Pour Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali, « il est urgent de réviser le compromis signé en 2015 ».
Depuis plus de sept ans, l’armée française combat au Mali des bandes djihadistes qui contrôlaient le nord du pays en 2012. Et voici cinq ans qu’un accord issu d’une négociation à Alger avec une partie des groupes armés est censé ramener la sécurité dans la région avec l’appui de trois forces : les 12 000 casques bleus des Nations unies, les 5 100 hommes de la force offensive française « Barkhane », et la Force conjointe du G5 Sahel d’environ 5 000 soldats africains. Cependant, la situation n’a cessé d’empirer, l’insécurité s’étant même étendue à de nouveaux territoires. Il y a de quoi s’interroger sur les remèdes apportés.
Pourquoi l’accord de 2015, toujours en cours d’application, n’a-t-il pas ramené « la paix et la réconciliation au Mali », comme le promettait son intitulé ? Est-ce le résultat d’une inadéquation profonde entre les méthodes militaires et l’aide apportée ? La gouvernance locale est-elle en cause ? Ou est-ce l’accord lui-même qui pose problème ?
L’idée reçue est qu’une application plus volontariste, par Bamako, du compromis signé en 2015 améliorerait grandement la situation. C’est même devenu une idée fixe de la diplomatie française et onusienne, d’autant que sa mise en œuvre accuse de nombreux retards. Pourtant, il devient de plus en plus évident, comme nous allons le préciser, que l’accord crée plus de problèmes qu’il n’en a réglés.
« Syndicalisme de la kalachnikov »
Pour commencer, le texte prévoit que les groupes armés signataires, placés au même niveau que le gouvernement, bénéficient d’une impunité totale, malgré leur rébellion et les exactions commises. Cette disposition a encouragé les autres factions touaregs restées loyales à l’État malien et les communautés non touaregs à se venger, en se faisant justice elles-mêmes.
L’impunité s’est également doublée d’avantages divers, et notamment la nomination à des postes de dirigeants et à des promesses d’intégration dans la fonction publique. Ce « syndicalisme de la kalachnikov » a fait des jaloux. Peuls et Songhaï, majoritaires, ont compris qu’ils avaient tout intérêt à prendre les armes pour obtenir des gratifications dans une région de chômage de masse.
Mais un autre facteur a considérablement alimenté l’insécurité : le désarmement différé des groupes signataires. Prévu comme l’aboutissement final d’un interminable marchandage, il a favorisé l’apparition, au nom de l’autodéfense, de nombreuses milices tribales ou ethniques, en plus des milices touaregs. Certaines se sont rapprochées des djihadistes pour se procurer des armes, d’autres simplement pour se protéger et parce que des raisons de solidarité communautaire pèsent plus que la distinction occidentale « laïcs-djihadistes ».
La situation est d’autant plus problématique que l’accord d’Alger ne traite pas, pour l’avenir, les causes véritables de la rébellion du nord. À l’origine de la révolte de 2012, il y a l’opposition entre des Touareg nobles Ifoghas et le « tiers État » des Touaregs tributaires, les Imghads. Le séparatisme des premiers résulte de la remise en question de leur autorité par les seconds. La démocratisation du Mali donne en effet progressivement le pouvoir aux Imghads majoritaires. Le séparatisme des Ifoghas, visait à maintenir leur pouvoir féodal et des trafics divers. En réaction, les Imghads, vassaux, ont formé leur propre groupe armé pro-Bamako. Une majorité de Touareg s’est déclarée loyaliste.
Le compromis de 2015 a accordé des faveurs majeures aux leaders de groupes rebelles dont la seule légitimité est la détention d’armes. Selon l’ancien Premier ministre du Mali, Moussa Mara, « l’une des conséquences de ces faveurs s’illustre dans l’exclusion de fait des autres composantes des sociétés civiles du nord et l’acceptation de la caporalisation de celles-ci par les groupes armés. On encourage ainsi la détention d’armes comme seul critère de représentativité… Nous avons progressivement mis les cinq régions du nord sous la coupe des groupes armés. Ceux-ci parviennent ainsi à obtenir pacifiquement ce qu’ils n’ont pu conquérir par la force. »
Avantages indus aux milices
Par ailleurs, l’opération « Serval », qui cherchait des alliés sur le terrain en 2013 pour combattre les djihadistes, s’est appuyée sur la milice des Ifoghas. En soutenant ainsi les séparatistes armés et en leur offrant même la ville de Kidal, au grand dam de Bamako, les Français ont commis une erreur lourde de conséquences et suscité l’indignation des populations maliennes qui suspecte désormais Paris de favoriser la partition du Mali. L’occasion a été manquée par la France en 2013 de désarmer ou de neutraliser tous les groupes armés sans distinction pour faire respecter le monopole de la force par un État démocratique. Il aurait alors fallu aussi traiter les doléances spécifiques des Ifoghas (leur reconnaître certains privilèges) ainsi que les droits du « tiers État », c’est-à-dire des Imghads et des anciens esclaves Bella.
Enfin, le pari de l’accord d’Alger était d’ignorer les groupes djihadistes, espérant les marginaliser, et de considérer les seuls séparatistes comme des interlocuteurs politiques. Il aurait pourtant fallu traiter le cas particulier d’Iyad Ag-Ghali, qui n’était pas encore le chef terroriste irrécupérable qu’il est devenu. Il était naïf d’ignorer son pouvoir chez les Ifoghas, dont le groupe dominant est devenu le Haut Conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA), islamiste, sorte de branche politique de l’ancien mouvement terroriste Ansar Eddine d’Iyad.
Les erreurs se paient cher. Aujourd’hui, personne n’a réellement intérêt à l’application complète de l’accord d’Alger. Les groupes armés n’ont rien à gagner à un désarmement et à des élections libres qui entérineraient leur disparition comme minoritaires armés. Quant aux autorités maliennes, elles ont au moins quatre raisons de laisser traîner : l’impopularité d’un compromis qui accorde des avantages indus aux milices, le cessez-le-feu déjà obtenu vis-à-vis de l’armée nationale, l’objection de l’armée professionnelle à intégrer les ex-rebelles qu’elle considère comme des traîtres et enfin la reconnaissance d’une partition du pays.
Il est donc urgent de réviser l’accord signé en 2015 en redonnant la primauté à l’État, en associant les diverses composantes de la nation malienne, sans pression extérieure d’acteurs bien intentionnés mais ignorant la complexité locale.
Nicolas Normand, ministre plénipotentiaire honoraire, ancien ambassadeur de France au Mali, au Congo et au Sénégal, auteur du Grand Livre de l’Afrique, Eyrolles, 2019.
Sangare souviens-toi que l’armee de l’AZAWAd a battu triomphallement l’armee de Boua le ventru IBK le Mande naloman keba ani Mande Zonkeba dans la guerre provoquee par le petit amateur Moussa Joseph. Apres pour calmer le jeu et capituler, il a fait appel au president Mauritanien pour venir l’aider et de cette aide est sortie cette idee d’accords d’Alger. Que veux-tu? Boua le ventru IBK a ete a la source de notre defaite militaire humiliante a Kidal et il a mis le Mali a genoux devant l’Azawad qui a negotie en vainqueur a Alger et Boua le ventru IBK en vaincu avec sa queue entre ses jambes!
LA FRANCE A AU MALI LES MEMES BUTS QUE LES DJIHADISTES ARABO-MUSULMANS, ILS COLLABORENT, LES PEULHS, IDIOTS QUE NOUS SOMMES, SONT LES VICTIMES ET DES FRANCAIS ET DES ARABES!
LA FRANCE A AU MALI LES MEMES BUTS QUE LES DJIHADISTES ARABO-MUSULMANS, ILS COLLABORENT, LES PEULHS, IDIOTS QUE NOUS SOMMES, SONT LES VICTIMES ET DES FRANCAIS ET DES ARABES!
Tout porte à croire qu’il n’y a ni jihadistes,ni séparatistes en face de l’Etat du Mali,mais la France.
LES JIHADISTES,LES SÉPARATISTES,L’ACCORD D’ALGER,MÊME LA MINUSMA SONT LES INSTRUMENTS DE DIVISION DE L’ÉTAT DU MALI.
Nos parents touaregs des ifoghas ne pouvaient pas avoir meilleur allié à la tête de l’Etat du Mali qu’ AMADOU TOUMANI TOURÉ.
Il a tout accepté d’eux malgré les pressions fortes des hommes politiques dont IBRAHIM BOUBACAR KEITA dont on sait maintenant que ces critiques étaient purement hypocrites.
Les jihadistes étaient ses amis avec lesquels il a collaboré pacifiquement de 2003 à 2011 comme s’apprêtent à faire les ÉTATS UNIS D’AMÉRIQUE avec les Talibans.
ATT a répété à plusieurs fois qu’il ne faut pas engager un combat militaire contre ces gens sans y associé L’ALGÉRIE.
Je fais parti de ceux qui ont sévèrement critiqué ATT pour son choix de traitement des jihadistes installés au Nord du Mali.
QU’EST CE QUI S’EST PASSÉ POUR QUE CE BEAU MONDE SE RETOURNE CONTRE LUI?
A t’il mis fin à cet accord tacite de non agression depuis 2003?
A t’il refusé de négocier avec les SÉPARATISTES?
Le constat est fait que la cellule de communication des séparatistes était hébergée à Paris.
L’actuel ministre des sports et de la jeunesse l’a brillamment animé.
Les déclarations des différents ministres français des affaires étrangères depuis 2012 montrent que la France supporte les SÉPARATISTES.
Qu’ elle décide d’empêcher L’ARMÉE MALIENNE de s’installer à KIDAL est plus une stratégie murie qu’une tentative de chercher “des alliés sur le terrain en 2013 pour combattre les jihadistes”.
S’il y a “erreur lourde”,c’est d’avoir pensé qu’avec les seuls séparatistes,elle peut atteindre son objectif de diviser le Mali.
C’est encore sous l’égide de la france qu’une partie des combattants D’IYAD AG GHALY l’a abandonné pour former une coalition avec le MNLA créé en France.
Ces éléments montrent que la France a manipulé pour faire révolter les amis D’ATT.
IL Y AVAIT BEL ET BIEN UNE COALITION JIHADO-SEPARATISTE CONDUITE PAR LA FRANCE À PARTIR DE LA LIBYE AFIN D’OCCUPER LES DEUX TIERS DU TERRITOIRE NATIONAL.
Tant que le MNLA était avec les jihadistes pendant que les deux tiers du territoire sont occupés la france n’a jamais parlé de terroristes.
C’est quand le MNLA a été chassé que la France a commencé à parler,à intervenir avant même l’autorisation de DIONKOUNDA TRAORÉ.
IYAD AG GHALY A REFUSÉ LA DIVISION DU MALI SACHANT QU’ ELLE EST SUSCITÉE PAR LA FRANCE.
On peut naturellement imaginer qu’il est soutenu par L’ALGÉRIE qui ne veut pas de troupes françaises à ses frontières.
On peut aussi imaginer que la France ayant besoin de la neutralité de l’Etat Algérien ait évité de toucher à IYAG AG GHALY pendant son intervention à KONNA sachant qu’il est plus un agent du service secret algérien qu’un jihadiste.
L’Algérie fait avec IYAG AG GHALY ce qu’ ATT a fait avec ses jihadistes au Nord du Mali c’est à dire les amadouer pour les éviter de s’en prendre à son pays.
ATT est allé jusqu’à être intermédiaire dans la libération des otages pour satisfaire ses amis.
Algérie a adopté la même tactique pour éviter qu’ IYAD AG GHALY soit aux côtés des jihadistes contre son pays.
C’est pourquoi la france est isolée n’ayant comme seule solution l’application de L’ACCORD D’ALGER qui lui permet de se ranger du côté de l’Etat du Mali contre les jihadistes car actuellement elle agit contre l’Etat du Mali pour l’obliger à appliquer L’ACCORD D’ALGER intégralement en suscitant l’insécurité.
Elle a bien dit par la bouche d’un de ses généraux à la retraite que si les maliens veulent la sécurité ils doivent appliquer L’ACCORD D’ALGER.
Cette déclaration est conforme à la situation sur le terrain où L’ARMÉE MALIENNE est abandonnée seule à se défendre malgré la présence des forces étrangères qui peuvent apporter l’appui aérien.
ON NE VOIT PAS L’UTILITÉ DES FORCES ÉTRANGÈRES,SI ELLES N’APPORTENT PAS UN SOUTIEN AÉRIEN À L’ARMÉE MALIENNE PENDANT QU’ELLE EST ATTAQUÉE.
Qu’elles interviennent donne l’impression que L’ARMÉE MALIENNE est capable de sécuriser son territoire provoquant le départ de L’ARMÉE FRANÇAISE.
Elle est arrivée pour rester sécuriser le nouvel ÉTAT qui doit s’appeler AZAWAD.
L’ARMÉE MALIENNE ne sera réellement aidée par l’autorisation donnée aux laquais installés au sommet de l’Etat de restructurer l’outil de défense en sanctionnant les fossoyeurs que si la france est sûre que son ARMÉE est installée pour longtemps comme l’espèrent ses officiels par “la france est là pour longtemps car le terrorisme ne se combat pas du jour au lendemain”
La sûreté est liée à l’autonomie de L’AZAWAD ensuite son indépendance.
C’est L’AZAWAD qui va obliger L’ARMÉE FRANÇAISE à rester pour se sécuriser contre ses voisins comme on le constate au Moyen-Orient contre la manace iranienne.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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Mais c’est tres simple quand le Mali negotiait a Alger, Boua le ventru IBK avait la queue entre les jambes apres la defaite militaire humiliante du Mali a Kidal devant les rebels. Alors c’est une victoire militaire eclatante pour les rebels qui ont dicte tout ce qu’ils veulaient dans ces accords. Il ne faut s’attendre a aucune solution veritable ici pour le Mali!
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