D’abord supplanté par Ouaga dans le dossier malien, puis par Rabat, Alger ne voudrait pas lâcher prise dans les négociations entre l’Etat malien et les groupes armés de Kidal. La diplomatie algérienne qui a fait lundi dernier le point sur ses consultations exploratoires en faveur de la paix au Mali ne dit le moindre mot de ses angoisses. En vérité, ce pays a bien de soucis avec ses propres mouvements autonomistes qui haussent le ton à la veille de la présidentielle d’avril prochain.
Le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) organisera demain (vendredi 7 mars) un meeting populaire à Tizi-N-Berber dans la ville de Vgayet. Au moment où la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle d’avril prochain divise les Algériens, cette rencontre des autonomistes algériens n’augure rien de bon pour le pouvoir en place.
Le MAK semble être de plus en plus audacieux, car le meeting de demain vient après la réussite d’autres sorties des responsables du mouvement qui souhaitent boycotter les élections. La Kabylie ne votera pas et entend se battre pour voir son drapeau flotter: c’est en tout cas ce que les réseaux sociaux démontrent.
Une publication du mouvement indique ainsi que sous la présidence de Ferhat Mehenni, l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle) a décidé de mener à son terme le processus démocratique qui aboutira à doter la Kabylie de son propre drapeau. «Il flottera à côté du drapeau commun à tous les peuples amazighs ».
Et parmi ces peuples amazighs, il y a les Touareg du Mali dont les agissements politiques ne sont pas étrangers aux services de sécurité algériens. Des observateurs croient que la main invisible qui a attisé les brasiers de Kidal est bien algérienne.
Quand le pouvoir Algérien s’enrhume c’est la Kabylie qui tousse
De toute évidence, l’Algérie a son propre Kidal et son Mnla que les autorités voudraient contrôler ou tout simplement manipuler à leur guise. «Il faut apprendre à tirer des leçons du passé et des événements douloureux vécus par notre peuple », rappelle un militant du MAK à propos d’éventuelles émeutes à Vgayet, ce qui embraserait toute la Kabylie.
Et le militant de poursuivre en faisant savoir que le clan militaire de Bouteflika à embrasé la Kabylie en assassinant Dda Lwennas Matoub en 1998 afin de tirer le tapis sous les pieds de l’ancien président Zeroual et son clan militaire pour accéder au trône. «Et rappelez-vous que ce clan de militaires n’avait pas tardé à riposter en embrasant la Kabylie en 2001 en utilisant la Gendarmerie qui est un corps affilié au ministère de la défense, dans l’unique but de tirer le tapis aussi sous les pieds du clan Bouteflika pour le pousser à démissionner, mais sans réussir ».
Tout comme le Mali en fin 2013, les élections à venir constituent des défis sécuritaire et politique pour la stabilité de l’Algérie. Mais à la différence du Mali, l’équivalent algérien du Mnla s’interroge: «Qui sait ce que ces maffieux préparent ? Donc faisons en sorte de protéger la Kabylie et nos enfants de toute manipulation qui ne servira en rien le peuple Kabyle et la Kabylie».
C’est dans ce contexte que s’est tenue lundi dernier la première réunion du Comité stratégique algéro-malien sur le nord du Mali. La rencontre était coprésidée par le ministre des Affaires étrangères d’Algérie, Ramtane Lamamra, et le ministre malien de la Réconciliation nationale et du développement des régions du nord, Cheick Oumar Diarrah.
Diarrah avait déclaré que l’institution du Comité bilatéral stratégique sur le nord du Mali a été une volonté des chefs d’Etat des deux pays «pour prendre en charge l’ensemble des questions qui structurent les relations entre l’Algérie et le Mali sur cette question précisément». Ce comité bilatéral stratégique sur le nord du Mali a été institué à l’occasion de la visite du chef de l’Etat malien le 19 janvier dernier à Alger.
Par le passé, les deux pays n’ont pas su collaborer pour stabiliser leur longue frontière dont le tracé, situé en plein Sahara, est hérité du découpage de la colonisation française. Ce tracé a été définitivement entériné par la ratification côté algérien le 28 mai 1983 de la convention de bornage entre les deux pays, signée le 8 mai 1983 par les présidents Chadli Bendjedid et Moussa Traoré.
Soumaïla T. Diarra
Le principal soutien du Mali contre les Touareg a toujours été l’ Algérie et ce n’est pas pour rien que le MNLA a choisi le Burkina comme médiateur. Ils ont de tout temps travaillé ensemble pour cassé le rythme à tous les mouvements touareg de 1963 à nos jours.
La dernière invention de l’ Algérie contre les touareg a été d’envoyé quelques uns des éléments de ses forces spéciales dans l’Azawad pour plutard lancer l’offensive vers le sud et susciter l’interet de la France .
Mais voilà; l’ Algérie a aujourd’hui plus des problèmes que les touareg: il y a les Kabyles, les touareg algériens et son plan de déstabilisation par les occidentaux qui est à maturité.
Le Mali sera donc seul face aux touareg; la France, le Tchad et la communauté internationale n’y pourront rien changer.
Les pays Europeens,en tete la France,jouent leurs jeux.L’Algerie doit comprendre qu’elle fait partie integrante du maillon Securitaire du Sahel.L’Afrique ne peut s’exposer a plus d’emiettement au moment ou
d’autres Continents tentent de creer de grands Etats plus prosperes et stablisateurs.Le tribalisme,le clanisme n’ont aucune vertu,ni morale ni materialiste,ni securitaire.Les Etats,aux yeux des fondateurs des Nations Unies doivent proteger tous les groupes ethniques,claniques en leur sein en leur procurant la securite,la prosperite materielle et l’epanouissement moral.L’instrumentalisation de groupes ehniques,une tentation pour la politique moderne d’aujourd’hui,arrogante, est pire que l’exploitation coloniale car l’objectif est de destabiliser des Etats crees pour unir une societe au depart multiethnique et peu integree.Meme si la Nation Malienne est plus integree que plusieurs pays industrialises,il a suffi d’une faiblesse du tussi social Malien a un point donne pour tenter de detruire un travail de plusieurs millenaires.L’Algerie,le Mali et le Maroc doivent s’unir pour sceller la stabilite dans le Sahel et ouvrir enfin la voie a la cooperation economique dormate entre l’Afrique Negro-Africaine et Grand Maghreb.Cette cooperation a fleuri au temps de nos ancetres.Elle ne saura etre sacrifiee aujourd’hui.
Chaque pays, etat ou nation a son arrière partout dans le monde. Certe il faut une imposition militaire mais celle Ci n’est pas la seule et permanente solution. Il faut discuter pour se comprendre a fin d’harmoniser toutes les parties concernees en un tout.
Réconciliation nationale?
Arrêtez vraiment de vous prendre tout seul le pied dans le tapis!
Réconciliation veut dire:
” Action de réconcilier des adversaires, des gens fâchés entre eux ;
fait de se réconcilier”
selon le dictionnaire Larousse.
Et réconcilier veut dire:
“Ramener des personnes à la bonne entente, rétablir entre elles des relations amicales” selon le même dictionnaire Larousse.
Alors quelles seraient ces “personnes” qu’on devrait “ramener à la bonne entente” au Mali?
Il y aurait-il un problème d’entente entre sonraï et touareg du Mali?
Entre sonraï et arabes du Mali?
Entre Belah et sonraï?
Entre arabes et touareg du Mali?
Entre ces communautés et l’Etat du Mali?
LA RÉPONSE EST CLAIRE ET NETTE ET C’EST NON!
Alors d’où vient-il ce terme réconciliation en mode actuellement au Mali?
Eh bien il vient d’une compréhension à l’envers de la crise que traverse le Mali.
Le Mali n’a pas et n’a jamais eu un problème d’entente entre communautés qui vivent d’ailleurs depuis des millénaires en parfaite symbiose les uns nomades commerçants ou éleveurs et les autres sédentaires agriculteurs, éleveurs ou commerçants.
Ce qui se passe au Mali est un accroissement du banditisme résiduel issu des razzias qu’a toujours connus la société malienne et d’une absence de l’État qui peine à prendre sa responsabilité sur l’ensemble du territoire malien.
Après deux ans de crise, le problème reste entier malgré l’opération Serval et malgré le théâtre Minusma et les formation tape-à-l’œil de l’armée malienne.
La réalité est que nous avons des bandits armés au nord du Mali qui ne représentent aucune de nos communautés et qui ont pris des armes pour leurs propres intérêts mafieux.
Le pire est qu’ils ont réussi avec l’aide de certains marchands d’illusions de certains pays occidentaux qui ont réussi à tromper l’ONU et la France que ces voyous armés “au” Mali représentaient des communautés et qu’ils portent des “revendications politiques” dont il faut regarder et “engager un dialogue politique”.
De quoi s’agit-il?
CES VOYOUS ARMÉS DEMANDAIENT UNE INDÉPENDANCE DES 3 RÉGIONS NORD DU MALI ET MAINTENANT IL DEMANDENT UNE AUTONOMIE QUI POUR EUX N’EST QU’UNE ÉTAPE POUR ALLER VERS L’INDÉPENDANCE SANS Y ÊTRE MANDATÉS PAR AUCUNE COMMUNAUTÉ MALIENNE.
En face on a quoi?
EN FACE ON A L’ÉTAT MALIEN qui avec IBK a clairement exprimé qu’il n’y aurait ni indépendance ni autonomie.
Donc le problème n’est pas un problème de réconciliation entre communautés du Mali mais c’est un problème de divergence entre l’Etat du Mali et une horde de malfrats sans scrupule qui ont pris des armes pour l’attaquer au détriment de toutes les communautés du Mali (au nord comme au sud).
C’est comme ci vous êtes un chef de famille qui a refusé de
clôturer sa concession (sans armée opérationnelle) et des voyous font incursion dans la famille et s’attaquent à tout le monde.
Qu’est-ce qu’il faut faire?
Faut-il s’organiser pour MATTER SANS MERCI les voyous ou faut-il essayer de réconcilier les membres de la famille qui n’ont aucun problème entre eux?
Non on ne réconcilie pas les gens qui n’ont pas de problèmes d’entente entre eux mais pour les voyous armés on se plie à leurs diktats ou on leur combat.
Mais que fait l’Etat malien depuis tout ce temps?
Eh bien il fait exactement le contraire.
C’est à dire qu’il ne combat pas du tout les voyous armés et ne veut non plus céder à leurs désidératas.
Donc nous sommes bloqués à ce niveau ni guerre ni paix et le banditisme continue et s’amplifie chez nous.
Et pour nous divertir l’État malien nous parle de réconciliation nationale, de tournoi sportif de la paix, des assises du nord, et des assises de l’ouest et du sud-ouest.
C’est à dire le grand n’importe quoi.
Et tenez vous bien!
Cela fait 2 ans qu’on nous dit qu’on n’a pas d’armée après avoir fêter avec faste, arrogance et mensonges le “cinquantenaire” en 2010 avec défilé militaire grandiose et tout.
Donc il y a eu 2 budgets d’Etat consacrés à cette armée depuis 2012 (ce qui n’est pas moins de 40 milliards) sans compter toutes les contributions des maliens pour cette armée et la coopération internationale.
Il est temps maintenant que l’État malien s’assume au nord de notre pays et s’attaque vraiment militairement aux voyous armés dans une GUERRE SANS MERCI OUVERTE ET TOTALE JUSQU’À ÉRADICATION COMPLÈTE DE LA VERMINE MNLA.
Wa salam!
ahhhhh mon frere tu te trompe ces pas facile si tu doute vas y mettre ton doit a tes enfant que tu racontera l histoire de ce que tu a vue ok car nous savons qu es ce que la guerre !!!!!!!!!!!!!!
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