Au moins 37 civils, dont une dizaine de femmes et d’enfants, ont été tués, lundi, dans l’ouest du Niger, lors de l’attaque par des jihadistes présumés d’un village de la région de Tillabéri, proche du Mali, ont indiqué des sources locales à l’AFP.
Une nouvelle attaque meurtrière dans la zone “des trois frontières”. Des jihadistes présumés ont tué au moins 37 civils, dont une dizaine de femmes et d’enfants, lors de l’attaque, lundi, d’un village nigérien de la région de Tillabéri, proche du Mali, ont indiqué, mardi 17 août, des sources locales à l’AFP.
“L’attaque a eu lieu à Darey-Daye vers 15 h (14 h GMT)”, lundi, “par des hommes armés venus à moto” qui ont tiré “sur des gens en train de cultiver leurs champs”, a déclaré un élu local, en précisant que “le bilan est lourd : il y a eu 37 morts dont quatre femmes et treize mineurs”. Quatre femmes ont également été blessées, a-t-il dit.
Un journaliste de la région a confirmé cette attaque qu’il a décrite “comme très sanglante”. “Ils ont trouvé les victimes dans leurs champs et ils ont tiré sur tout ce qui bougeait”, a-t-il affirmé.
Le 15 mars, des jihadistes présumés avaient massacré 66 personnes au total lors d’attaques contre Darey-Daye et contre des véhicules qui rentraient du grand marché hebdomadaire de Banibangou.
Depuis le début de l’année, des jihadistes présumés multiplient les assauts sanglants contre des civils dans le département de Banibangou, une zone enclavée dans le nord-est de la région de Tillabéri, située dans la zone dite des “trois frontières” entre Niger, Burkina Faso et Mali.
Cette zone est le théâtre depuis des années d’actions sanglantes de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique (EI) commises contre des civils et des militaires.
Au moins 420 civils tués depuis début 2021, selon HRW
Depuis le début de la saison des pluies en juin, les attaques visent surtout des civils travaillant dans les champs.
Le 9 août, “des individus armés” avaient attaqué “des populations travaillant dans un champ” du village de Falanzandan, dans le même département de Banibangou, tuant 15 personnes et en blessant deux autres, selon le ministère nigérien de l’Intérieur.
Le 25 juillet, 14 civils avaient été tués dans le village de Wiyé, et trois jours plus tard, le 28 juillet, 19 personnes avaient été massacrées dans le village de Dèye Koukou, toujours dans ce département de Banibangou, selon les autorités.
Comme lors de l’attaque de lundi, les assaillants étaient venus à moto et certaines victimes avaient été froidement abattues, selon des témoins.
Human Rights Watch (HRW) a estimé la semaine dernière à plus de 420 le nombre de civils tués depuis le début de l’année dans l’ouest du Niger, dans des attaques menées par des groupes jihadistes, qui ont également contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir de chez eux.
Avec AFP
MERDE !!!! MERDE!!!!! et MERDE !!!!!!!
IL FAUT ACQUERIR DES MOYENS AERIENS CONSEQUENTS EN URGENCE POUR LE G5 SAHEL !!!!!!
LES USA DOIVENT LAISSER NOTRE AVION VENIR AU MALI ON A TOUT PAYE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Armée : Le deuxième avion tactique Airbus Casa C295 toujours pas livré
Selon le responsable de la Direction de l’information et des Relations publiques de l’Armée (DIRPA), le colonel Souleymane Dembélé, le Mali devrait réceptionner le deuxième avion tactique Airbus Casa C295 le 6 août dernier. Cette information a été donnée lors d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de sa structure, ce jeudi 12 août 2021. La question qui taraude les esprits est qui bloque le processus de livraison ?
Sans plus de détails, le Directeur de la DIRPA a déclaré que l’opération est bloquée en raison du refus d’un pays constructeur de Airbus de donner son accord pour l’exportation de sa licence. D’autres sources non officielles indiquent que ce sont les Etats Unis d’Amérique qui s’opposent à cette livraison.
Pour rappel, en décembre 2020, l’Armée malienne avait décidé de renforcer ses capacités opérationnelles avec la commande d’un deuxième avion tactique Airbus Casa C295. Cet avion militaire de transport tactique, fabriqué par Airbus Défense et Space, devrait servir à renforcer les capacités de déploiement de l’Armée malienne, notamment dans le nord du pays où sévissent plusieurs groupes armés depuis 2012. Sa livraison était prévue pour août 2021, mais, plus d’un an après la commande, l’appareil n’est toujours pas là.
‘’Le premier Casa acquis en 2016 avait eu un grand apport dans les liens entre le sud et le nord. De 2016 jusqu’à l’envoi de l’avion en novembre 2020 en Espagne, l’avion, dit-il, a eu à transporter plus de 50 000 passagers dont 75% constitués de personnel civil. En 2019, le constructeur Airbus était venu au Mali pour s’enquérir de l’état de l’avion et ce que les forces armées sont en train de faire avec l’avion. Au terme de cette visite, les experts de Airbus ont affirmé que ce que les FAMa ont fait avec cet avion eux- mêmes n’étaient pas parvenus à faire’’, ajoute le Directeur de la DIRPA.
Il n’a pas manqué d’évoquer le rôle combien important de cet appareil qui va sans nul doute révolutionner le transport des équipements, les populations et autres matériels lourds, notamment électriques, pour les besoins des populations du nord et du centre.
Selon le responsable de la DIRPA, les procédures ont été lancées depuis 2020 par les nouvelles autorités. Et pour une des rares fois, le Mali, de l’avis du colonel, s’est entièrement acquitté de tout ce qu’il devrait faire dans le cadre de l’acquisition de cet appareil. D’ailleurs, a-t-il fait savoir, le dernier paiement a été fait au mois de juin 2021 et l’avion devrait être là le 6 août dernier. «ll devrait quitter l’Espagne le 4 août 21 pour être à Bamako le 6 août », précise le colonel Souleymane Dembélé. Malheureusement, jusqu’à la date de cette conférence de presse, l’appareil n’a jamais atterri sur le tarmac de l’aéroport international Président Modibo Keïta de Bamako Sénou.
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