Négociations Gouvernement-groupes armés à Ouagadougou : La médiation dans la droite ligne de la feuille de route

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Après avoir vécu la crise politique et sécuritaire que notre pays a connue en 2012, et alors que tout est mis en œuvre par les autorités maliennes de concert avec la communauté internationale, pour nous en sortir, l’heure est à l’unité d’actions de tous les Maliens, pour soutenir cet élan de reconstruction nationale. Le Mali a des défis urgents à relever et qui sont relatifs au redéploiement de l’armée et de l’administration dans les régions du nord y compris à Kidal, pour réunir les conditions d’une élection libre et transparente sur toute l’étendue du territoire, afin que des autorités légitimes élues prennent en charge toutes les questions liées au nord et au développement de l’ensemble du pays.

Mnla BassoleC’est l’effort conjugué de tous les patriotes maliens, au bénéfice du consensus international, pour soutenir les négociations en cours à Ouagadougou, qui doit prévaloir aujourd’hui et se manifester sans faille. Pendant que le Mali tangue, ceux qui ont d’autres agendas doivent s’aviser, ce n’est pas le moment des agitations stériles.

Bamako et le projet d’accord de Ouaga    
Ceux de nos compatriotes qui appellent à manifester contre les négociations en cours à Ouagadougou doivent savoir que ce dialogue inter-maliens et inclusif ne vise pas autre chose que la sauvegarde de l’intégrité territoriale, la paix et la sécurité, toutes choses qui passent par le redéploiement de l’armée et de l’administration au nord Mali, et surtout à Kidal, le bon déroulement des élections. « Ces négociations à Ouagadougou ne visent pas à bâcler un accord pour brader le pays. Ceux qui veulent manifester à Bamako contre les négociations à Ouagadougou ne sont pas plus patriotes que nous », a déclaré un membre de la délégation malienne à Ouagadougou. Le transport des négociations à Bamako, réalisé par le chef de la délégation gouvernementale Tiebilé Dramé, (l’émissaire du président de la République pour négocier avec les groupes armés) traduit le sens élevé des responsabilités et l’intérêt accordé à la question par la médiation malienne et les hautes autorités du pays. Ce transport des négociations à Bamako a donné l’occasion aux autorités maliennes de resserrer leur rang et de travailler avec la médiation internationale, pendant six heures d’affilé sur le projet d’accord.

Retour des vieux démons      
Ceux qui appellent à manifester contre la signature d’un accord veulent que l’armée rentre à Kidal en faisant la guerre. L’objectif est certes le même : reprendre Kidal. Mais cette approche comporte le risque de remettre en cause tous les acquis de l’intervention des forces étrangères (française, de la Misma et du Tchad) qui ont aidé notre armée à reconquérir les régions du nord occupé en 2012 par les Djihadistes du Mujao et de Ansar Dine. Cette approche ne semble pas être nouvelle, elle s’opposait en 2012 à l’implication de la Cedeao dans la gestion de la crise malienne et à l’intervention des forces étrangères au Mali. Souvenez-vous des prises de position contre le déploiement des troupes étrangères au Mali en 2012, alors que les groupes criminels avançaient progressivement, et qui ont fini par occuper les 2/3 de ce vaste pays dont nous courons encore derrière la paix et la sécurité sur l’ensemble de son territoire. Nous devons aujourd’hui notre nouvelle indépendance à l’intervention de l’armée française à partir du 11 janvier à Konna. On connait le reste. Aujourd’hui, pourquoi veulent-ils que l’armée rentre à Kidal en faisant la guerre, alors que toute la communauté internationale ne parle plus que d’un seul langage en ce qui concerne notre pays ?
Le choix de la paix par le dialogue inclusif L’esprit de la médiation est que l’armée malienne puisse être redéployée pacifiquement à Kidal et que le drapeau malien y flotte. Cette approche est possible par l’application d’un accord dont les négociations sont en cours à Ouagadougou. La médiation doit permettre de conserver la confiance acquise auprès de l’opinion internationale et de l’ensemble des partenaires qui ont manifesté leur soutien au Mali par un financement de 3,25 milliards de dollars lors de la conférence des donateurs pour le développement du Mali à Bruxelles le 15 mai 2013. A-t-on le droit de gâcher ce bel élan de solidarité pour relever notre pays qui s’est effondré sous le coup du double butoir de l’occupation djihadiste et du coup d’Etat du 22 mars 2012. La médiation est également la voie du respect de la feuille de route de la transition, adoptée par l’Assemblée nationale le 29 janvier 2013 et qui prône un dialogue politique inclusif, comme solution de sortie de crise. C’est la meilleure voie de sortie de crise honorable pour notre pays, et personne n’a le droit de nous amener à insulter l’histoire et donc à compromettre l’avenir de la Nation malienne.
Boukary Daou    
Envoyé spécial à Ouagadougou

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12 COMMENTAIRES

  1. This a good point, you’re right it’s much better to make peace than to encoure people go to war. War is the destruction of a nation, doesn’t pay back in the long run just like what’s going on right now in mali. Hope, there will more wise people plead for peace, instead of war.

  2. MARCHE DES MALIENS DE FRANCE POUR LA LIBERATION DE KIDAL

    « L’ARMEE MALIENNE A KIDAL,
    DESARMEMENT DE TOUS LES GROUPES ARMES,
    MAINTIEN DES MANDATS D’ARRET,
    LE CARACTERE UNITERE DE L’ETAT :

    NE SONT PAS NEGOCIABLES ! »

    « L’armée malienne à Kidal, sans condition ni délai! Sécurisation de Kidal par les Forces armées et de sécurité du Mali et de ses alliés ! Non à la sécurisation de Kidal par des soi-disant unités mixtes parallèles ! Désarmement et dissolution de tous les groupes armés ! Maintien des mandats d’arrêt internationaux ! Pas d’élection sans la libération de Kidal ! Non à l’intégration des rebelles et des terroristes dans l’armée malienne ! Caractère unitaire de l’Etat malien ! Démocratie et laïcité maliennes ! NE SONT PAS NEGOCIABLES ! » Voilà le message fort et les raisons de la marche unitaire des Maliens de France et des amis du Mali en ce samedi après-midi, 15 juin 2013 à Paris, sous un temps doux et ensoleillé.

    Un mois après la marche du 11 mai dernier à Paris pour la libération de Kidal, les Maliens de France et les amis du Mali ont sorti les drapeaux du Mali et les banderoles pour continuer le combat en faveur de la libération de Kidal, dernière région du Mali sous occupation des bandes criminelles. La marche a été initiée par différentes associations à savoir : l’Alliance Patriotique pour la Souveraineté des Maliens (APSM), le Collectif des Maliens de France pour la Paix (CMFPaix), le Collectif des Ressortissants du Nord du Mali (CORENOM) la Dynamique des Foyers, l’Espace Jeune pour le Mali (EJM) et le Mouvement pour la Dignité et les Droits des Maliens (MDDM). Etaient présents également des responsables et cadres de la diaspora malienne de France ainsi que des vedettes artistiques notamment Habib Dembélé, alias Guimba National.

    DE L’AMBASSADE DU MALI AU QUAI D’ORSAY

    Cette manifestation de la diaspora malienne de France intervient à pic, au moment où les discussions achoppent entre l’Etat malien et les représentants des groupes armés dans le cadre de la médiation menée par le président Blaise Compaoré à Ouagadougou. Au même moment, l’élection présidentielle est prévue pour le 28 juillet prochain pendant que le Mnla (mouvement national de libération de l’azawad) s’oppose avec la bénédiction de la France, l’entrée de l’armée malienne à Kidal malgré la débandade le 05 juin dernier à Anéfis, entre Gao et Kidal. D’ici là, un accord préliminaire circule sous le manteau, via internet et proposant entre autres des unités ou commission mixtes de sécurisation de Kidal, l’intégration des rebelles Mnla et Hcua (haut conseil pour l’unité de l’azawad) dans le cadre d’une réorganisation de l’armée malienne et surtout l’adoption d’une loi d’amnistie générale en faveur des rebelles et des terroristes qui ont pris des armes contre l’Etat et le peuple maliens. Il n’en fallait pas plus, pour que les Maliens de France dépoussièrent leurs pancartes et banderoles remises au goût du jour et de prendre d’assaut points hautement symboliques de Paris : l’ambassade du Mali à Paris et le Quai d’Orsay, le temple de la diplomatie française. Pour des raisons “d’ordre professionnel” non déterminé, la préfecture de Paris à imposé les parages du métro Duroc aux frontières entre les 6ème, 7ème et 15ème arrondissements de Paris, très distantes de l’ambassade du Mali au 89 rue Cherche Midi dans le 6ème. La raison inavouée est-elle de dévier l’itinéraire des marcheurs pour éviter le sit-in des Berbères qui se tenait au même moment à côté de l’assemblée nationale et qui n’a, comme d’habitude, mobilisé qu’une dizaine de personnes menées en bateau par le Mnla ?

    PRINCIPES NON NEGOCIABLES

    Qu’à cela ne tienne, l’ambassade du Mali à Paris à toujours été le point de départ de la plupart des manifestations des Maliens de France, pour interpeller nos propres autorités maliennes. Cette fois-ci en l’occurrence, il s’agit d’interpeller nos pouvoirs publics de ne point céder au cours de la médiation de Ouagadougou les principes non négociables sus-évoqués, pour l’intérêt supérieur du Mali. Il s’agit une fois de plus : « L’armée malienne à Kidal, sans condition ni délai! Sécurisation de Kidal par les Forces armée et de sécurité du Mali et de ses alliés ! Non à la sécurisation de Kidal par des soi-disant unités mixtes parallèles ! Désarmement et dissolution de tous les groupes armés ! Maintien des mandats d’arrêt internationaux ! Pas d’élection sans la libération de Kidal ! Non à l’intégration des rebelles et des terroristes dans l’armée malienne ! Caractère unitaire de l’Etat malien ! Démocratie et laïcité maliennes ! Ces messages ont été scandés par la centaine de manifestants devant la sortie du métro Duroc, puis une motion a été transmise en mains propres aux représentants de l’ambassadeur à l’ambassade du Mali qui se sont chargés de la transmettre à qui de droit.

    DESARMEMENT IMMEDIAT ET EXECUTION DES MANDATS D’ARRET !

    Au même moment, la motion à été lue au nom de l’ensemble des participants, par Bakary Traoré, porte-parole, du Collectif des Maliens de France pour la Paix (CMFPaix). Considérant que ni l’Etat malien, ni son armée, ne sont pas encore présents à Kidal, sa 08ème région administrative, pendant qu’aucun groupe armé et d’auto-défense ne soit désarmé, au nom de la diaspora malienne de France, il a exigé des pouvoirs publics de notre pays « de désarmer et dissoudre sans condition ni délai, tous les groupes armés sans exception e groupes d’auto-défense au Mali, conformément à la résolution 2100 du 25 avril 2013 de l’ONU, de déployer l’armée malienne et l’administration à Kidal en imposant le respect de l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Mali et enfin de réaliser d’abord la libération totale de Kidal, la restauration de l’intégrité territoriale avant la tenue d’une quelconque élection sur le territoire malien. » D’autre part Bakary Traoré n’a pas manqué d’exiger des pouvoirs publics, d’exécuter les mandats d’arrêt lancés par la justice malienne contre les terroristes et d’élargir la liste desdits mandats d’arrêt à l’ensemble de l’état-major des différents groupes armés qui ont sévi dans le nord du Mali au nom de la justice pour toutes les victimes ;de mettre en œuvre un véritable programme de retour de tous les réfugiés et déplacés maliens et créer les conditions de leur participation aux futures élections ; enfin de faire participer activement, les représentants de toutes les communautés, de tous les groupes armés et groupes d’auto-défense, aux négociations actuelles et futures. Puis les marcheurs ont mis le cap sur le Quai d’Orsay où la même motion sera lue et transmise au représentant du ministre français des affaires étrangères. Pourquoi le Quai d’Orsay ?

    FRANCE : STOP A LA COMPLICITE PASSIVE AVEC LE MNLA !

    Le Quai D’Orsay, ministère français des affaires étrangères, comme point d’arrivée est, selon les organisateurs de la marche, un choix éminemment significatif. Dans les considérants de la motion, lue par M. Charly Hassimi Sangaré, il est souligné que le 02 juin dernier, le MNLA, une organisation criminelle a procédé à une séquestration, puis une expulsion extrajudiciaire à caractère racial contre 200 Maliens noirs et arabes innocents à Kidal, en présence des troupes françaises et de la MISMA. Le considérant suivant précise que le soutien de la communauté internationale auprès du Mali, ne peut et ne doit en aucune manière, dispenser l’Etat et l’armée malienne d’assumer leur devoir absolu de restaurer l’intégrité du territoire national, y compris précisément à Kidal. Ainsi la diaspora malienne de France dans sa motion remise au Quai d’Orsay par M. Souleymane Malikité au nom de l’assistance a demandé à « la France de cesser toute complicité passive ou traitement de faveur à l’endroit du MNLA qui continue impunément, de perpétrer des exactions à caractère racial contre de innocents sous les yeux des troupes françaises à Kidal. » Dans sa lecture de motion, M. Charly Hassimi Sangaré a exigé de nos autorités, de faire respecter par toutes les forces armées et de sécurité dans le nord du Mali, le Droit Humanitaire et les Droits de l’Homme, enfin de veiller à la bonne exécution sans bavure de la résolution 2100 du 25 avril 2013 sous chapitre VII des Nations Unies. Enfin la marche a pris fin par des remerciements à l’endroit de tous les pays (France, Tchad, CEDEAO et l’ensemble de la communauté internationale) qui sont venus et continuent d’appuyer le Mali dans la guerre contre l’irrédentisme et le terrorisme.

    Bakary TRAORE

    ENCADRE
    INTEGRALITE DE LA MOTION

    MOTION DE LA MARCHE UNITAIRE DES MALIENS DE FRANCE

    L’ARMEE MALIENNE A KIDAL,
    DESARMEMENT DE TOUS LES GROUPES ARMES,
    MAINTIEN DES MANDATS D’ARRET :
    NE SONT PAS NEGOCIABLES !
    ——

    Le 08 juin 2013, sous l’égide du médiateur désigné de la CEDEAO, le président Blaise COMPAORE, les négociations ont débuté et se poursuivent actuellement à Ouagadougou entre l’Etat malien et les groupes armés. Ces négociations interviennent pendant que Kidal est la seule région dans le nord du Mali, sous occupation des groupes armés terroristes et irrédentistes, à savoir : MNLA, MIA, MAA et HCUA. Au même moment, l’Etat compte tenir les élections présidentielles le 28 juillet prochain.
    Considérant que ni l’Etat malien, ni son armée, ne sont pas encore présents à Kidal, sa 08ème région administrative, pendant qu’aucun groupe armé et d’auto-défense ne soit désarmé,
    Considérant que le 02 juin dernier, le MNLA, une organisation criminelle a procédé à une séquestration, puis une expulsion extrajudiciaire à caractère racial contre 200 Maliens noirs et arabes innocents à Kidal, en présence des troupes françaises et de la MISMA,
    Considérant que le soutien de la communauté internationale auprès du Mali, ne peut et ne doit en aucune manière, dispenser l’Etat et l’armée malienne d’assumer leur devoir absolu de restaurer l’intégrité du territoire national,
    Considérant les négociations en cours à Ouagadougou et auxquelles le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) et les groupes armés d’auto-défense (GANDA-KOY et GANDA-IZO) ne jouent qu’un rôle de figurants,
    Considérant que les groupes armés suivants : Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) et le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) ainsi que leurs armoiries sur le territoire du Mali est un flagrant outrage à l’endroit du peuple et de la constitution malienne qui dispose que « le Mali est une République indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laïque et sociale»,
    Considérant que les mandats d’arrêt lancés par la justice nationale ne sont effectivement pas exécutés,
    Considérant que les élections présidentielles sont prévues pour le mois de juillet pendant que l’intégrité territoriale n’est pas restaurée à Kidal,
    Enfin considérant l’adoption de la résolution 2100 du 25 avril 2013, transformant la MISMA en Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA),
    Nous, diaspora malienne de France et les amis du MALI, exigeons des Pouvoirs Publics de notre pays de :
    Désarmer et Dissoudre sans condition ni délai, tous les groupes armés sans exception et groupes d’auto-défense au Mali, conformément à la résolution 2100 du 25 avril 2013 de l’ONU,
    Déployer l’armée malienne et l’administration à Kidal en imposant le respect de l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Mali,
    Réaliser d’abord la libération totale de Kidal, la restauration de l’intégrité territoriale avant la tenue d’une quelconque élection sur le territoire malien,
    Exécuter les mandats d’arrêt lancés par la justice malienne contre les terroristes criminels et élargir la liste desdits mandats d’arrêt à l’ensemble de l’état-major des différents groupes armés qui ont sévi dans le nord du Mali au nom de la justice pour toutes les victimes,
    Demander à la France de cesser toute complicité passive ou traitement de faveur à l’endroit du MNLA qui continue impunément, de perpétrer des exactions à caractère racial contre de innocents sous les yeux des troupes françaises à Kidal,
    Faire respecter par toutes les forces armées et de sécurité dans le nord du Mali, le Droit
    Humanitaire et les Droits de l’Homme,
    Renforcer la sécurité dans les autres régions voisines du nord du Mali notamment Mopti,
    Kayes et Koulikoro,
    Mettre en œuvre un véritable programme de retour de tous les réfugiés et déplacés maliens et créer les conditions de leur participation aux futures élections,
    Faire participer activement, les représentants de toutes les communautés, de tous les groupes armés et groupes d’auto-défense, aux négociations actuelles et futures,
    Veiller à la bonne exécution sans bavure de la résolution 2100 du 25 avril 2013 sous chapitre VII des Nations Unies.
    Enfin nous remercions, chaleureusement et sincèrement la France, le Tchad, la CEDEAO ainsi que l’ensemble de la communauté internationale, pour leurs soutiens multiformes auprès du Mali engagé depuis, dans la guerre contre l’irrédentisme et le terrorisme.
    Vive le Mali, Un et Indivisible !
    Gloire à tous les Martyrs, civils et militaires,
    Vive la paix dans un Mali, Uni, Démocratique et Laïc !

    Signataires
    Alliance Patriotique pour la Souveraineté des Maliens (APSM),
    Collectif des Maliens de France pour la Paix (CMFPaix),
    Collectif des Ressortissants du Nord du Mali (CORENOM),
    Dynamique des Foyers,
    Espace Jeune pour le Mali (EJM),
    Mouvement pour la Dignité et les Droits des Maliens (MDDM),

    Fait à Paris le 15 juin 2013

    ********************************************

  3. http://www.dailymotion.com/video/x8ams7_francafrique-l-envers-de-la-dette-1_news

    Peut-être vous connaissez déjà, s’il vous plait si vous avez un peu de temps, jetez un coup d’œil. Quelle cruauté ces hyènes ! Quand le coupable est juge, quoi faire ? Les dirigeants si vous signez ca, vous allez signer votre arrêt de mort !
    Ces gens mettent le feu et font les pompiers, même un gamin de 5 ans peut comprendre. On dirait un pays remplis d’idiot.
    Tout le monde veut aller au paradis mais personne veut mourir pour y aller, la liberté ne se négocie pas, cela s’arrache !

    Alors BLANCHE MERDE T’ES QU’UNE MERDE C’EST FACILE DE VENIR SE LA JOUER ICI !
    LE MALI N’A JAMAIS DEMANDE A LA FRANCE D’INTERVENIR, C’EST UNE GROS MENSONGE ! C’EST UNE LANGUAGE PYROMANE !

  4. Félicitations au journaliste un bel article qui decrit objectivement la situation actuelle. La médiation qui se déroule aujourd’hui à Ouagadougou est la volonté conjuguée du Mali et de la communeauté internationale. C’est la seule manière de trouver la paix entre maliens et de faire recouvrir la souveraineté nationale sur tout le territoire national y compris Kidal. Ceux qui s’opposent aux négociations et qui appelent à la guerre ne sont pas plus patriotes que les autorités maliennes et ceux qui actuellement négocient à Ouagadougou au nom du Mali. Ceux qui s’opposent aux négociations sont seux-là même qui s’opposaient à toute intervention militaire étrangère au Mali. On connait la suite! Alors de grace comme a dit le journaliste, tous les maliens doivent s’unir et supporter la médiation. Personne ne veut vendre ou détruire le Mali! Maliens soyez au moins reconnaissant à ceux qui depuis des mois se battent pour vous aider à trouver une solution à vos propres problèmes!

  5. La médiation peut se fixer sur la ligne quelle veut, cela ne nous regarde pas. Elle vise ses propres objectifs, à savoir sa réputation. Le reste, elle s’en fiche.
    PAS DE DIALOGUE AVEC LE mnla et, encore moins, un soupçon de compromis sur quoi que soit.

  6. Boukary, arrête de nous raconter des conneries pareilles. Tu n’es pas non plus, plus malien que nous autres. Personne n’a dit qu’il faut faire la guerre à Kidal. On demande que ces bandits déposent les armes et rentrent dans la République. Imagine que les soninké, les bwa, les kassonkés, etc. qui prennent des armes pour dire qu’ils veulent un statut particulier. Pour cette raison, on ne fera pas une exception touareg. S’ils ne déposent pas les armes, on marchera sur Kidal.

    • Tu as raison en fait c’est le meme journaliste qui avait été arrêté la derniere fois pour avoir encourager des militaires engagés au front à se démobiliser. Je pense qu’il est vraiment un idiot. En lisant son article on sent tout de suite qu’il a été payé pour ecrire ces idioties. Peut etre l’emissaire de Dioncounda veut preparer le terrain pour nous ammener un accord baclé. Le lien entre Tiébilen Dramé et ce journaliste est on ne peut plus clair. Le premier étant le big bosse du second, car Le Republicain appartien à Dramé et Daou est le redacteur en chef. Voilà le genre de Mali avec lequel il faut couper le pont

  7. Plus malhonette que Daou tu meurts.
    Quel malien a dit qu’il n’aime pas la Paix? Quel malien a dit ne pas etre reconnaissant des actes de tous les amis du Mali?
    Ce que les maliens disent est tres clair, ce sont ces meme hommes present a Ouaga qui ont ouvert les portes du Mali a toute cette M E R D E. Ces memes hommes ignoraient les consequences desastreuses de leur ignobles actes contre leur propre pays. Ces memes hommes cantonnes dans la ville de Kidal derriere le bon dos du francais crient a l’injustice et leur statut d’ equite a un Etat, chose inadmissible par toutes les nations dignes du nom d’un Etat.
    Ces hommes ont commis des crimes et doivent repondre a la justice. Le Mali meme faible est un Etat de DROIT d’ou leurs defenses en justice est garanties par la constitution. Ce n’est pas aux politiciens de gracies qui que se soit cela est du ressort EXCLUSIVE de la justice malienne.
    Aucun malien n’a dit qu’il faut marcher sur des cadavres pour etre present a Kidal, ce qu’on dit est simplement qu’ils deposent les armes et redeviennes des CIVILS comme tout autre malien.
    Maintenant s’ils refusent de desarmer alors la FORCE reste la loi.
    Monsieur Daou je ne vous connais pas mais vous etes malhonnete et anti-patriote.
    Retirer ce torchon digne d’un journaliste du ventre.

  8. Maudite soit cette langue mielleuse qui essaie de nous preparer a un accord entre un pays entier et un groupe de crimminels et racistes. IL N’Y A PAS DE PROBLEME TOUAREG AU MALI, IL N’Y A QUE DES CRIMMINELS TRAFIQUANTS RACISTES QUI NE VEULENT PAS VIVRE AVEC LES AUTRES . ILS PEUVENT ALLER AILLEURS.
    MAUDIT SOIT CELUI QUI ABDIQUERAIT DEVANT DES CRIMMINELS RACISTES, MAUDIT QUI TRAINERAIT LA VOLONTE DE 13 MILLIONS DE PERSONNE POUR LE BEL ELAN DE “3,5 milliards d’Euro”.MAUDIT SOIT CELUI QUI PENSE QUE LA DIGNITE ET L’HONNEUR DES MALIENS EST A VENDRE. Je plains ces soldats morts au front, je plains ceux des soldats qui sont blesses dans leur corps et ame. Je plains ses soldats TAMASHEQS DE L’ARMEE NATIONALE et qui aujourd’hui VENDUS AU CRIMMINELS SUR L’AUTEL DE LA NEGOCIATION.

    MAUDIT SOIT LE MNLA ET MAUDIT SOIT LE CNRDR+E, CES VERMINES PAR QUI LE MALI SE DESINTEGRE

    • J’aimerais un jour voir nous les Soninkes prendre des armes pour exprimer notre ras le bol d’etre oblige de souffrir le froid de France et d’ailleurs, les brimades et les racismes a travers le monde pour faire vivre nos parents au pays, ou nous le Dogons nous revolter au lieu d’etre « deporte » vers des regions «clementes ». J’aimerais voir nous les Songrhais formenter une rebellion parce qu’on vit les meme conditions que ceux qui obtiennent TOUT depuis des decenies. J’aimerais voir un jour nous les bozos et somonos faire greve parce que le fleuve est entrain de s’assecher.J’aimerais aussi voir nous les tamasheqs noirs (bellah) prendre les armes pour nous affranchir des conditions d’esclave, de nos « cousins blancs ».
      J’aimerais enfin voir nous de la majorite tamasheqs stigmatise, servant de pion entre la mauvaise graine de nous et un Etat laxiiste, crier notre douleur, indignation et dire merde d’etre les laisser pour compte au Mali ou il faut avoir des armes pour etre considere

      • Nous sommes notre propre mal à force de nous coucher…. La Vie appartient à ceux qui croient et non à ceux qui désespèrent. Si nous estimons que Kidal est déjà perdue, redessinons alors la carte du Mali. Si elle n’est pas perdue dans nos têtes et nos cœurs,

        DEBOUT, MALIENNES et MALIENS ! APRES LE 1er JUILLET ET SES CASQUES BLEUS, CE SERA TROP TARD. Les arbitres viendront jouer au ballon et le match sera truqué. De faux penalties pulluleront sur le terrain. Contre nos quelques défenseurs rescapés, l’arbitre même sifflera la faute imaginaire. Kidal sera un lointain souvenir. Modibo Keita pleurera une seconde fois. Soundjata et Sonni Ali Ber nous maudiront de voir leurs noms mêler à cette affaire d’héritiers imposteurs et indignes de leurs noms, leurs cœurs et leurs âmes ! Oui, si l’Histoire doit se faire, personne ne viendra l’écrire et la faire à la place des Maliens, eux qui, avant le reste de l’Afrique ont inauguré le Cycle des printemps révolutionnaires… en 1991. Y.T.(Reporteur)

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