son chargé des Relations extérieures, Ibrahim ag Mohamed Assaleh a été mis sur la touche alors que l’on accuse son leader Bilal ag Acherif de préparer sa dissolution et sa fusion avec le HCUA…

 

Officiellement, Kidal est placée sous le contrôle de la Mission des Nations Unies au Mali, la MINUSMA et de l’armée et l’administration malienne qui y ont fait leur retour alors que les combattants du MNLA y sont cantonnés.

« Les otages sont libres. Et nous ? »

 

Dans la réalité, c’est l’armée malienne qui y est cantonnée ! Le gouvernorat est toujours occupé par le MNLA, tout comme la radio qui diffuse à longueur de journée des émissions à sa gloire. La région de Kidal fait-elle toujours partie du Mali se demande ainsi Makan Diallo alors que le président de la République Ibrahim Boubaca Keïta affirme que la situation y est « inadmissible, insoutenable, intolérable » ?

 

Cela ne l’a pourtant pas empêché de lever les mandats d’arrêts qui pesaient sur les principaux leaders de la rébellion pour leur permettre de se présenter aux élections législatives sous les couleurs de son parti !

 

Affirmer maintenant que l’insécurité est de retour dans le nord du Mali comme on le fait à Paris prêterait à sourire si la situation n’était aussi tragique. Djihadistes touareg d’Ansar Dine ou arabes du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) liés au Mouvement pour l’unicité du Djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), rebelles interlopes du MNLA et terroristes de tout poil n’ont jamais quitté la région et s’y livrent à leurs trafics en toute impunité alors que la France détourne pudiquement le regard.

Principale victime : la population malienne

 

La libération des otages d’Arlit et le rôle qu’il y aurait joué ont remis en selle Iyad ag Ghali dont l’étoile avait singulièrement pali. « Les otages sont libres. Et nous ? » s’interroge avec raison le journaliste malien Adam Thiam qui prophétisait le 30 octobre : « Les barbus pousseront d’autres têtes. Pour le malheur immédiat du Sahel. Mais contre la sécurité globale. »

 

Les Etats, on le sait bien, n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Peut-être serait-il temps qu’à force de défendre les siens, la France n’en oublie pas ceux de la principale victime du drame qui se joue à Kidal : la population malienne !

 

Par Francis Simonis | Maître de conférences Histoire de l’Afrique
rue89.com

 

 

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21 COMMENTAIRES

  1. Merci et encore merci Mr. Simonis de dire la verite. Dans cette ignoble tragedie qui a coute la vie a deux innoncents. Les autorites francaises n’ont personne a blamer qu’elles memes car bien qu’ayant sauve le Mali, elles ont fait de Kidal une zone de non droit aux mains du MNLA. Ce meme MNLA qui avait ete battu et chasse du Mali par le MUJAO. Maintenant il ne faut pas les autorites francaises commencent a jouer aux innoncents car la BARBARIE dont ont ete les deux journalistes n’est que la suite logique de la situation qu’elles ont cree a Kidal. Le MNLA sait tres bien qu’a lui seul il ne pourrait jamais vaincre une armee malienne meme mourante. Moi ce qui m’enerve le plus c’est lorsque les gens voient la verite et racontent des balivernes. Les journalistes qui risquent leur vie doivent dire les choses telles qu’elles sont. L’HYPOCRITIE NE MENE QU’AU DESASTRE ET COMME ON LE DIT: “QUI SEME LE VENT, REVOLTE LA TEMPETE.” Mais les victimes devraient etre ceux qui creent les situations.

  2. Serval a laissé le MLNA prendre le contrôle de la ville de kidal
    Monsieur Simonis quand on est historien il est bon de se renseigner avant de vouloir enseigner.
    Pourquoi serval a laissé Le MNLA s’installer à Kidal vous ne répondez pas à cette question parce que vous n’en savez rien. Je vais vous dire pourquoi serval n’a pas été autorisé à pourchasser le MNLA et autres mouvements rebelles tel le MAA.
    C’est parce que Monsieur Hubert Tieman Coulibaly ministre des affaires étrangères du gouvernement de transition a signé en octobre 2012 au nom du mali une résolution de l’ONU dans laquelle le Mali s’engage à négocier la réconciliation avec les groupes maliens rebelles qui auraient quitté AQMI, le MUJAO et Ançar Dine.
    La France a respecté les accords signés par le Mali, elle ne pouvait pas tuer des gens avec qui le mali avait décidé de négocier.
    Aujourd’hui vous criez au scandale parce que le France a laissé faire le MNLA !!!
    Si la France avait détruit le MNLA c’est toute la communauté internationale qui aurait crié au scandale et vous avec en disant que la France avait outrepassé ses droits et ne respectait pas les accords onusiens pris par le Mali trois mois avant l’arrivée de serval.
    Monsieur Simonis le rôle d’un historien et de relater les faits tels qu’ils se sont déroulés et non d’extrapoler l’histoire.

  3. Les dirigeants français peuvent continuer leur duplicité s’ils veulent, ce qui est sûr tôt ou tard le Peuple français saura la réalité 😈

  4. Le jour ou la France connaitra la reponse de l’equation ci dessous:
    Mnla=An sardin=Mujao=Aqmi=boko haram=Shebab= Terroristes, criminels, assassins, bandits armes…nous verons le but du tunel!!!

  5. Bravo, Monsieur Simonis. Si les autres spécialistes avaient la même lecture de la situation, l’opinion française aurait été mieux édifiée. Encore Merci pour votre courage et votre intégrité intellectuelle

  6. je suis désolé que les victimes soient des journalistes de RFI mais c’est la France qui est responsable de cette situation.MNLA + MUJAO + ANSARDINE +AQMI :Terroristes
    si kidal était occupe par les porteurs d’uniforme c’est a dire les militaires. JE PENSE QU’ON POUVAIT ÉVITER CETTE SITUATION ;mais si la FRANCE continue sur cette lance de protéger les rebelles en disant que ce sont maliens ils vont toujours payer les frais je pense qu’il va avoir d’autres victimes pas africains mais français au nom Dieu.PARCE QUE C’EST L’armée malienne qui est cantonnée et non les rebelles.

  7. DES FOIS CA ME FROLE L’ESPRIT DE METTRE LE MALI TOUT ENTIER,SOUS UNE PROPRIETE PRIVEE.COMMENT DEPUIS CES DEUX MASSACRES A KIDAL,AUCUNE CONDAMNATION DIGNE DE LA PART DU POUVOIR EXECUTIF,AUCUNE INTERPELLATION DU MINISTRE DE LA DEFENSE,DE L’INTERIEUR,OU DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE PAR NOS FOUTUS APHONES ELUS NATIONAUX?C’EST VRAIMENT HALLUCINANT,CA ME DEPASSE.

  8. Le Mnla, un mouvement lâche s’en est pris encore aux 2 journalistes innocents, et on nous dit qu’une enquête est ouverte, sans arrêter d’abord le premier suspect qui est l’imbécile AMBERY AG RISSA( Représentant du MNLA à KIDAL). c’est lui qui a donné la position et le lieu des 2 victimes aux barbares, un idiot comme lui qui a été incapable d’aviser les autorités ou la force servals au moment de leur enlèvement.

    Il ne faut pas encourager l’impunité pour avoir la PAIX, c’est encore nous enfoncer dans le pire. Tout le monde sait que les combattants islamistes s’enrichissent et se renforcent avec le profil MNLA.

  9. En vérité, la France a tué ses journalistes et doit être jugé pour ça !
    Qui ne sait pas que le MNLA actuel est égale à Mujao+AncarDine+….
    si la France voulait que le Mali ait la paix, elle devait combattre tous ces gens sans exception.
    S’ils ne font rien, il y aura pire que tout. Vous connaissez mal le MNLA !

  10. Le MNLA est maudit, les leaders du MNLA sont maudits DE KIDAL jusqu’en FRANCE en passant par OUAGADOUGOU, ils iront tous en ENFERS.

  11. Merci Monsieur Simonis

    je partage ton analyse et admire ta franchise “la vérité n’a pas de camp” ton honnêteté intellectuelle doit servir d’exemple à notre Ministre de la Justice et Tout Puissant Président pour dire la vérité aux Maliens
    la France chercher autre chose que l’intégrité du territoire Malien! quelle évidence.
    à la limite s’énerver et être arrogant c’est parce que tu n’as pas perdu un parent monsieur le PRESIDENT Amnésique.
    PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX
    SÉPARATION DES POUVOIR PRINCIPE DE DÉMOCRATIE.
    Monsieur le MINISTRE SERT LA JUSTICE SERT TON PAYS NE SERT PAS UN HOMME FUT’IL PRESIDENT.

  12. La france refuse de combattre le MNLA, mais il faut retenir que le MNLA a travers son fameux representant a Kidal a savoir le renard Amberi est responsable de la mort des deux braves journalistes.

    Il ne faut pas aller chercher trop loin. Comment ces individus sont arrives juste au monment ou il terminait son interview avec eux.

    comment ne conniat il pas ces malfrats alors qu’ils appartiennet tous a la meme bandecar meme sous burka ces criminels peuvent s’idenfier les uns les autres.

    Il paraissait tellemnet serein apres un tel crime odieux qu’il faut etre cynique pour ne laisser paraitre aucun signe de compassion.

    Il faut retrouver la bande de l’enregistrement de cette interview.

    Je ne ne copmrends ces francais qui chaque qu’une bevue est faite ils se precipitent pour la mettre sur le dos des djihadistes alors que les criminels du MNLA ont fait pire.. C’est quand meme bizarre.

    Chercher a toutr prix a fermer les yeux sur a triste realite. Je prie pour le repos journalistes.

  13. Nous disons et rappelons que « l’exécution » des 2journalistes est le classique mode d’exécution dans le « milieu » de la pègre des voyous des criminels de la mafia

    Nous disons et rappelons que tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1situation pour des raisons primaires égoïstes que dans ces milieux la victime ou les victimes sont invitées à 1rencontre dans le »territoire » par 1des chefs pendant que dehors quelque part sont en embuscade ceux chargés de « l’exécution »

    Nous disons et rappelons ainsi le chef du « territoire du milieu » n’est point incriminé juridiquement car toutes les preuves sont là qu’il les avait quitté au moment des faits

    Nous disons er rappelons que finissent toujours ainsi ceux qui fréquentent le « milieu »

    Nous disons et rappelons tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1situation pour des raisons primaires égoïstes que les voyous les criminels les mafiosi sont des êtres primaires qui ne connaissent que la loi de leur « milieu » à savoir se débarrasser de celui qui gêne de celui contre lequel on est colère

    Nous disons et rappelons tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1situation pour des raisons primaires égoïstes que ces êtres aux comportements primaires ne connaissent point le dialogue la « cajolerie » car pour eux ce sont des signes de faiblesse de peur

    Nous disons et rappelons raison pour laquelle ces ramassis de voyous enfants ingrats égoïstes impénitents assistés permanents de bandits sans foi ni loi voleurs violeurs tueurs handicapeurs à vie sur des bases raciale tribale de mafiosi collabos apatrides de MNLA et Consorts ont commis continuent de commettre et continueront leurs crimes En effet

    Nous disons bien et rappelons toujours libérés recrutés dans l’armée dans l’administration avec des projets et promotions au nom d’1soit disant réconciliation d’injustice d’impunité à répétition d’exécutif de législatif des lettrés mutants politiques maliens sociétés civiles Hommes en armes religieux en exécutif législatif de lettrés mutants politiques maliens sociétés civiles Hommes en armes religieux

    Nous disons bien et rappelons encouragés en cela par les soit disant amis de la sous région d’Europe et d’Arabie du Mali qui les « cajolent » qui en prendront à leur dépendant désormais ainsi que les lettrés mutants politiques maliens et africains que ces ramassis de voyous enfants ingrats égoïstes impénitents assistés permanents de bandits sans foi ni loi voleurs violeurs tueurs handicapeurs à vie sur des bases raciale tribale de mafiosi collabos apatrides de MNLA et Consorts ne connaissent que la loi de leur « milieu » à savoir les « corriger » proprement pou mériter leur respect

    Nous disons et l’avions toujours dit que notre attitude notre comportement doit être fonction de celui qui en face de nous Le méconnaitre est toujours fatal

  14. Nous maliens sont victimes et de façon quotidienne à l’humiliation de ces terroristes déguisés sous le couvert du MNLA avec la bénédiction de la France. Les Français n’ont encore rien vu ces gens là ne comprennent que langage de la force, ce ne sont pas des maliens ce sont en réalité des mercenaires libyens parrainés par quelques apatrides.

  15. Ceux que la France refuse de combattre sont des MALIENS du nord.
    La résolution 2085 de l’ONU publiée en novembre 2012 avant l’arrivée des troupes serval au Mali précisait de façon claire :
    Le Conseil exige que les groupes rebelles maliens rompent tout lien avec des organisations terroristes, en particulier avec Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et les groupes qui lui sont affiliés. Il prend note de l’inscription du Mouvement unicité et jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) sur la liste des personnes et entités visées par les sanctions contre Al-Qaida. Le Conseil se déclare à nouveau disposé à continuer d’adopter des sanctions ciblées contre les groupes rebelles et les individus qui ne rompraient pas tout lien avec Al-Qaida et les groupes y affiliés, y compris AQMI et le MUJAO.

    Dans le but de répondre aux préoccupations de longue date des populations du nord du pays, le Conseil demande instamment aux autorités de transition maliennes de mettre en place rapidement un cadre de référence crédible pour les négociations avec toutes les parties se trouvant dans le nord du pays qui ont rompu tout lien avec une organisation terroriste. Ceux-ci doivent aussi accepter sans conditions l’unité et l’intégrité territoriale de l’État malien, précise-t-il.

    Insistant sur le fait que c’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de régler les crises interdépendantes auxquelles le pays doit faire face, et qu’un règlement durable de la crise malienne ne peut être trouvé que sous la prééminence du Mali,
    Il n’a jamais été question dans cette résolution que quiconque combatte le MNLA et autres groupes armés.

    Le tort de la France est d’avoir accepté de maintenir des troupes au Mali en attendant que les troupes de l’ONU ( Minusma) soient prêtes . Il reste encore 3200 soldats de serval sur le sol Malien.
    Ils devaient rentrer en septembre après les élections. A la demande du Mali et de L’ONU qui peine à recruter ses 12000 hommes, il n’en on pas encore la moitié (5200) la France a accepté de rester encore un peu. Grave erreur puisque aujourd’hui on l’accuse d’être la cause de tous les malheurs qui arrivent au Mali et en particulier à Kidal et de ne pas avoir détruit le MNLA. C’est la Minusma qui est chargée de sécuriser le nord. La France ne devant venir en appui si besoin, uniquement avec l’accord de l’ONU.
    Il se trouve que les voisins du Mali ne s’empressent pas pour envoyer des troupes, ( même bien payés). Il est facile d’en déduire que le Mali commence à fatiguer la communauté internationale et la communauté Africaine en particulier avec ses problèmes d’indépendantistes qu’il ne parvient pas à résoudre. On rejette ainsi la faute sur la France qui logiquement ne devrait plus être présente à Kidal ou ailleurs au Mali. La mission de serval qui consistait à libérer le nord des djihadistes est terminée depuis fin mai. L’ONU ayant bien précisé que les groupes rebelles doivent négocier avec le pouvoir central à Bamako en vue d’une réconciliation nationale.

    • La france refuse de combattre le MNLA, mais il faut retenir que le MNLA a travers son fameux representant a Kidal a savoir le renard Amberi est responsable de la mort des deux braves journalistes.

      Il ne faut pas aller chercher trop loin.Comment ces individus sont arrives juste au monment ou il terminait son interview avec eux.

      comment ne conniat il pas ces malfrats alors qu’ils appartiennet tous a la meme bandecar meme sous burka ces criminels peuvent s’idenfier les uns les autres.

      Il paraissait tellemnet serein apres un tel crime odieux qu’il faut etre cynique pour ne laisser paraitre aucun signe de compassion.

      Il faut retrouver la bande de l’enregistrement de cette interview.

      Je ne ne copmrends pas ces francais qui chaque fois qu’une bevue est faite ils se precipitent pour la mettre sur le dos des djihadistes alors que les criminels du MNLA ont fait pire. C’est quand meme bizarre.

      Chercher a tout prix a fermer les yeux sur la triste realite. Sont ils intelligents ces gens…?

  16. MR Francis Simonis merci pour votre analyse limpide et claire de la situation actuelle qui sévit dans mon pays. je presente toutes mes condoléances pour le rpos de leurs ames , en revanchel’exécutif Français est aussi responsable de ces morts !!!! On libère 4 otages on prend part à l’assassinat de 2 éminents journalistes… DOmmage

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