Négociations Touaregs-Etat malien: accord officiellement signé à Ouagadougou

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Les leaders touaregs attendent le début des négociations, à Ouagadougou, le 7 juin 2013. AFP
Les leaders touaregs attendent le début des négociations, à Ouagadougou, le 7 juin 2013.
AFP

Après onze jours de négociations, les autorités de transition de Bamako et les groupes touaregs du nord ont paraphé ce mardi 18 juin un texte intitulé « Accord préliminaire à l’élection présidentielle aux pourparlers inclusifs de paix au Mali ». Objectif : permettre un retour de l’Etat dans le nord, tout en considérant les revendications des groupes qui tiennent la zone.

L’objectif principal de cet accord est indiqué dès l’article premier : permettre l’organisation de l’élection présidentielle à Kidal et dans toutes les régions du nord. Pour y arriver, les deux camps acceptent, au sein d’une commission mixte, de travailler dès la signature du texte au retour de l’armée et de l’administration.

 

 

Le processus prévoit un cessez-le-feu immédiat, un cantonnement des combattants du nord du pays et un redéploiement des forces de sécurité du Mali dans la zone. Le tout sous l’encadrement de la Minusma et de la force française Serval, afin d’éviter le moindre débordement.

 

 

Dans un premier temps, la commission mixte pourrait décider du retour de gendarmes, de médecins mais surtout de membres de l’administration capables d’organiser l’élection présidentielle. Car le temps presse : le premier tour est toujours prévu le 28 juillet.

 

 

En contrepartie, les autorités de transition de Bamako s’engagent sur la seconde phase de l’accord. Soixante jours après son élection, le nouveau président du Mali aura la lourde tâche d’organiser des pourparlers de paix plus consistants, notamment pour définir le statut administratif de l’Azawad et les stratégies de développement de la zone.

 

 

Pour obliger les deux camps à tenir leurs engagements, l’ensemble de ce long processus qui s’engage sera encadré et suivi de près par les Nations unies.

 

Par RFI

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4 COMMENTAIRES

  1. L’histoire retient toujours les grands hommes, mais les opportunistes à la peau dure passent toujours au Moulinex de la grande Oubliette de l’histoire.

    Charles De Gaulle a fait l’appel du 18 juin 1940 pour récupérer sa patrie du pire régime crapule de l’histoire de ce monde, Tieblé Dramé, c’est à dire le DRAME personnifié en “L’Homme Rouge”, inventa les Accords du 18 juin 2013 pour vendre son pays à vil prix à des crapules sans vergogne.

    73 ans ont suffit à l’histoire pour avoir le grand écart entre un Homme d’exception qui a redonné à la France sa grandeur et sa dignité, le Général De Gaulle, et un Homme infiniment petit, Tièble Dramé, qui a ôté à son pays le Mali, sa grandeur et sa dignité.

    Le crime parfait pour le peuple malien poignardé dans son dos par son fils incrédule qui a navigué entre l’Unem et PARENA, pour se parrainer lui même, en passant par l’Ams-Unem, le CNID Faso Yiriwa ton, avant de terminer sous les fauteuils ensanglantés de Blaise Compaoré, ne sera parfait si ce Matamore du microsome politique malien ne vient pas assurer le service après-vente de son œuvre Rolls Royce, sertie Diamant et émeraude.

    Non AGUELHOC et ses plus de 100 soldats ligotés et égorgés comme des moutons de Tabaski en janvier 2012 par ces spadassins du Mnla, n’ont pas suffit!

    Non le viol collectif en série des jeunes filles mineures de race noire, entre avril 2012 et maintenant par cette même bande crapule du Mnla, n’a pas suffit.

    Non la destruction des Mausolés millénaires d’une valeur patrimoniale inestimable pour l’humanité toute entière, vestige de la présence negro africaine multi millénaire au nord du Mali , par la coalition du mal Mnlaqmi, n’a pas suffit.

    Encore moins les outrages au drapeau malien, le complot contre l’armée malienne avec réintégration des bandits armés en son sein, vol de son matériel militaire et désertions de masse de ses mêmes bandits armés pour ensuite venir égorger nos soldats dans nos garnisons, les vols du bétail, les pillages des administrations, des commerces, des banques, les saccages des bâtiments publics et privés, les squats des camps militaires, des aéroports, les meurtres à bout portant de citoyens maliens, les agressions à mains armées des citoyens maliens, les vols de véhicules et de motocyclettes, les exactions multiformes sur des citoyens maliens (amputations, lapidations, flagellations et humiliations de toutes sortes…), les violences contre les symboles de l’état malien, l’introduction frauduleuse sur le territoire du Mali souverain avec armes de guerre volées au peuple frère de la Libye, les calomnies de toute sorte contre l’état malien et la nation malienne sur Internet et sur les médias internationaux par la racaille Mnla, etc. Etc

    Le peuple malien mille fois trahi pas ses propres enfants, gémissait déjà d’attaques de toute sorte quand ATT et son régime Vagabond recevaient ses crapules du Mnla, et leur offraient argent et vivre pour les CANTONNER et non les DÉSARMER.

    Maintenant après le CRIME PARFAIT du matamore TIEBLÉ, ce même peuple est désormais en COMA MÉTABOLIQUE pour avoir ACTER et officialiser ce CANTONNEMENT des bandits armés de grands chemins bon pour nos tribunaux.

    Le président Modibo Keïta avait pourtant fondé un espoir fou en ce pays que nous chérissons mes chers frères en disant le 22 septembre 1960 que le mot “Mali sonnera comme un GONG”.

    Il ne pouvait jamais s’imaginer qu’à l’espace de moins de 53 ans un fils du pays, puisse vendre Kidal à des aventuriers sans scrupules au moyens d’un Accord d’impunité et de création de zone de non droit en république du Mali ironiquement appellé AZAWAD ou AZAWAWA pour faire de l’ombre à la présence negro africaine multi millénaire au nord du Mali et particulièrement à Kidal.

    Kidal qui a vu mourir à petit feu Modibo Keita alors détenu par une autre race de maliens apatrides de la nullité crasse, tout un symbole.

    Repose en paix le président Modibo Keita, et je te promets qu’il existe encore de rarissime patriotes maliens qui reprendront le flambeau derrière toi.

    Je te le promets!

  2. Souvent je me pose beaucoup de questions en lisant les informations de RFI sur la crise malienne. C’est quand même étonnant de constater que les articles de RFI et l’AFP n’ont pas la même portée sur le commentaire des termes de l’accord signé.
    Une chose est sûre s’il est stipulé dans l’accord de OUAGA que les parties “Gouvernement du MALI et groupes armés” s’engagent à définir:” le statut administratif de l’Azawad et les stratégies de développement de la zone”; alors les maliens doivent manifester dès demain pour bouter ces dirigeants incompétents à la tête du PAYS.
    C’est ce qu’on peut appeler: ” Victoire du Satan sur un saint”.
    Que Dieu nous en préserve!

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