Trois éléments des forces maliennes ont été tués cette semaine dans les régions de Ségou et de Tombouctou où la situation sécuritaire continue de se détériorer.
La dernière attaque s’est déroulée dans la nuit de mardi à mercredi. Des hommes armés non identifiés ont attaqué le poste militaire du village de Soumpi, à une dizaine de kilomètres de la ville de Niafunké, dans la région de Tombouctou. Bilan : deux soldats maliens tués, un autre blessé et au moins deux véhicules perdus.
e camions d’une société de construction des routes. La veille, lundi, deux autres attaques avaient été perpétrées à Dioro et Ouan dans la région de Ségou. Un gendarme malien avait été tué et deux autres blessés dans ces attaques. A Mopti également, une autre attaque a visé un véhicule de l’armée faisant deux blessés parmi les forces maliennes.
Abeïbara :
Des soldats, otages, tués ?
Le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans annonce la mort de onze militaires maliens qui étaient détenus en otage et 3 jihadistes au cours d’un raid des forces françaises de l’opération Barkhane intervenu la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 octobre à Abeïbara, dans la région de Kidal. Cette information intervient au moment où Barkhane annonce avoir neutralisé 15 terroristes dans la zone. Mais pour l’instant, les responsables de la force française ne souhaitent pas encore réagir sur cette affaire. A Bamako, les autorités gardent le silence sur cette information.
Ansongo :
Libération de deux otages
Deux agents de l’ONG Médecins sans frontières ont été libérés, le vendredi dernier. Ces deux Maliens avaient été enlevés le 20 octobre dernier dans la zone de Talataye à 60 km d’Ansongo. Selon le préfet du cercle d’Ansongo, les deux agents (un homme et une femme) ont retrouvé leurs familles grâce à l’implication des autorités administratives et de la société civile de la localité.
Par contre, aucune nouvelle du commandant de brigade de la gendarmerie de Guiré enlevé il y a quelques jours sur le tronçon Nara-Mourdiah.
Ir Ganda :
Pas de branche armée !
Les responsables de l’association Ir Ganda démentent la création d’une branche armée au sein de celle-ci. Selon eux, Ir ganda qui signifie “notre territoire” en langue sonhraï est créé pour sauvegarder la culture Songhoy, tout en préservant l’intégrité territoriale du Mali, la sécurité dans les régions du Nord, l’unité nationale et la cohésion nationale, indique-t-on.
La Rédaction