Nord du Mali: les chefs des armées de 4 pays du Sahel réunis à Nouakchott

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NOUAKCHOTT – Les chefs des armées de quatre pays du Sahel se sont réunis mercredi à Nouakchott pour aider le Mali, dont plus de la moitié du territoire est occupé par des groupes armés, à “recouvrer sa souveraineté”, a annoncé l`Agence mauritanienne d`information (AMI, officielle).

“Les chefs d`état-major de la Mauritanie, d`Algérie, du Mali et du Niger se sont penchés sur l`évolution de la situation sécuritaire dans le nord du Mali” lors d`une réunion à huis clos d`une journée à Nouakchott, a indiqué l`AMI.

Ils ont “examiné les moyens d`aider la République du Mali à recouvrer sa souveraineté sur l`ensemble de son territoire national” dont le Nord est occupé par des groupes armés, essentiellement islamistes.

La réunion a également “pris les mesures nécessaires pour appuyer les capacités opérationnelles du Comité d`état-major opérationnel conjoint (Cemoc) pour faire face aux menaces sécuritaires communes et limiter l`expansion du crime organisé dans l`espace commun aux pays membres”.

Créé en avril 2010, le Cemoc, basé à Tamanrasset (sud de l`Algérie) et qui regroupe les états-majors militaires des quatre pays, se réunit tous les six mois pour étudier les moyens de lutter contre les activités des trafiquants transfrontaliers et des groupes armés dans le Sahel.

Les trois villes et régions administratives du nord du Mali, Tombouctou, Gao et Kidal, qui représentent plus de la moitié du territoire malien, sont occupées depuis fin mars/début avril par les groupes islamistes qui y ont évincé la rébellion touareg de la région et entendent imposer la charia (loi islamique) dans tout le Mali.

Le gouvernement de transition mis en place à Bamako après le retrait de militaires putschistes qui avaient renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré – précipitant la chute du Nord aux mains des islamistes – est totalement impuissant face à ces exactions.

Les pays membres de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) préparent depuis plusieurs semaines l`envoi éventuel au Mali d`une force militaire dont l`effectif serait de plus de 3.300 hommes. Elle attend un mandat de l`ONU et une demande officielle d`intervention de Bamako.

AFP / 11/07/2012

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4 COMMENTAIRES

  1. En realite, en quoi sert de creer des entitees a quelque niveau que ce soit mais surtout internationales si elles ne servent a rien surtout lorsque l’occasion se presente de prouver leur efficacite. Leur mise en place et leur maintenance coutent aux contribuables pour ne rien. Les pays du champs doivent voir l’exemple dea corne de l’afrique ou le Kenya, l’Ethiopie et la Somalie ont fait front uni contre les shebabs. En plus, il faudra faire comprendre au ministre malien de la defense qu’il peut porter son uniforme surtout quand il s’agit de visite sur le terrain ou des rencontres entre militaires. Cela ne veut pas dire qu’il ira au front.

  2. Mon frère, tu as relaté la vérité les conférences, réunions, rencontres, le prix d’hôtel, billets d’avion… Pouvaient au moins acheter plein d’arsenal pour retirer le nord

  3. 😈 😈 😈 Divertion qd tu nous tient. Il y en a de parler, parler mais il n’ ya pas de concret. Depuis le debut jusqu’à tt de suite là, les va et vient des différents responsables pouvaient payer qlq avions F16 😛

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