Nord du Mali : Gao sous les roquettes à quelques jours des législatives

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La ville de Gao reprise par nos forces armées avec l'appui l'armée française
La ville de Gao reprise par nos forces armées avec l’appui l’armée française

A quatre jours du 1er tour des élections législatives prévu ce dimanche,  des roquettes ont été tirées hier matin sur Gao sans faire de victimes. Une nouvelle attaque qui risque de perturber un scrutin qui ne semble pas mobiliser les électeurs.

 

 

Des roquettes ont été tirées hier matin sur Gao sans faire de victimes. Une nouvelle attaque qui risque de perturber un scrutin qui ne semble pas mobiliser les électeurs à quelques jours du 1er tour des élections législatives prévu ce dimanche. Selon différentes sources, c’est vers 5 heures du matin hier que  le premier tir a été entendu vers le fleuve Niger.

Une information confirmée par une source militaire africaine dans la ville qui a parlé « de trois roquettes tirées au total », mais qui sont tombées à la périphérie de l’agglomération, notamment dans le fleuve Niger.

 

 

Boureima Maïga, membre de l’association des pêcheurs de Gao, a déclaré qu’il se trouvait à bord de sa pirogue sur le fleuve Niger quand il a entendu « un grand bruit et vu au loin quelque chose tomber dans le fleuve »

 

 

Deux habitants de Gao ont affirmé à l’AFP avoir vu des avions de l’opération française Serval, « pour assurer la sécurité » de la ville, e « retrouver les jihadistes » qui se trouvent encore dans le secteur.

 

 

Interrogée par l’AFP, une source militaire française à Bamako, n’a pas souhaité confirmer ou infirmer cette opération aérienne.

 

 

Ces nouveaux tirs à l’arme lourde sur Gao surviennent avant le premier tour des élections législatives de dimanche qui, trois mois après la présidentielle, doivent parachever le retour à la légalité constitutionnelle après le coup d’Etat du 22 mars 2012 qui avait précipité le Mali dans un chaos dont il a du mal à sortir.

 

 

L’armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d’autres armées africaines, intégrées depuis à la mission de l’Onu (Minusma), contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012.

 

Après une accalmie de plusieurs mois, les groupes jihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre dans le nord du Mali, tuant en trois semaines une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.

 

Le 2 novembre, deux journalistes français ont été enlevés à Kidal avant d’être tués peu après, une action revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Tout cela risque bien de perturber les législatives de dimanche à Gao dont les habitants accordent peu d’importances à ce scrutin.

Youssouf Coulibaly avec les agences

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1 commentaire

  1. Vous savez si ces informations sur les roquettes sont vraies ne chercher pas à l’extérieur de la ville les intéressés sont dans la ville de Gao. Ce problème récurrent à sa source à Gao, il sortent de la ville pour tirer les roquettes. Cette ville doit-être fouillée de fond en comble pour démasquer les complice au sein de la population. Ces populations doivent dénoncer les gens leur sécurité depend seulement de cela. A bon entendeur salut. Qu Dieu sauve le Mali.

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