Le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) est de retour dans le nord du Mali, plus d’un an après la déroute qu’il a subie suite à l’intervention musclée des forces armées maliennes aidées par l’opération Serval de l’armée française et les forces de la Cedeao. Cette intervention engagée en janvier 2013 a permis de stopper la progression vers le sud du Mali des groupes terroristes Jihadites et de libérer les trois régions du nord du Mali qui étaient tombées sous le contrôle des groupes armés rebelles et terroristes au lendemain du coup d’État du 22 mars 2012.
L’on se rappelle que le groupe Jihadite Mujao, allié du groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), a fortement pactisé avec le mouvement islamiste Ançar-Dine d’Iyad Ag Ghaly dans son projet d’instauration de la charia (loi islamique) dans les régions du Nord. Un projet d’islamisation du Mali qui a fait plusieurs victimes parmi les populations du nord : Tombouctou, Gao et Kidal/et une partie de la région de Mopti. Cette intention d’islamisation du Mali a été contre-carrée à Konna en janvier 2013 par les forces armées maliennes, soutenues par l’opération Serval et les forces de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Ainsi, après cet affront subi, le Mujao, essentiellement constitué d’étrangers, s’est lancé dans des actes de guérilla dans le grand nord. Le Mouvement Jihadiste a été l’auteur d’une série d’attaques suicides et des opérations Kamikazes, visant les grandes villes du nord.
Ces derniers temps, le Mujao commence à faire parler de lui encore en s’adonnant à son jeu favori, consistant à commettre des actes criminels.
Le groupe rebelle Mnla attribue au Mujao la responsabilité de la mort des 30 touaregs tués à Tamkoutat dans la région de Gao. Si cet acte criminel n’a encore été revendiqué, le Mujao revendiquerait l’enlèvement des 5 personnes du Cicr portées disparues depuis le samedi dernier.
C’est dire que les autorités maliennes ont du pain sur la planche pour faire face aux rebelles du Mnla toujours influents à Kidal, et prévenir la menace Jihadite et terroriste qui devient de plus en plus pesante au nord.
Modibo KONÉ
APRES LA LIBERATION DU GOUVERNORAT DE KIDAL FAGAGA EST SORTI DE LA VILLE AVEC DES HOMMES ARMES AU SU ET AU VU DE SERVAL ET DE LA MINUSMA POUR CHERCHER DES RENFORTS.
FAGAGA N’EST IL PAS DU MNLA ?
IL EST TEMPS QUE LES JOURNALISTES ARRETENT DE NOUS PARLER DE DJIHADISTES.
TOUS CES CAFOUILLAGES SONT ORCHESTRES PAR LE MNLA.
ILS SONT EN AMONT ET EN AVAL LES MAUDITS.
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C’est Fagaga du MNLA qui les a invités.
Il fallait s’y attendre non ? si la Communauté internationale ne veut pas entendre parler de désarmement préalable des groupes armés du Nord du Mali… 👿
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