Depuis l’attaque du Bar- restaurant « la Terrasse » ayant fait plusieurs morts parmi lesquels des Européens et les caches d’armes découvertes dans les alentours du District, les forces de sécurité maliennes, sont sur les dents. Elles prennent la menace très au sérieux ce d’autant plus que les négociations entre le gouvernement et les groupes armés, à Alger, semblent ne pas aboutir, si on en croit le refus de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) de ne pas parapher l’accord préliminaire issu de ces négociations. Bamako vit désormais dans une sorte de psychose et les populations semblent se résigner. « Les autorités font ce qu’elles peuvent », lâche cet habitant du quartier de l’hippodrome où a eu lieu l’attaque des terroristes en début du mois de mars passé.
La menace est réelle, mais, reste invisible. On parle de « cellules dormantes » à Bamako, prêtes à sortir de leurs cachettes pour attaquer.
Pour prévenir, le gouvernement annonce un certain nombre de mesures dont l’interdiction pour les véhicules non immatriculés de circuler. Les terroristes de la « Terrasse » avaient utilisé un véhicule non immatriculé. Donc, on comprend la décision du gouvernement. Seulement, beaucoup de véhicules non immatriculés, sont déjà en circulation. Et parfois, depuis fort longtemps. Parmi ces véhicules, on retrouve parfois ceux appartenant à des « responsables » maliens qui n’entendent pas se laisser dicter la conduite, usant de leur statut. Faut-il faire le deux poids deux mesures ? Il y a également des véhicules non immatriculés, mais à cause de la lenteur administrative (circuit de mise en circulation), sont mis en circulation par leur propriétaire. Une chose, c’est d’interdire les véhicules non immatriculés de circuler. Une autre chose, c’est de revoir le circuit de mise en circulation des nouveaux véhicules en faisant en sorte d’éviter les longues attentes.
Mais, une fois de plus, la question sécuritaire est une affaire de tous. Que chacun fasse preuve de responsabilité en ces moments cruciaux. C’est dans l’unité et la collaboration avec les forces de sécurité, que le Mali vaincra la menace terroriste. On ne peut reprocher aux autorités de ne pas faire suffisamment pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, alors que nous-mêmes, populations, ne respectons pas les consignes de sécurité. Face au menace terroriste et djihadistes, il ne devrait pas avoir « opposition » et « majorité ». Il ne devrait pas avoir de « privilégiés ». Autant la loi est faite pour tout le monde autant elle s’applique à tous. Aidons nos forces de sécurité à assurer notre sécurité !
Tiémoko Traoré
C’est les gouvernements successifs de l’ère démocratique du Mali, qui sont à la base de ce qui se passe actuellement dans cette partie du Pays. Quand un pays n’a pas d’armée et que les dirigeants du pays se plaisent dans cette situation, je reste sidérer et c’était le cas sous AOK et ATT. Un pays plein de généraux mais sans arme et sans combattants. Les deux ténors de ce mauvais forfait sont toujours là et font des gestes troubles dans l’ombre et faisant intervenir des éhontés gagnés à leur cause. Ces deux ténors seraient jugés par ce brave peuple un jour. Quand un pays n’a pas d’armée les plus récalcitrants de la République se mettent à gesticuler en proposant la vente de leur pays et c’est ce qui se passe actuellement au Mali. De toutes les façons cette situation est un exemple qui servirait nos dirigeants actuels. Car ils sont entrain de faire les mêmes gestes, mais sous d’autres formes telles que la surfacturation des équipements militaire, la mise en place de stocks morts des matériels militaires.
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