Suite à l’attaque abjecte contre le poste militaire de cette localité située dans la Région de Douentza, la réaction des militaires a permis de limiter les dégâts et de causer des pertes importantes dans les rangs de l’ennemi. La preuve qu’aucune force du mal ne peut stopper les FAMa dans la reconquête de l’ensemble du territoire national
Les Forces armées maliennes ont (encore) saigné vendredi à Mondoro et selon un modus operandi bien connu. Comme en septembre 2019, une horde de terroristes a déboulé, au petit matin, sur le poste militaire de ce village (Région de Douentza) dont les défenses n’ont pu résister aux détonations de véhicules piégés.
Le bilan officiel fait état de 27 morts parmi nos soldats, 33 blessés, 7 portés disparus et des dégâts matériels. Côté ennemi, les pertes sont plus importantes : 47 assaillants “neutralisés” dans la matinée et 23 autres en début d’après-midi, à la suite des opérations de ratissage. Les chiffres sont malheureusement bien supérieurs à ceux de l’attaque de 2019, mais une constance demeure : malgré leur supériorité numérique, les terroristes n’ont pas réussi à prendre le contrôle de ce poste stratégique. Preuve de la détermination de nos soldats.
Leur bravoure est louée par nos compatriotes. Sur les réseaux sociaux, l’on s’était longtemps habitué aux revendications triomphales des assaillants à l’issue des combats, aux images de soldats tués ou d’équipements calcinés. Sur ce coup, les Maliens ont été fiers d’afficher le bilan flatteur affiché par l’Armée grâce à sa riposte.
Les terroristes ayant participé à l’équipée contre le poste militaire de Mondoro n’iront pas la raconter. Tous ou presque ayant été neutralisés par la furia contre-offensive de nos soldats. La tendance est à l’optimisme dans l’opinion grâce aux récents résultats probants de l’Armée.
Depuis des mois, les FAMa multiplient les exploits sur le terrain. Résultats de l’acquisition d’importants équipements, de la réorganisation du dispositif et de l’option résolue pour l’offensive. L’État-major général des armées souligne régulièrement, dans ses communiqués, les nombreux acquis opérationnels, face à « des terroristes de plus en plus fébriles, en débandade (…) avec des capacités de nuisance reposant désormais sur la pose des EEI ».
Conséquence de ce retournement de situation : la « peur avait changé de camp» et «l’ennemi est en fuite vers les frontières ou en dissimulation dans la population». BEAUCOUP DE RÉACTIONS- N’ayant plus cette capacité de contrôler un territoire à eux, les groupes terroristes procèdent désormais par des coups sporadiques.
Espérant ainsi lézarder le consensus autour de la montée en puissance de nos Forces de défense et de sécurité. Heureusement, les épreuves continuent de renforcer les convictions. Dès l’annonce du bilan de l’attaque contre le poste de Mondoro, plusieurs regroupements (politiques et apolitiques) ont réagi avec émotion. Le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une Transition réussie a salué “la riposte salvatrice et énergique’’ des FAMa. Il affirme que ce drame survient “à un moment où les FAMa commencent à rassurer par de nombreux succès pour la sécurisation des personnes et de leurs biens’’.
Sur sa page Twitter, le président d’honneur de l’ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo, a condamné cette attaque perpétrée « au moment où le peuple malien était fier de la montée en puissance de notre vaillante armée ». «Le spectacle affligeant des ravages de la mort et des attaques terroristes, de même que la perte de nos valeureux soldats tombant par milliers sur les champs d’honneur victimes d’une guerre asymétrique ne peuvent nous inspirer que consternation et componction», a déploré Cheick Boucadry Traoré, président de la Convention africaine pour le renouveau (CARE), dans une déclaration publiée ce samedi.
L’ancien Premier ministre Moussa Mara a déclaré avoir appris avec “une forte émotion l’attaque terroriste lâche et barbare’’ contre les FAMa. De son côté, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) a “fermement condamné’’ cette attaque et réitéré ‘’l’engagement indéfectible de la Mission aux côtés des Maliens dans leur quête légitime de paix et de stabilité’’.
Après avoir précisé le bilan dans un communiqué, le gouvernement a rassuré «l’ensemble des populations que le sacrifice ultime consenti par ces dignes fils de la nation ne restera pas vain et que toutes les mesures seront prises pour arrêter et traduire devant la justice les auteurs de cet acte ignoble et tragique».
Aussi, l’Exécutif a ajouté que les forces armées maliennes «resteront fidèles à leurs engagements de restauration de la paix et de la quiétude sur l’ensemble du territoire national. La dynamique offensive de recherche et de destruction des sanctuaires terroristes se poursuivra sans relâche».
Par ailleurs, dans un communiqué publié vendredi, “le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a décreté un deuil national de trois jours à compter du samedi 5 mars 2022 à zero heure sur toute l’étendue du territoire national en hommage aux éléments des forces armées et de sécurité tombés, ce jour vendredi 4 mars 2022, dans la localité de Mondoro, suite à une attaque terroriste. Les drapeaux sont mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics pendant toute la durée du deuil”, conclu le communiqué.
Dieu seul sait ce qui s’est passé à Mondoro, une riposte foudroyante après un pillage extraordinaire de nos matériels c’est triste, il fallait plutôt chercher à empêcher la progression de ces véhicules et minutions et on serait tranquille mais avec l’arsenal emporté nous ne sommes plus tranquilles car les rebelles se sont équipés à partir de notre caserne et c’est triste.
Vous n’avez qu’à demander un appuie aérien a vos potes russes
Il faut renforcer la surveillance du mouvement des terroristes. Le renseignement doit normalement fonctionner. Les défaillances à quelque niveau que ce soit doit être sévèrement punies. La vigilance doit être de mise.
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