Nord-Mali : La face cachée d’Ançardine et du Mnla

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C‘ est  par  La prise de la 113ème  compagnie militaire d’ Aguel’Hoc dans le cercle de Tessalit  et 255 km du chef lieu de la région de Kidal, que  les hommes d’ANSAR  ADINE Conduit par IYAD AG AGALY et CHECK AG AWISSA, deux hommes qui ont posé  les actes de violence les plus redoutables  sous les regards impuissants des populations civiles et militaires.

Image de combattants du MNLA publiée sur le site internet du mouvement rebelle touareg.

Les mouvements du nord Mali à commencer par la rébellion de 1990 ARLA ( Armée Révolutionnaire pour la Libération de AZAWAD) dont les bases sont cet grand massif du Tigargar, dans l’Adrar des Iforaces( un massif long de de 40 km servant de base à Ançar Eddine) d’une longueur de 40km)  ont  toujours réclamé une meilleure répartition  des richesses  du pays afin d’éviter  ce qui les disent. Mais les autorités  d’alors ont toujours joué la carte du communautarisme  dans les trois région du nord   mettant les chefs  coutumiers, les leaders communautaires,   les chefs des mouvements les uns contre les autres. Une situation qui a débuté sous le règne d’Alpha Oumar Konaré (AOK). C’est lui et son équipe qui ont semé les graines de la division qui ont engendré cette crise actuelle que nous vivons pour mieux régner sur le mouvement ARLA qui a été divisé en trois parties :   MPA ( Mouvement Populaire pour la Libération de l’ Azawad, dirigé par Iyad Ag Aghaly et Cheick Ag Agaoussa dans la région de Kidal ) ; FIA ( Front ISLAMIQUE  de Azawad avec les Arabes  sous la tutelle de Zahaby, Tombouctou) ; Le MPLA (Mouvement Pour la Libération de Azawad, Gao avec les Assalat et autres leaders).

Les chefs des mouvements se sont donné la main

De nos jours, ce sont les mêmes chefs des mouvements des années 1990, qui avaient chacun de la haine l’un pour l’autre, se sont maintenant donnés la main (une sorte de coalition)  pour demander  la division du nord Mali en le transformant en une République Islamique sur la base de la Charia. En clair, si Ançar Eddine réclame un état islamique, le MNLA réclame une république laïque. Au moment où nous bouclons cette édition, les deux tendances n’arrivent pas à s’entendre. Et pour cause, le MNLA demande aux islamistes d’Iyad de renvoyer les éléments d’AQMI, ce que refuse le second qui fait savoir que les barbus sont ses bras valides et qu’il ne saurait y débarrasser.

La convoitise des grandes puissances étrangères

La  convoitise  de cette partie du pays par les grandes puissances étrangères à cause de ses richesses en pétrole et en uranium  dans le bassin de Taoudénit  dans la région de Tombouctou et dans l’Adrar  des Iforas, région de Kidal sont aussi des raisons suffisantes pour  mettre dos à dos MNLA et ANSAR ADINE.

Des concertions  pour un rapprochement  entre le chef du MNLA   Mohamed  Ag NAJIM  et  Iyad Ag Agaly  sont  en cour. Mais aux dernières nouvelles en attendant l’offensive de l’armée nationale, est qu’ils n’arrivent pas à accorder leurs violons.

Tiéfolo Coulibaly  (stagiaire)    

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