L’Etat est en négociations à Ouagadougou avec les bandits armés du MNLA et de leur dissidence du Haut conseil de l’Azawad (HCA), sous la houlette de l’eternel médiateur Burkinabé, sous le regard très vigilant de la CEDEAO mandatée par la communauté internationale pour en superviser le déroulement.
Ces négociations de la honte pour le Mali qui tracent la voie à une partition très prochaine du pays ont débuté depuis vendredi dernier et c’est en principe depuis lundi qu’elles devraient prendre fin. En tout cas, c’était la date butoir annoncée par les autorités françaises et Bamako, pour que les bandits armés du MNLA entendent raison.
Chose qui n’est pas gagnée d’avance dans la mesure où les deux groupes rebelles n’ont pas les mêmes revendications.
La délégation envoyée par Bamako, dirigée par Tiébilé Dramé, n’a pas une grande marge de manœuvre. Elle doit tenir compte des revendications du peuple malien, hostile à toute idée de partition ou de statut particulier pour Kidal, encore moins d’amnistie pour les rebelles. Il souhaite que les responsables de ses malheurs répondent de leurs actes devant une cour d’assises. Il doit également gérer la pression internationale. La communauté internationale demande à Bamako de faire des concessions pour pouvoir organiser les élections dans la ville de Kidal et de laisser le choix au futur président de la République de décider du statut de Kidal.
Toute chose qui met Tiébilé Dramé et le gouvernement dans une position très inconfortable, pour ne pas dire entre le marteau et l’enclume.
Aujourd’hui, les maliens se demandent pourquoi négocier avec des hommes qui sont dos au mur ? Et pourquoi, la France s’entête-t-elle tant à sauver une cause perdue ?
Ils sont nombreux les maliens qui voient en ces négociations le début d’une partition du pays. Ils se disent qu’accepter un compromis avec le MNLA de la part de Bamako sans que ses membres incriminés ne se soient préalablement rendus à la justice, est un véritable affront.
Certains, plus septiques et plus sulfureux, pensent que la délégation de Tiébilé à Ouagadougou est une insulte pour le peuple, dans la mesure où ce même gouvernement de transition avait affirmé que le MNLA était disqualifié pour les négociations. Sans oublier que ce même gouvernement a lancé des mandats d’arrêt contre les leaders de ce mouvement pour se retrouver aujourd’hui sur une table de négociations avec eux.
Assez pour se convaincre que la pression qui a conduit à un tel reniement de la part des autorités de Bamako, a dû être très forte.
L’ombre de la France plane de manière flagrante sur ce dossier que les maliens subissent la mort dans l’âme. Mais toujours est-il qu’ils n’ont pas dit leur dernier mot.
HARBER MAIGA
Le mali sera graver a jamais dans la memoire de MR HOLLANDE—quant aux bandits du MNLA qu ils. Choisissent de rester au BURKINA ou la mort ….?
Cher frère Rapporteur le MALI RESTERA indivisible.
Quelle maladresse! Ces journalistes ecrivent n’importe quoi.Si la partition est en bonne voie,ce serait une double insulte pour le Mali.
Qui vous incite a ecrire de telles sottises?
As-tu des preuves de ce que tu dis?
sachez qu’on est entrain de négocier avec la France et non le MNLA .Demandez Mr Hollande ce qu’il veut sinon c’est pas le MNLA.SANS les francais le MNLA ne passera pas une nuit a kidal.
Comments are closed.