Mopti : Assassinat du Guide de la Brigade Anti-braconnage de Mopti

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Le Sahel est devenu ces dernières années le bastion de nombreux rebelles islamistes Reuters

Les faits se seraient produits, le dimanche 19 novembre dernier, aux environs de 20 heures, à Hombori, localité située dans la région de Mopti, au centre du pays. Le Guide de la Brigade Anti-braconnage, Attaher Younoussa  a été assassiné par des hommes armés non identifiés à son domicile.

Bien qu’aucune raison n’ait été justifiée pour cet acte, il intervient alors que la zone est en proie à une insécurité grandissante. Rappelons qu’on est toujours sans nouvelle du président du tribunal de Niono, Soungalo Koné, enlevé depuis le jeudi dernier.

Avant lui, c’était au tour commandant de la brigade de gendarmerie de Guiré et de son aide de camp d’être enlevés sans que l’on parvienne à les retrouver. Signalons qu’au sein de cette zone, ce sont surtout les proches du prêcheur extrémiste Amadou Koufa qui opèrent.

 Kibaru

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4 COMMENTAIRES

  1. C’est la honte totale pour ces minables au pouvoir. Un Président qui est incapable d’équiper l’armée, tandis qu’il distribue des milliards dans sa campagne qu’il a commencé d’avance, depuis quelques temps, avec les moyens de l’état. Dire que ces gens aspirent à un autre mandat, fend le cœur à une grande majorité de Maliens. En quatre ans seulement d’exercice d’IBK, le Mali a fait une plongée dramatiquement profonde dans les abîmes. Un patriote comme ce guide, il n’en existe pas de nos jours. Braver les djihadistes et les bandits tous les jours est un signe signe évident de courage et intégrité car, malgré l’insécurité ambiante, il a tenu à poursuivre la protection de la faune, pour un salaire de misère. Il était de ceux des agents de l’état qui faisaient consciencieusement leur travail. Il en est mort. C’est devenu de la routine d’entendre annoncer une attaque par ci, une attaque par là, comme si les Maliens s’étaient résignés à vivre avec l’insécurité voir la dompter. Si les mêmes enfoiré sont réélus, les Maliens ne doivent plus qu’à s’en prendre au bon Dieu. Jusqu’à quand l’armée restera dans cette situation?

    • Que voulez-vous?
      Les terroristes vivent avec les populations. Au lieu de les dénoncer, on préfère s’en accommoder.
      Et lorsque l’armée intervient on la traite de tous les noms d’oiseaux.

      Ce n’est pas à l’État de tout faire, il faut que les populations comprennent cela.
      Tant qu’il n’y a pas une conscience collective, mon ami, les bandits continueront à massacrer autant que possible; parce que la population est incapable de prendre conscience.

      Amadou Koufa n’est qu’une affabulation. Les maliens en général n’aiment pas respecter l’autorité de l’État, toutes ethnies confondues, c’est pour ça que nous sommes parmi les derniers dans ce monde. L’incivisme est un partout au Mali. Chacun pense pouvoir mieux faire que son supérieur hiérarchique. En plus le mensonge est devenu le pain quotidien dans le journalisme au Mali.

      Au lieu de mener des enquêtes sérieuses on se contente de citer des “sources”.
      Citez moi le journaliste malien qui va dans ces localités. Le métier du journaliste c’est aussi prendre des risques pour dire la vérité aux populations.

      Nous n’avons pas encore fini de compter les morts au Mali!

  2. Que tous à Bamako et ailleurs aient bien conscience de l’héroisme de cet homme et de ses collègues qui se battent, au péril de leur vie, pour sauver les éléphants du Gourma, massacrés pour leur ivoire et certainement pour financer des groupes armés, alors que ces animaux sont la richesse et la fierté du Mali – et qui y parviennent. https://www.facebook.com/gourmamali/

  3. Paix à l’âme du disparu. Dieu maudisse les criminels et le régime incapable du MALI.

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