Au Nigéria, pour éviter l’accentuation des conflits entre éleveurs et agriculteurs, l’International Crisis group exhorte les autorités étatiques à accélérer la mise en œuvre du plan national de transformation de l’élevage.
« La violence alimentée par la dégradation de l’environnement et la concurrence pour la terre a aggravé les tensions de longue date dans les régions du nord et du centre du pays [Niger ndlr] », a indiqué l’international Crisis group dans un nouveau rapport publié le 4 mai 2021.
En 2018, à la suite d’une vague d’effusion de sang, le gouvernement fédéral nigérian avaitlancé un vaste chantier de réformes pour le secteur de l’élevage. L’administration du président Muhammadou Buhari avait lancé en 2019, un plan national de transformation de l’élevage sur dix ans. Ce plan, approuvé par le Conseil économique national en janvier 2019, avait pour objectif de « limiter les mouvements de bétail, stimuler la production animale et apaiser le conflit meurtrier entre éleveurs et agriculteurs dans le pays ».
« Sile plan échoue… »
Selon les remarques de l’International Crisis group, ce plan est confronté à de nombreux défis, dont surtout l’absence d’un leadership politique adéquat, « des perceptions erronées de la population sur son objectif, des contraintes budgétaires aggravées par la pandémie du COVID-19, un manque de personnel ayant l’expertise pour la mener à bien et une insécurité généralisée ».
Toutefois, cette organisation indépendante qui s’emploie à prévenir les guerres et à élaborer des politiques qui bâtiront un monde plus pacifique estime que « sile plan échoue [ndlr], la violence entre éleveurs et agriculteurs pourrait s’intensifier ». Parce que ce plan encourage les pasteurs à passer « à l’élevage et à d’autres systèmes de production animale sédentaire ». Cette modernisation de l’élevage constitue aux yeux de l’International Crisis group une condition sine qua non pour la résolution du « conflit entre éleveurs et agriculteurs, qui menace la stabilité politique et la sécurité alimentaire du Nigéria ».
« Les autorités fédérales et étatiques devront agir rapidement »
Pour que l’adoption de ce plan ne soit pas de l’argent jeté par la fenêtre et aussi pour parvenir à estomper le conflit entre éleveurs et agriculteurs au Nigéria, le Crisis group exhorte les autorités du paysà« travailler avec les donateurs et les investisseurs pour combler les déficits de financement et renforcer les capacités de mise en œuvre ». Aussi doivent-elles travailler à « faire connaître le plan et gagner le soutien des éleveurs et des agriculteurs ». En plus de tous ces aspects, la promulgation du plan doit tenir compte de « l’impact projeté du changement climatique et également développer une stratégie pour faire face aux éleveurs migrateurs non nigérians ».
« À l’heure des élections de 2023, les autorités fédérales et étatiques devront agir rapidement pour faire une marque visible, de peur que le travail qu’elles ont accompli pour créer ce moment d’opportunité ne soit perdu », alerte le Crisis group.
Fousseni Togola
Source : https://saheltribune.com
FAAROHW, ce sont les eleveurs qui doivent sortir de leur facon traditionnelle de faire l’elevage car les terres ne les appartiennent pas donc ils doivent regarder ce que les paysans Espagnols, Hollandais, Russes, italiens ou Francais font pour changer en regardant la qualite au lieu de la quantite. Une vache Hollandaise produit plus de lait que 4 vaches des peuls de Kano ou Kadune ou Macina ou Nioro du Sahel ou de Madina Alheri. C’est la meme chose quand a la viande. Alors ils doivent arreter de transgresser les terres des agriculteurs ce qui reduit le rendement de leurs terres et souvent leurs recoltes sont meme detruites
OUI, TU AS RAISON, MAIS MOI JE SUGGERE AUX PAYSANS MALIENS D ELARGIR LEURS ACTIVITEES A’ L ELEVAGE POUR SE PASSER DU LAIT ET DE LA VIANDE DES FAUX ‘NOMADES’ QUI DETRUISENT LEURS RECOLTES!
🙂 HAMADY MON COUSIN DOIT DIMINUER SON ARROGANCE, SINON!! HEIN HEIN!! 🙂
🙂 FAAROHW, LE NOMADE C EST QUEQU’ UN DU NOME, LE NOME EST LE NOM, LE NOM C EST L APPELATION DE LA TERRE DE PROVENANCE, LES TERRES OU REGIONS DE KEMTH SONT DES NOMES! UN NOMADE EST UN SEDENTAIRE QUI VIT DANS UN NOME. NAAMOU, DJAAMOU, DJAAMANA, LIT A L ENVERS ‘NAAMADA” A CAUSE DES SCRIPTS DE DROITE A GAUCHE! 🙂
DIALOGUES:
-MADOU!!!
– HAAN!!
-ZANKA!!!
-HUN!!!
🙂 QUFAAROHW SONT LES VRAIS NOMADES, NOMADES SONT SEDENTAIRES PAS DES BOUGOUTROU-BOUGOUDJENSEHW !! 🙂
-MAHAMADOU!!!
-NAAMOU!!!
This is another condition that lack of resolving action by Nigeria’s s government demonstrate it’s leaders do not care enough. Not caring enough to do right thing appear to be disease held by leadership in Negroid Africa.
With global warming being as it is we should be moving toward more vegetable farming plus less costly meat production . Transformation need be rapidly carried out plus Negroid leaders in Africa know it. Rapid fulfillment of transformation need will allow sufficient attention to be given to inland desalination leading from oceans to inland Africa plus production of electrical energy by solar plus wind fields. Thereof is facilitation of building of modern living communities. No one but us will do this for us in way we need it done to survive with modern living plus security.
Will Nigeria do it?
Henry Author Price Jr aka Kankan
🙂 JE PENSE QUE LES SEDENTAIRES DOIVENT IMPERATIVEMENT COMMENCER A FAIRE DE L ELEVAGE SEDENTAIRE ET S ARMER POUR DEFENDRE LEURS TERRES DE MANIERES TRES EFFECTIVES ET CONVAINCANTES! 🙂
FAAROHW
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