Le chef du Quai d’Orsay, Alain Juppé, après avoir provoqué le courroux à Bamako, en déclarant le 7 février devant le Sénat français, que « la rébellion touareg a remporté récemment d’importants succès militaires », est attendu au Mali ce dimanche 26 février, après le Bénin et le Burkina Faso.
Il faut dire qu’à contre pied du Quai, le ministre de la coopération Henri de Raincourt, lui, appelait à un « cessez-le-feu immédiat» « impératif », mais qui jusque là ne s’est pas traduit dans les faits. Bien au contraire, les rebelles du MNLA continuent leur entreprise de déstabilisation, compromettant la cohésion et l’unité nationales pour ensuite, ces derniers jours, porter le démenti, à travers notamment Rfi, sur les conclusions du rapport d’enquêtes remis au Président Amadou Toumani Touré après l’attaque d’Aguel’hoc et ayant constaté l’assassinat d’une centaine de militaires maliens, criant à un montage grossier, usant du faux.
C’est dans un tel contexte, de prise de position, à tout le moins ambigüe, qu’ATT recevra Juppé. Car pour une part importante de l’opinion malienne,la Franceen accordant une oreille attentive et même une assistance sur son sol aux chefs de la rébellion, semble avoir choisi son camp. Et n’y changera pas grand-chose l’affirmation de son attachement à la paix, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali. Le chef de la diplomatie française devra en prélude à toute action dissiper les malentendus et donner des gages de la sincérité de son pays à accompagner le Mali dans cette passe difficile. Un tel préalable est d’autant plus nécessaire qu’il permettra d’harmoniser, d’une part la lecture française de la crise d’avec celle des autorités maliennes, et, d’autre part, d’avec celle de son homologue dela Coopération Henride Raincourt sur la question.
Les Maliens veulent bien croire aux bons offices français et, clairement définie, souhaitent même son intermédiation, dans les limites du respect de la souveraineté du Mali. Même s’ils ne sont pas dupes du jeu des influences et des positionnements géo- stratégiques exacerbés par la fragilisation en cours. Ils ne sont pas non plus ignorants des pressions qui, pour les mêmes raisons, ne manqueront pas de s’exercer, au nom de ses intérêts, à amener le Mali à signer l’accord bilatéral de réadmission, auquel, jusqu’ici, il s’est refusé, au nom des intérêts de sa diaspora dans l’hexagone.
Le nord a été transformé en un enjeu et la décision française de le classer dangereux avant l’heure a sans doute joué dans l’escalade d’aujourd’hui aggravée par les effets pervers du démantèlement du régime libyen dont les conséquences étaient prévisibles sur les pays sahéliens. Mais tout n’est pas sa faute, loin s’en faut. Il aurait été tout simplement souhaitable un accompagnement autre qui aurait atténué l’onde de choc.
Parce qu’ aujourd‘hui Aqmi a eu le temps d’essaimer, que le Sahara foisonne d’armes en tous genres, que le narco- trafic est devenu de jour en jour plus audacieux sans oublier cette pestilence odeur de pétrole, que l’implication sincère dela Franceà nos cotés ne doit souffrir d’aucune malice, d’aucun calcul, d’aucune condition. C’est cette France qui a contracté, avec nous plus qu’avec d’autres, une Dette de sang, qui doit nous assister. C’est sans doute ce que Juppé est venu assurer à Att. C’est sans doute ce qu’ATT exigera de lui et de son pays.
C’est dans ces conditions que se comprendra que la patrie des Droits de l’Homme veuille s’engager auprès de l’Union africaine, qui à travers son président Thomas Yayi Boni, avait annoncé « une grande conférence des Etats riverains du Sahel pour trouver une solution à la rébellion au Mali, et consolider l‘Etat malien dans son intégrité ».
La tournée africaine entamée par Alain Juppé, samedi 25 février l’a conduit au Bénin, au Burkina Faso et au Mali. Avec au programme des rencontres avec les Présidents béninois Thomas Boni Yayi, nouveau président en exercice de l’Union africaine, le Burkinabé Blaise Compaoré, et le malien Amadou Toumani Touré. Tous engagés dans la même dynamique de pays et auxquels Alain Juppé pourrait apporter un soutien de taille en ces temps ou d’autres fronts sont ouverts.
La Francedoit favoriser cette médiation algérienne, pour un cessez le feu, que tout le monde souhaite étant entendu que la guerre n’a jamais mis fin à la guerre!
B. Daou
S. El Moctar Kounta
Je pense que M. Jupé est plus sage lorsqu’il dit au journaliste de citer un exemple de paix dans le monde sans discuter avec son adversaire.
Peut être qu’il a tiré des leçons de ce qui s’est passé en Libye en 2011 où l’OTAN avec la France en tête a bricolé une résolution au nations unis pour massacrer le colonel Kadhafi en dépit des tentative de médiation de l’UA qui s’est heurte au raffut catégorique de la France de ramener les deux adversaires à la table de négociation. Donc avec la situation que la Libye connait aujourd’hui on ne peut parler de paix dans ce pays pour le moment.
Ensuite il ya le cas d’Irak qui sert aussi de leçons et réconforte notre cher ami dans sa sagesse.
Sinon autrement ces deux cas peuvent servir d’exemple pour répondre M. Jupé, donc à lui de faire son choix.
Waouh!!! il commence à intercepté nos commentaires ❗
Intercepté quoi es ce que tu es normal pour toi la liberté d’expression ce quoi intercepte ce que tu veut on nés des malien ici on pe dire ce qu’on pance de notre patrie et de notre chère maliba intercepté toi même et nous foutre la paix
Bonjour à tous.
La plupart des gens qui ont réagi à cet article ont bien compris.
Encore une fois la France essaie de nous prendre pour des naïfs, des manipulables.
Quand les rebelles ont tué nos militaires la France était contente elle n’a rien fait. Maintenant que nos vaillants ont commencé à repousser la rebellion, c’est en ce moment que les rebelles vont demander l’aide de la France qui ne peut pas les aider.La france a tellement de problèmes
Désolé je reviens
Juste pour dire à Alain, qu’il nous prend pour qui?????? Quand il dit au journaliste, je cite “est-ce que tu as jamais vu un cas où on ne peut pas faire la paix sans dialoguer avec son adversaire”. Quelque chose comme ça. Le mot adversaire n’a pas son sens ici, Mr.Jupé. Ensuite quelque part encore tu parles des bandits, de AQMI, des Terroristes, etc. 1. Ces gens là ne sont pas nos advesaires, mais des bandits. On ne traite pas avec un bandit, on ne traite pas avec un terroriste. Si tu reconnais déjà que ce sont des terroristes, ne parle plus encore de dialoguer. Ne soufle pas le chaud et le froid. Un bandit on l’arrête de gré ou de force, et le met hors d’état de nuire. Dialoguer avec eux, c’est s’assoir à la même table pour discuter. Cela veut dire déjà que tu lui accordes une certaine légitimité de ce qu’il est en train de dire ou de faire. Et que seulement vous avez des points de vue différents. Ces gens là sont des bandits de grands chemins, des trafiquants de drogue, des fainéants qui ne veulent vivre que du facile, sans effort.
2. Tu sais très bien que tu n’es pas sincère avec toi même avec ce langage que tu tiens. 3. On connait finalement trop le double ou le triple langage de la france, ton pays dans des genres de situation. Et la vérité de votre implication au côté des soits disants rébelles, ne se saura que des années après, lors que vous obtenez ce que vous souhaitez. MERDE.
A mon avis le President devait dire non a ce bonhomme qui croit qu’il peut ce comporter comme bon lui senble avec des pays respectable comme le notre.Il n’a meme pas honte de faire ce genre de declaration et après de ce ramener ici pour encore changer de language , ya pas de dignité ni d’honneur avec ses faut dirigeant on dirait.
VIVE LE MALI et que DIEU BENISSE LE PEUPLE MALIENS.
La France pense que nous sommes des bêtes ?
La négociation c’est fini. ATT fais très attention à la France, sinon ils vont te créer des problèmes.
L’armé du Mali surtout n’arrête pas de bombarder, continu toujours jusqu’à éliminer les derniers Bandits – terrorismes- escrocs de rebelles.
Encore une fois, une insulte de ATT au peuple malien. En cet état meurtri,la bonne chose serait de décliner cette visite. Ce n’est pas au Quai d’Orsay de Juppe que “MNLA” a été crée et agrée? Pire encore, l’objectif principal de ce voyage: il marche sur les corps d’une centaine de nos braves jeunes millitaires froidement abattus a auguel-hoc par ses proxys “MNLA”… pour reclamer la liberation de quelques six francais. Quel gachis! Il n’y a pas de limite a ce que ATT peut contribuer dans l’humiliation du peuple malien.
Mr le president ATT, je vous pose quelques questions:
– Croyez-vous un peu(seulement un peu)en Dieu?
– si oui.. croyez-vous qu’il est au moins plus puissant que la France (oui ou non!)?
– Si oui, pourquoi doit-on mettre la France a la place de Dieu?
– Que voulait-on sauver par cette prudence degoutante? En tout cas pas un peuple deja humilie et meutri. Il est temps qu’on juxtapose les valeurs des consequences pour choisir de notre preference!
-Etre tues sur le champ de bataille ou etre surpris,ligotes et executes?
– esclavage masque ou liberte durement-gagnee?
ATT il faut désinfecte le palais car ce type la sent mauvais. Qu’il aille au diable on n’a pas besoins d’une médiation : avec qui et pourquoi. Nous on ne négocie pas avec des terroristes et qui ont du sang malien sur leur main. Je demande a l’armée de continuer son boulot et pas de négociation ni de cessez le feu. Nous sommes en position de force alors maintenons la pression. A bas les traites, les ennemis du peuple, les terroristes au col blanc et vive l’armée Malienne vive le peuple. La lutte continue du courage ATT le peuple est avec vous dans ce noble combat.
Le Mali n’a que foutre de Alain JUPON… Qu’il aille se faire voir ailleurs répugnant et insolent.
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