Ce 10 juin fut un jour de débandade à Misseni, après l’attaque des présumés Jihadistes de Ansar Dine dans la nuit du mardi au mercredi. Après avoir mis en déroute les dispositifs de sécurité, et pris le village de Misseni aux cris de « Allah Akbar ! », les assaillants se seraient rendus à la mosquée pour dire des prêches devant des fidèles ahuris et pris de paniques. Nombreux sont les habitants qui n’ont pas attendu l’aube pour se frayer un chemin au clair de lune vers le village voisin : Louloni. D’autres ont tout simplement continué sur Sikasso, la capitale du Kénédougou, où on pourrait être plus en sécurité qu’à Misseni, village reculé vers la frontière avec la Côte d’Ivoire. Mais comment ces Jihadistes, une quarantaine à moto, selon des sources, ont-ils pu quitter le nord du Mali pour opérer à l’extrême sud et se fondre dans la nature sans se faire pincer ? Question non encore élucidée.
Pauvre mali que fait Sada ?
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