Ainsi les chefs d’Etat Goodluck Jonathan du Nigéria, Mahamadou Issoufou du Niger, Idriss Deby du Tchad, Boni Yayi du Bénin et Paul Biya du Cameroun, se sont, en une journée ardue, entendus sur ‘’ un plan global’’visant à déclencher une ‘’guerre totale’’ contre Boko Haram et tous ses suppôts.
François Hollande ravit l’initiative à l’UA
Hollande joue donc le médiateur dans cette crise socio-politique, ravissant même l’initiative à l’Union africaine de Dlamini Zuma, qui parait complètement dépassée. «Pas besoin pour la France de déployer des unités militaires, elles sont présentes dans la région», a tenu à rassurer le président François Hollande. Cependant, il est plutôt certain que son pays sera très utile dans la fourniture des renseignements indispensables à la localisation, au dépistage et à l’élaboration de plans concrets pour cette ‘’guerre déclarée à Boko Haram’’.
Chacun des participants à ce sommet s’est engagé, au cours de la conférence de presse qui a sanctionné les travaux de Paris, à coordonner leurs efforts, à partager les informations et les renseignements, à mutualiser leurs moyens, à déployer une surveillance synergique des frontières, afin de maximiser les résultats escomptés, pour retrouver les lycéennes d’abord, et pour frapper ensuite des coups importants contre Boko Haram.
De Paris donc à Kidal, la guerre déclarée, sera-t-elle tous azimuts ?
Tandis que les feux de la rampe de l’actualité n’étaient pas encore éteints sur le sommet de Paris, voilà que les séparatistes touaregs refaisaient parler d’eux ! En effet, de violents combats ont opposé ce week-end à Kidal, l’armée malienne à des hommes armés. Bilan : 36 morts, dont 8 militaires et 30 otages aux mains « de rebelles du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) appuyés de groupes terroristes », selon les autorités.
Le Premier ministre Moussa Mara a reconnu que le Mali était désormais « en guerre contre les terroristes touaregs » dont les éléments contrôleraient toujours le gouvernorat, après que les soldats maliens aient pu reprendre les autres édifices administratifs qui étaient tombés entre les mains des insurgés.
Ces affrontements armés montrent bien que le MNLA n’a rien perdu de ses capacités de nuisance, et que la « tolérance » française à l’égard de cette organisation lui aurait même permis de reconstituer ses forces pour faire face à de nouveaux combats, d’où qu’ils viennent.
Que veut le MNLA ?
En ressortant du bois, au moment même, où la communauté internationale réunie – les Américains et les Britanniques étaient représentés – à Paris cherche les voies moyens pour traquer, voire éliminer la secte Boko Haram, que veut le MNLA ,
Veut-il faire de la diversion, pour ouvrir un nouveau front ?
Ou veut-il vraiment montrer ses muscles pour faire comprendre au gouvernement malien que la paix est loin d’être revenue dans le pays ?
En tout cas, cette sortie armée du MLNA et de ses complices vient rappeler aux autorités maliennes empêtrées dans l’achat d’un nouvel aéronef, que leurs priorités devraient être ailleurs que ces dépenses de luxe !
De Paris donc à Kidal, la guerre déclarée, sera-t-elle tous azimuts ?
Maria de BABIA pour GuineeConakry.info
LA COMPLICITÉ DE LA FRANCE AVEC LES TERRORISTES DU MNLA NE FAIT PLUS DE DOUTE LA FRANCE EST INTERVENUE AU MALI JUSTE POUR LA LIBÉRATION DES SES OTAGES ET POUR OBTENIR LA SIGNATURE DUNE COOPÉRATION MILITAIRE POUR S’INSTALLE ET RENFORCER LE MNLA DONC PAS DE SIGNATURE TANT QUE KIDAL RESTE OCCUPER PAR LE FRANMNLA
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