Mon mot à dire : Mali : État d’urgence ou état de nuisance ?

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Reforme du secteur de la sécurité : Le langage de vérité du ministre Salif Traoré
Le ministre de la Sécurité, le General Salif Traoré

Au lendemain des attaques de l’hôtel Radisson Blu, le gouvernement du Mali a instauré un état d’urgence jugé salutaire et opportun par l’ensemble des couches et des sensibilités de la nation face à la recrudescence des attaques terroriste, ça et là, à travers le monde.

Même si de nos jours, le citoyen lambda ne dispose d’aucun moyen, pour constater voire quantifier le nombre d’attentats ou d’actes terroristes déjoués par nos forces spéciales. On peut quand même se réjouir de n’avoir enregistré aucun acte semblable à celui de l’hôtel Radisson. Est-ce dû à l’efficacité de nos forces mobilisées à cet effet ? Ou c’est la protection divine qui a marché à notre faveur? Difficile de le vérifier Que dire de l’état d’urgence décrété en cette fin d’année ? A en croire nos autorités, le fait de recourir à cette mesure exceptionnelle, prévue au titre VI des rapports entre le gouvernement et l’Assemblée nationale de notre constitution dans son article 72 qui dit : «  l’état d’urgence et l’état de siège sont décrétés en conseil des ministre. Leur prorogation au delà de dix jours ne peut être autorisée que par l’Assemblée Nationale. » Fin de citation. Si certains maliens pensent que ce second état d’urgence était nécessaire, d’autres soutiennent qu’il a été fait pour prendre en otage les fêtes de fin d’années, et certains vont plus loin, en disant que le gouvernement a agit ainsi sous la demande des autorités religieuses, pas les moindre, ceux qui ont droit aux chapitres. Et que ces derniers ne voulaient pas que les maliens qui sont festifs puissent fêter le 25 et le 31 décembre. Ce qui n’est pas de l’avis du gouvernement, qui dit avoir pris cette décision, uniquement pour contenir la menace terroriste afin de pouvoir assurer la sécurité des populations. D’ores et déjà, on peut déjà constater que les maliens semblent ne pas comprendre la conduite à tenir pendant la période de l’état d’urgence, au regard des comportements peu orthodoxes des citadins la nuit du Maouloud et de Noël, car pour l’une des rares fois, ces deux événements se coïncident. Chose qui ne s’était pas produite depuis environ 457 ans, la quatrième fois dit-on de l’histoire de l’humanité et la première pour le monde contemporain. Peut-être un message à la communauté chrétienne et musulmane du monde entier, qu’elles doivent vivre en parfaite symbiose sur la terre des hommes comme c’est le cas au Mali depuis belle lurette. Certains ont décrié le faible déploiement des forces de sécurités dans les grandes villes pour veiller au respect scrupuleux de l’état d’urgence. Est-ce une mauvaise interprétation de cette mesure par ceux qui avaient la lourde charge de l’expliquer aux maliens? Ou alors une indiscipline caractérisée par une désobéissance civile au mépris des textes? Ou tout simplement une incompréhension de cette mesure par la population, d’où ce désordre lors de cette nuit. En attendant d’avoir des réponses adéquates à ces questions, on peut faire une déduction pour affirmer que l’état n’a pas mis les moyens qu’il faut pour appliquer l’état d’urgence qui de façon laconique est une mesure prise par un gouvernement en cas de péril imminent dans un pays, qui conduit à restreindre certaines libertés fondamentales, comme celle de circuler. A noter qu’il peut être décrété sur une partie ou à l’ensemble du pays. Dans notre cas précis, nous pouvons affirmer à l’envi qu’il était appliqué à une partie du pays, car je doute fort qu’il soit observé à Kidal. Une chose est de décréter un état d’urgence et une autre est de pouvoir l’appliquer et le faire respecter par la population sinon ça devient une mesure vide de sens dans le fond. L’état d’urgence serait-il, la seule réponse de notre gouvernement pour faire face à la menace terroriste? Si oui, les mesures d’accompagnement sont inexistantes et il va falloir parfaire ce côté en expliquant et sensibilisant la population qui visiblement n’a pas bien cerner tous les contours de l’état d’urgence. A savoir, ce qui est permis et non, bref la conduite à tenir car les soi- disant connaisseurs Semblent patauger en essayant de mieux expliquer. Quelle Confusion!

Sory I  Diabakaté

 

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52 COMMENTAIRES

  1. Moi je pense que dans cette histoire d’état d’urgence ceux qui ont le pus failli à leur mission ces sont les journalistes.
    En effet,dans de telles circonstances,ce sont eux qui doivent sensibiliser les populations en leur expliquant les bien fondés d’une telle mesure.Mais malheureusement nous avons vu certains journalistes se lancer plutôt dans ces campagnes de sabotage.

  2. A mon sens, les journalistes devraient accompagner le gouvernement en sensibilisant la population sur les bienfaits du respect de l’état d’urgence. En le faisant, je pense que cela aiderait la population à comprendre le bien fondé de cette mesure.

  3. Pour ma part, il faut le respect scrupuleux de cet état d’urgence par mesure de sécurité. J’appelle la population au stricte respect de cette mesure gouvernementale afin de prévenir la recrudescence des actes terristes. Car notre pays est toujours sous la menace terroriste.

  4. La lutte anti terroriste est une lutte complexe et rude qui demande la coopération et la collaboration de tous. En effet, je demande à la population d’observer cet état d’urgence pour notre propre sécurité.

  5. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles dit-on. Ce n’est pas de gaieté de cœur que le président a pris cette mesure sécuritaire. C’est le souci qu’il se fait pour la vie et la sécurité de ces concitoyens. Donc, il faut respecter cet état d’urgence.

  6. A mon avis, je pense que si l’Etat a décrété un état d’urgence jusqu’au 31 Mars, c’est qu’il y a danger en la demeure. Car il vise la sécurité des biens et des personnes en cas d’une menace imminente. Et nous sommes sans ignorer que le pays est la cible constante de menace terroriste. Donc, le respect de celui-ci est essentiel et il y va de notre sécurité à tous.

  7. Si certains maliens pensent que ce second état d’urgence était nécessaire, d’autres soutiennent qu’il a été fait pour prendre en otage les fêtes de fin d’années, 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
    Nous devons vraiment changer de comportement car les mesures qui sont prises ont toujours une justification quelques part. Quand on entends dire que l’état d’urgence a été décrété pour ne pas que le populations puissent fêter; c’est vraiment ridicule.
    Le président de la république l’a signalé lors des cérémonies de présentation des vœux de nouvel an que c’est suite à des menaces d’attaques que cette décision a été prise mais il faut que nous sachions dans la gestion des affaires surtout en matière de sécurité on ne peut pas tout nous dire. Il faille que nous arrivions à faire violence sur nous pour respecter certaines mesures qui ne visent que notre bien. 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

  8. Si certains maliens pensent que ce second état d’urgence était nécessaire, d’autres soutiennent qu’il a été fait pour prendre en otage les fêtes de fin d’années, 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
    Nous devons vraiment changer de comportement car les mesures qui sont prises ont toujours une justification quelques part. Quand on entends dire que l’état d’urgence a été décrété pour ne pas que le populations puissent fêter; c’est vraiment ridicule.
    Le président de la république l’a signalé lors des cérémonies de présentation des vœux de nouvel an que c’est suite à des menaces d’attaques que cette décision a été prise mais il faut que nous sachions dans la gestion des affaires surtout en matière de sécurité. Il faille que nous arrivions à faire violence sur nous pour respecter certaines mesures qui ne visent que notre bien.

  9. la République du Mali, soit en cas de péril imminent, résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas de menées subversives compromettant la sécurité intérieure, soit en cas d’évènements présentant, par leur nature et leur gravité, un caractère de calamité publique ».
    Donc ceux qui créent la polémique inutile doivent chercher d’autres justificatifs car la situation l’exige et c’est ce qui a été fait. Je félicite donc nos autorités pour cette mesure sage.

  10. Ce n’est pas avec la joie au cœur que le président de la république en accord avec le conseil des ministres décident d’instaurer l’état d’urgence dans le pays.
    La situation est critique et des mesures en vue de sécuriser la population s’imposent et évidemment c’est ce qui est fait.
    Merci au gouvernement et au président de la république.

  11. Je pense que le chef de l’état a pesé le pour et le contre de cette décision avant de la prendre parce qu’elle est nécessaire.
    Le gouvernement se souci du bien-être des populations c’est pourquoi je salue cette décision difficile mais sage.

  12. Je pense que cette décision du président IBK montre qu’il tient à la vie et à la sécurité de ces citoyens.
    Raison pour laquelle je ne puis m’empêcher de saluer sa décision.
    Nous devons vaincre l’adversité et la part de chacun dans ce combat est le respect des mesures prises pour nous sécuriser.

  13. “Je ne pense pas que l’état d’urgence puisse apporter un changement dans l’organisation du Maouloud 2015”.
    J’ai été surpris par cette parole et en même temps choqué car NORMALEMENT l’état d’urgence aurait du apporter un changement à l’organisation du Maouloud. Mais on se réjouit qu’il n’y ait pas eu de problèmes Le pays est confronté à des défis sécuritaires et pour éviter tout dérapages donc l’état prends des mesures. Même si nos leaders religieux n’ont pas voulus sursoir à leur désir d’organiser cette célébration ;ils auraient du approcher les autorités compétentes pour voir dans quelles mesures cette célébration puisse être encadrée.

  14. L’état d’urgence c’est pour le bien du peuple malien donc nos guides religieux doivent comprendre cette situation en acceptant d’aménager leur programme dans la journée.
    Il faut être nul pour comprendre que la recherche d’une vie paisible soit pour vous une nuisance

  15. Tout bon citoyen malien doit savoir que la finalité de l’état d’urgence n’est autre que notre survie ou notre bien-être. Donc il est important que nous respectons cette situation qui ne saurait durée. Je pense que c’était une incompréhension de la part du guide qui a finit par se ressaisir.

  16. Cela permet de contrôler plus les mouvements des personnes et de nos frontières.
    Il permet de contenir la situation en empêchant la population d’aller dans certaines zones jugées hostiles. Nous demandons la bonne compréhension de nos guides

  17. Le Mali a une armée républicaine et dévouée et qui ont reçu des équipements depuis l’avènement IBK. Nous souhaitons que se tendra sur toutes les autres forces afin de lutter efficacement contre ce fléau mondial.
    Mais vu le mode de fonctionnement de ces individus, il fallait donc instaurer l’état d’urgence. comme le dit un adage Vaut mieux prévenir que guérir

  18. Cette décision concernait l’ensemble du territoire cela y va de la sécurité des maliens et du MALI tout entier. Ce régime a hérité de cette crise et il tente tant bien que mal pour sortir ce pays de cette ornière.

  19. INTERDICTION A TITRE GENERAL OU PARTICULIER.
    la lecture de la loi de 1987, on peut opérer une distinction entre les effets normaux et les effets aggravés. Les effets dits normaux sont les extensions de pouvoirs qui se réalisent de plein droit, sans autre précision du décret déclarant l’État d’urgence. Aussi, dès la proclamation de l’État d’urgence les autorités administratives compétentes peuvent prendre les mesures telles que la réglementation ou l’interdiction de la circulation des personnes, des véhicules ou des biens dans certains lieux et à certaines heures ; l’institution de zones de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ou interdit ; l’interdiction du séjour dans tout ou partie d’une ou de plusieurs circonscriptions à toute personne cherchant à entraver l’action des pouvoirs publics ; l’interdiction à titre général ou particulier, de tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique. Il peut aussi y avoir l’institution, aux abords des frontières terrestres ou autour des aéroports, de zones de sécurité ; l’assignation à résidence de toute personne dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre public ; la fermeture provisoire de lieux publics tels que salles de spectacle, débits de boissons, lieux de réunion et de culte ; l’interdiction, à titre général ou particulier, de réunions publiques ou privées susceptibles de provoquer ou d’entretenir le désordre ; la possibilité de procéder à la recherche et à l’enlèvement des armes et munitions ainsi que des explosifs et tous engins meurtriers ou incendiaires ; des stations radiophoniques privées d’émission ou de réception autres que les postes récepteurs de radiodiffusion ou de télévision ; l’interdiction, à titre général ou particulier, de la circulation des aéronefs civils sur tout ou partie du territoire.
    Que Dieu bénis le Mali…

  20. Evitons le danger au tend qu’on le peut.
    Nous n’avons pas à confondre les choses, ceci n’est pas d’une discussion inutile.

  21. Les effets aggravés de l’État d’urgence sont les pouvoirs expressément conférés aux autorités administratives par le décret proclamant l’État d’urgence. Ce qui signifie que sans cette attribution expresse, ces mesures ne peuvent être mises en œuvre par les autorités administratives. Le décret du 11 janvier 2013 (article 2) attribue ainsi aux autorités compétentes les pouvoirs d’ordonner en tous lieux des perquisitions de jour et de nuit ; de prononcer l’internement administratif des personnes dont l’activité présente un danger pour la sécurité publique ; de prendre toutes dispositions relatives au contrôle des correspondances postales, télégraphiques et téléphoniques ; et de muter ou suspendre tout fonctionnaire ou agent de l’État, des collectivités locales, des établissements publics dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité publique.
    Nous sommes avec les décisions de notre gouvernement dans le décret de l’Etat d’Urgence.

  22. L’une des principales conséquences de l’institution de l’État d’urgence est la restriction des libertés pour vivre libre. L’institution de l’État d’urgence vise à permettre la prise de mesures qui n’auraient pas été légalement possibles en temps normal pour pouvoir affronter et faire cesser un danger grave qui menace le pays dans sa sécurité ou même son existence. C’est pourquoi, l’État d’urgence produit deux effets essentiels. Le premier est d’accroître les pouvoirs de police au profit des autorités administratives civiles. Dans l’État de siège, régime voisin de l’État d’urgence, cette extension de pouvoirs a lieu au profit de l’autorité militaire. Le second, qui est le corollaire du premier, est d’apporter d’importantes restrictions à l’exercice des libertés publiques.

  23. la situation qui prévaut dans notre pays depuis 2012, marquée notamment par la présence des groupes terroristes armés, nationaux et étrangers, représente à la fois un péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public et des menées subversives compromettant la sécurité intérieure.
    Le Mali est en face des menaces de ses détracteurs, l’Etat d’urgence intervient dans un sens de sauver des vies maliens.

  24. Le Mali est en face de certaine menace qui nous impose le décret de l’Etat d’urgence.
    La loi malienne détermine les circonstances pouvant conduire à la proclamation de l’État d’urgence. En effet, aux termes de la loi du 10 août 1987 relative à l’État de siège et à l’État d’urgence, l’État d’urgence peut être déclaré sur une partie ou sur toute l’étendue du territoire de la République du Mali, soit en cas de péril imminent, résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas de menées subversives compromettant la sécurité intérieure, soit en cas d’évènements présentant, par leur nature et leur gravité, un caractère de calamité publique.

  25. Par rapport aux conditions de proclamation de l’État d’urgence, ni la Constitution ni la loi ne contient de définition de l’État d’urgence. En fait, l’État d’urgence, comme l’État de siège, est un État d’exception ou État de crise dont la proclamation a pour effet de renforcer les pouvoirs de police des autorités administratives et de restreindre les libertés publiques en vue de faire face à un danger exceptionnel qui menace l’existence de la Nation. Il s’agit, en somme, de donner à l’État les moyens juridiques destinés à assurer sa sauvegarde, voire sa survie. L’Etat d’urgence est à soutenir…

  26. Nous sommes conscient que le décret de cet Etat d’Urgence est pour le bien des maliens, pour cela nous remercions le président de la république pour son souci envers le peuple maliens et tous les autres cadre du pays pour leurs accompagnement que Dieu bénis le Mali.

  27. la législation en vigueur demeure valable dans la mesure où elle n’est pas contraire à la présente Constitution et où elle n’est pas l’objet d’une abrogation expresse, la législation de notre pays en matière d’État d’urgence, sur bien des aspects, a besoin d’être révisée pour être adaptée à un contexte qui a considérablement évolué.
    L’Etat d’urgence est le bienvenu pour la sécurisation des populations de ce pays.

  28. L’Etat d’urgence intervient dans un intérêt de protéger les maliens. l’État d’urgence fait l’objet des articles 49 et 72 de la Constitution du 25 février 1992. La disposition était prévue par la Constitution du 2 juin 1974 en son article 51. C’est sur le fondement de cet article 51 que sont intervenus la loi N°87-49/AN-RM du 10 août 1987 relative à l’État de siège et à l’État d’urgence et son décret d’application N° 247/PG-RM du 28 septembre 1987. La loi du 10 août 1987 a abrogé l’ordonnance N°35/PC-G du 23 mars 1959 portant loi organique sur l’État d’urgence.

  29. Je partage cette décision du gouvernement malien, ça se voit facilement qu’il s’inquiète pour son peuple. N’oublions pas que les terroristes sont devant nos portes, ils peuvent très bien profiter de cette situation pour commettre des abus contre le pays.

  30. Nos autorités n’ont jamais fait état d’une telle décision, s’ils l’ont fait aujourd’hui c’est pour nous protéger. Tous les maliens doivent respecter ce décret, c’est un moyen non seulement de contribuer au maintien de la sécurité mais aussi de sauver des vies.

  31. L’Etat d’urgence décrété par le gouvernement malien vise tout simplement a protégé le peuple malien. Cette décision gouvernementale doit être acceptée par tous, car c’est dans notre propre bien

  32. En ce moment actuel, nous devons rester vigilants à ne pas créer des situations embarrassantes. Le gouvernement malien n’a jamais empêché qui que ce soit de fêter le Maouloud jusqu’aujourd’hui. A mon avis nous devons renoncer pour une fois aux rassemblements.

  33. Les rassemblements peuvent causer d’énormes problèmes à notre pays en cette période. Nous ne sommes pas censés niés les attaques terroristes qui animent notre pays ces derniers temps. Ces mesures entrepris par le gouvernement vise à prévenir surtout protéger son peuple.

  34. Cette décision de l’Etat malien est à respecter par tous les maliens, car dans ça réside notre sécurité. Les leaders religieux ont toujours fêtés comme bon leur semble dans ce pays. Mais cette fois ci les choses sont bien différentes par rapport aux autres années. Ces leaders ne doivent pas prendre des risques en tenant des rassemblements.

  35. Le Mali est un pays démocratique et laïc, en ce sens les chrétiens, les musulmans ainsi que d’autres sont libres de manifester leurs cultes comme il le faut. D’ailleurs, cela fut toujours le cas dans notre pays. Par contre, cette décision gouvernementale, c’est-à-dire l’Etat d’urgence est circonstanciel vus la présence des djihadistes dans notre pays.

  36. L’Etat malien a bien fait de prolonger l’Etat d’urgence surtout en ce moment difficile. La présence des terroristes sur notre territoire nécessite une grande attention et demande tous les dispositions possibles pour lutter contre ces bandits.

  37. Le Mali traverse une période difficile et en même temps délicat. L’Etat d’urgence permet à nos forces de sécurité de mener facilement la lutte contre le terrorisme. Bon vent à vous !!!

  38. Nous sommes dans une phase assez complexe, des dispositifs pareils comme l’Etat d’urgence ne sont pas à négliger. Restons vigilant, suivons à la lettre les textes de l’Etat d’urgence.

  39. L’état d’urgence n’a pas été décrété pour interdire la célébration du Maouloud mais pour prendre des précautions contre les terroristes qui aiment les rassemblements. Nous devons comprendre que c’est pour la sécurité de la nation et des citoyens que le gouvernement a décrété cette situation.

  40. Tous les citoyens maliens, musulman, chrétien, animiste, athée, j’en passe sont prié de respecter le décret instituant l’état d’urgence pendant dix (10) jours. Les gouvernants veulent notre bien. C’est dans le cadre de notre protection qu’ils font tout ça. Certes, certaines personnes malintentionnées ont violé le décret comme certains prêcheurs, mais cela ne doit nullement nous pousser à faire comme eux.

  41. L’état d’urgence a été décrété pour interdire pendant dix jours des rassemblements au risque de ne pas connaître une autre attaque terroriste. Les terroristes font la plus part de leurs attaques sur les lieux publics où se font très souvent les rassemblements.

  42. Le terrorisme a tendance à se globaliser dans la sous-région. C’est un devoir pour le gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires en fin de lutter contre le terrorisme. A l’occasion des fêtes de Maouloud, de Noël et de fête de 31 décembre des jeunes, un décret d’état d’urgence est important pour empêcher des rassemblements qui profitent aux attaques terroristes.

  43. Le gouvernement a décrété l’état d’urgence pas pour empêcher ou priver les musulmans ainsi que les chrétiens à fêter leur fête. C’est parce que la situation actuelle du pays et de la sous-région nous interpelle et que des précautions doivent être prives pour prévenir des risques et contrecarrer certaines attaques possibles.

  44. Donc pour la mise en œuvre de cette état d’urgence, lors du plénière l’assemblée nationale s’est donc axé sur la constitution de notre pays, très sage de leurs parts. Vue la situation même si le gouvernement et l’Assemblée nationale ne décrétait pas d’état d’urgence tout le monde devrait rester en état d’urgence personnelle.

  45. Maintenant que la décision a été prise, j’appelle les forces de l’ordre et de sécurité à obliger la population à respecter cette décision. Si les forces de l’ordre et de sécurité font preuve de laxisme, la population en fera autant vis-à-vis de la décision des autorités maliennes.

  46. J’encourage la population malienne a appliqué l’état d’urgence car elle ne dérive point du simple plaisir ou de quoi ce soit, mais vue la situation du pays il tout fait normal que le gouvernement et l’Assemblée nationale prennent cette décision, de prolonger de 3 mois. Ce n’est pas que les activités juvénile qui ont été annulé plusieurs activité en font partir.

  47. Le régime d’IBK est un précise et responsable, il ne fait rien au hasard. L’état d’urgent avait belle et bien lieu d’être car à la base de la constitution malienne, la situation le soutenait. L’assemenblée Nationale maliennes a prit une décision très salutaire et j’invite toute la population malienne a respecté cette décision. 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8)

  48. “Il rappelle d’entrée de jeu que l’État d’urgence fait l’objet des articles 49 et 72 de la Constitution du 25 février 1992. La disposition était prévue par la Constitution du 2 juin 1974 en son article 51. C’est sur le fondement de cet article 51 que sont intervenus la loi N°87-49/AN-RM du 10 août 1987 relative à l’État de siège et à l’État d’urgence et son décret d’application N° 247/PG-RM du 28 septembre 1987. La loi du 10 août 1987 a abrogé l’ordonnance N°35/PC-G du 23 mars 1959 portant loi organique sur l’État d’urgence.” Merci Fousseyni Samaké, spécialiste du droit public, surtout pour la précision.

  49. Je pense que la prolongation de l’état d’urgence est tout à fait normal et même très salutaire. Le pays est dans une phase ou la sécurité doit être de haut niveau; il de forte raison raison que es terroristes puissent profiter des différentes rassemblée lors des fêtes de fin d’années ou autres pour perpétré des actions ignobles.

  50. ❗ La lutte contre le terrorisme est une lutte très ardant. Le terrorisme est fléau qui vit partout dans le monde entier. Main dans la main nous pourrons combattre le terrorisme. ❗

  51. C’est dans le cadre de trouver des solutions très rapide à la suite de cette sortie de crise existentielle. Le drame de produit à l’hôtel Radisson Blue mérite une mure réflexion, à la suite L’Assemblée nationale conviendra que vue la situation, qu’il sera nécessaire de prolonger l’état d’urgence de 3 mois. Bravo à l’Assemblée nationale.

  52. L’état d’urgence est décrété dans le seul but de protéger la population malienne face aux menaces terroristes plane dans le pays. Le gouvernement avec l’instauration de l’état d’urgence pourra contenir la menace terroriste dans le pays pendant un bon moment.

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