La délégation du groupe islamiste malien Ansar Dine qui discutait depuis début novembre à Ouagadougou avec les autorités du Burkina Faso est partie dans la nuit de samedi à dimanche pour l`Algérie, l`autre pays médiateur dans la crise au Mali, a-t-on appris de sources concordantes.
“Nous quittons Ouagadougou pour discuter à Alger avec les autorités algériennes”, a déclaré à l`AFP peu avant le départ Algabass Ag Intalla, chef de la délégation d`Ansar Dine, l`un des groupes islamistes armés occupant
depuis avril le nord du Mali.
Partis dans la nuit selon une source sécuritaire, les émissaires d`Ansar Dine (Défenseurs de l`islam) étaient arrivés le 2 novembre à Ouagadougou pour discuter avec la médiation conduite par le président burkinabè Blaise Compaoré
au nom de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), tandis que d`autres représentants se rendaient en Algérie.
Vendredi à Bamako, le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé a remis au président malien de transition Dioncounda Traoré une lettre de M. Compaoré sur ces discussions, a-t-on appris de source proche de la médiation.
En novembre, Ansar Dine a fait depuis Ouagadougou d`importantes concessions: il a annoncé renoncer à appliquer la charia (loi islamique) dans tout le Mali, sauf dans son fief de Kidal (nord-est), et s`est proposé d`aider à débarrasser le Nord malien du “terrorisme”, qu`il a formellement condamné.
Le Burkina et l`Algérie obtenaient ainsi que ce mouvement essentiellement composé de Touareg maliens prenne ses distances avec les jihadistes, surtout étrangers, qui contrôlent aussi la région et avec qui il a appliqué de manière très stricte la charia: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao). Ansar Dine a aussi renoué avec le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), rébellion touareg, laïque et prônant l`autodétermination du nord du Mali. Les deux groupes ont appelé à un “dialogue politique” avec le pouvoir malien, qui s`y est dit prêt. Mais aucune date pour des négociations
intermaliennes n`a encore été fixée.
Ces progrès ont été enregistrés alors que se prépare une force armée internationale – composée de soldats africains et soutenue par les Occidentaux – devant intervenir avec l`aval de l`ONU pour chasser les “terroristes” de la
région.
roh-tmo/mpd
OUAGADOUGOU, 25 nov 2012 (AFP)
CE Ançar dine se doit de joindre le veste à la parole maintenant.puiqu’il dit etre d’accord avec le MNLA , qu’il aille l’aider,le temps que l’armé malienne se joigne à eux. Les négoçiations pourront avoir lieu un peu plutard dans le cadre malien et sous le regard africain .
POUR LA NON IMPUNITÉ, LA JUSTICE ET LA NÉGOCIATION POUR LUTTER CONTRE LES AMALGAMES, LE RACISME, LA HAINE ET LE TERRORISME ET POUR UNIR
Bonjour,
Le problème de racisme invoqué souvent par le MNLA n’est pas exact et n’est pas autorisé au Mali seulement compte-tenu de l’aspect cyclique de la rébellion Touareg, certains Maliens commencent à en avoir marre, ce qui, en plus des amalgames, peut expliquer le sentiment de rejet des Touaregs par ces derniers et la haine induite chez certains Touaregs.
Ce n’est qu’un sentiment, en vérité le Mali est vraiment un pays multiethnique sans racisme.
Certains disent que cette haine est amplifiée par l’accès inégal au travail et par des problèmes non résolus liés au sous-développement malgré les programmes mis en œuvre dans les zones du Nord Mali dans le cadre du pacte national. Ce dernier n’a pas bénéficié à tous.
Or, ces problèmes sont communs à d’autres communautés vivant dans d’autres zones ou régions du Mali.
Alors, faut-il pour autant que les autres communautés touchées par le même problème se rebellent ?
NON, il y a d’autres façons de revendiquer (à travers la démocratie, la citoyenneté et la gouvernance participative) autres que la rébellion ou la force.
Pour apporter une solution durable et pour éviter de nouvelles révoltes, les concertations nationales et les négociations sont incontournables.
Voir ma proposition de sortie de la crise, se référer à la lettre ouverte au président du Mali et aux Maliens que j’ai publiée sur maliweb.
Ces concertations et ces négociations permettront de faire le bilan du futur souhaité par toutes les parties prenantes (tous les maliens n’acceptant pas le terrorisme, TOUTES LES COMMUNAUTÉS Maliennes, les groupes armés MNLA et Ansar Dine acceptant les principes et conditions à fixer.
Pour être admis à négocier, des principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et des conditions (dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) sont à accepter par tous les groupes (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …) intégrant des Maliens.
Il faut donc avoir une plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise.
J’ai proposé un cadre et une plateforme de ce type au Président et aux Maliens à travers la lettre ouverte précédente.
Sachez que les négociations sont incontournables pour que les différentes parties prenantes, comme elles doivent toutes accepter la condition d’indivisibilité du Mali, puissent comprendre leurs différends, réfléchir au futur souhaité et s’entendre sur les problématiques consensuelles et éventuellement les grandes lignes des solutions à y apporter.
Par exemple, comme développé dans ma proposition de sortie de crise, pourront être consensuelles des problématiques liées à la bonne gouvernance de la décentralisation, au développement résilient, au développement équitable et l’intégration équitable des communautés dans un environnement démocratique, décentralisé et sécurisé.
En fait, lors de la négociation portant sur l’avenir du Mali, il s’agit pour les parties prenantes d’établir ce consensus sur des problématiques à traiter et plus tard disposer de mécanismes de contrôle et de surveillance.
Les Maliens doivent ensemble réfléchir sur le futur souhaité et construire durablement le pays dans l’unité en négociant l’organisation de ce processus de construction.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
La diplomatie plus le c ynicisme au centre des negociations securitaires : on ne peut pas resoudre la crise au nord du Mali en rapetissant les memes routines du passe qui n’ont jamais eu de resultats posiitifs. C’est une strategie redhibitoire qui ne paie jamais.
Que le tout puissant soit avec nous pour la résolution du problème dans le nord mali!
vous mm venez de deri que bamako est nuel il faut nègocier avant tout vive le maliba que dieu nous aacordes la paix
Vraiment, il y a des jours où je me dis que les américains ont raison. On doit faire d’abord des élections. Même si le pays n’est pas libéré. ça ne sert à rien de prendre des précautions. Nos compatriotes nous pardonnerons.
Car comment comprendre que ces voyous assassins soient reçus avec les honneurs au Burkina et en Algérie – et toutes les télévisions mondiales ne parlent que de ça – pour aller discuter de choses qui concernent 14,5 millions de maliens ?
Ançardine par ci… mnla par là… Blaise qui pense ceci… Bassolé qui répète cela… RFI… AFP… et patati…
… et Bamako … qui est muet comme une carpe du fleuve niger… 😀
Mais pourquoi prend-on autant de précautions ? … pas d’élections en vue… pas de mouvements de troupes sur le terrain… 😈
Organisons une élection présidentielle à Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti… et validons le résultat… juste pour qu’un président de pleins pouvoir puisse ordonner aux militaires d’aller se battre à mains nues… pour libérer le pays…
Ensuite ce président élu démissionnera par honneur et par dignité pour demander l’avis de l’ensemble des compatriotes. 🙁 🙁 🙁
LES MALIENS DOIVENT SE PRENDRE LA MAIN DANS LA MAIN ET PROCÉDER GRADUELLEMENT, PAR ÉTAPES, EN ORGANISANT ADÉQUATEMENT LA RECONSTRUCTION DU PAYS DANS L’UNITÉ ET EN TOUTE SÉCURITÉ.
TOUT EN SÉCURISANT LE PAYS, Y COMPRIS LES RÉGIONS, ET LES POPULATIONS PAR LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ, AIDÉES PLUS TARD PAR LE CONTINGENT CEDEAO/UA/ONU, LA PRIORITÉ, C’EST LA LIBÉRATION DU NORD MALI ENSUITE VIENDRA TOUT LE RESTE (LA BONNE GOUVERNANCE DE LA DÉCENTRALISATION ET LES ÉLECTIONS EN PARALLÈLE, LA RECONSTRUCTION DE L’UNITÉ, LA RÉCONCILIATION NATIONALE, LE DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLE DE TOUT LE PAYS DANS UN CADRE DÉMOCRATIQUE ET SÉCURISÉ, …).
Bonjour,
Merci Broulayi pour votre commentaire.
Broulayi, contrairement à ce que disent les Américains et à ce que vous dites, faire des élections en laissant de côté les deux tiers du pays, qui sont occupés, constituera aussi une autre manière de diviser les Maliens donc de créer un nouveau désordre et de casser une nouvelle fois la cohésion nationale.
Or, cette dernière prédétermine tout le reste.
N’essayons pas de jouer au plus pressés et de se voir retarder de plusieurs mois voire de plusieurs années.
La seule solution de sortie durable EST VRAIMENT A TRAVERS LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES NÉGOCIATIONS CAR ELLES PERMETTRONT LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ AINSI QUE LA RÉCONCILIATION NATIONALE TOUT EN GARANTISSANT LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES.
Pour cela, l’ENGAGEMENT RESPONSABLE de tous les Maliens est indispensable en acceptant les PRINCIPES (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et des CONDITIONS (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, indivisibilité du pays et laïcité).
Les Maliens ne doivent pas perdre de temps, ils doivent se prendre la main dans la main et lancer ces concertations nationales et ces négociations avec des ramifications régionales pour plus de représentativité.
LE GUIDE ET LA PLATEFORME DE CONCERTATIONS NATIONALES ET DE NÉGOCIATIONS POUR UNE SORTIE DURABLE ET HONORABLE DE LA CRISE MALIENNE, QUE J’AI ADRESSÉS AU PRÉSIDENT ET AUX MALIENS, CONSTITUENT UN SOCLE POUR GARANTIR LA CONFIANCE NÉCESSAIRE.
Les Maliens doivent bâtir cette confiance et la cohésion nationale induite et aller TOUS ENSEMBLE aux élections, une fois que le Nord Mali sera libéré.
L’urgence, c’est cette libération du Nord Mali, elle libérera tout le Mali et toutes les initiatives par la suite.
LES MALIENS DOIVENT GAGNER DU TEMPS EN PROCÉDANT DE CETTE MANIÈRE, PAR L’ORGANISATION DES CONCERTATIONS NATIONALES ET DES NÉGOCIATIONS, AU RISQUE DE TOUT RETARDER PAR L’ENLISEMENT ET LA DIVISION.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Aï waaa ! … Si tel est votre souhait… et celui de tous les maliens… Allah ka an dèmè…
Mais franchement, … je me prends à rêver d’un petit dictateur … qui nous ferait un gentil coup d’Etat maison… 😀 … pour mettre tout le monde d’accord… en commençant à enfermer au cachot tous ces “cacophoniateurs” de Bamako… les ibk, les mariko, les soumi, les iba n’diaye, les tall, etc… tous au cachot… sans oublier les dionkiss et cmd …
Ce Jerry Rawlings malien s’appellerait Bilali, Bagaga, diallo, ag gamou, sidibé, Ben truc, dogono fama… peut importe… Qu’il prenne le pouvoir et que le peuple l’applaudisse… pour ous sortir de l’impasse 😀 😀 😀
Et qu’il aille libérer le nord… puis cède le pouvoir à la jeunesse du Mali… âge limite 45 ans, et bac+5… 😀 😀 😀 … Voilà ce que je souhaite à mon pays.
Car “Y en a marre” de nos vieux politiciens et nos religieux d’un autre temps qui font du surplace à Bamako.
Bonjour,
Broulayi, un nouveau coup d’État retardera encore plus le Mali et le mettra dans un état encore plus chaotique que maintenant.
Relisez ma contribution précédente, ce n’est qu’ainsi que les Maliens prendront en charge, d’eux-mêmes la reconstruction durable du Mali.
Mais c’est à tous les Maliens de s’engager pour que ça se fasse.
Engagez-vous donc et amenez les autres à s’engager comme vous.
Ainsi, votre rêve et celui de tous les Maliens se réaliseront : restauration territoriale dans l’unité et toute sécurité du Mali.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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