Dans le cadre de la reconstruction de l’armée malienne, le gouvernement du Mali et l’Union Européenne ont procédé, le mercredi 20 février dernier au grand Hôtel de Bamako, à la signature d’un protocole d’accord. Cet accord consacre l’établissement de la mission de formation de l’UE au Mali afin de soutenir l’armée malienne à assurer la reconquête de l’intégrité territoriale et la sauvegarde de la souveraineté nationale.
Lors de ladite signature d’arrangement technique, le Gal Dembélé, Chef d’Etat Major des armées maliennes et son frère d’arme Gal François Lecointre, commandant de la mission de l’UE ont donné quelques précisions relatives à ladite mission.
En effet, d’entrée de jeu, le Gal Lecointre a précisé : « l’opération qui vient d’être officiellement lancé le lundi dernier dans le cadre de la résolution 2085 du Conseil de Sécurité des Nation Unies, fait partie intégrante de l’approche globale de l’UE à l’égard de la situation au Mali et dans les régions du sahel », a-t- on noté
Pour lui, l’EUTM- Mali, vise à contribuer à l’améliorer de la capacité militaire des forces armées maliennes. Cela, avec un seul objectif : former 5 bataillons de l’armée malienne dont chacun est composé de 400 à 500 hommes. Toute chose qui, à la longue, « permettra aux militaires maliens de rétablir l’intégrité territoriale du pays. »
Notons que le général français François Lecointre, est le commandant de la mission de l’UE, dont les effectifs comptent environ 500 hommes. Le coût de l’opération est estimé à 12,3 millions d’euros pour la durée du mandat initial de 15 mois. Le quartier général de la Mission sera basé à Bamako, la capitale malienne. Quant à la formation, elle, se déroulera à Koulikoro.
Selon le général François Lecointre, « Ce qui fait la force d’une armée, c’est sa capacité morale. Et cette force repose essentiellement sur sa cohésion. », a-t-il mentionné. Ainsi les plaies de notre armée seront pansées pour de bon.
Mountaga DIAKITE
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