Notre interlocuteur, qui n’a pas voulu entrer dans les détails, a noté qu’à chaque montée de l’insécurité, la MINUSMA se prépare en conséquence et reste sur la défensive.
De sources concordantes font état d’un retour massif de jihadistes au nord du Mali. Ceux-ci avaient fui à la faveur de l’intervention militaire franco-africaine, avant de trouver refuge dans le sud libyen. Un territoire qui échappe toujours au contrôle des autorités de transition en Libye. Ils seraient revenus dans les localités de Tinzawaten et Boureissa adns la région de Kidal. Toutefois, nous ignorons si ce risque d’attentat visant la MINUSMA à Bamako a un quelconque lien avec l’alerte donnée jeudi précédent par le département américain à ses ressortissants voulant se rendre en Algérie voisine.
En raison des menaces terroristes persistantes en Algérie, le département d’Etat américain avait renouvelé, en effet, sa mise en garde aux ressortissants des Etats Unis contre les risques de se rendre dans ce pays avec lequel le Mali partage 1400 km de frontière. Selon la même source, le groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb Islamique est toujours actif et opère dans certaines zones incontrôlées du Sahel.
Il a mis en garde aussi contre la menace posée par le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), un mouvement terroriste qui, faut-il le préciser, bien qu’affaibli, reste toujours dangereux au nord du Mali. D’autant plus qu’il vient de s’allier au mouvement terroriste les ” signataires du sang ” dirigé par l’Algérien Moktar Bel Moctar.
Cette nouvelle entité a menacé plusieurs fois de s’en prendre aux intérêts des pays contributeurs de troupes au Mali. Dans un rapport du Pentagone, le directeur du renseignement américain, James Clapper, avait déclaré fin janvier 2014, que des risques d’attentats pèseraient sur le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie ” en représailles à leur soutien à l’intervention militaire française au Mali “.
Notre interlocuteur de la MINUSMA, Olivier Salgado, d’indiquer ” que la prudence est de mise “.
S’agissant des dispositions prises par la représentation onusienne pour faire à la situation, il n’a pas voulu en dire plus.
Abdoulaye DIARRA
Vous savez nous n’allons pas quitter notre pays pour ces menaces crées par ceux mêmes qui sont là pour nous protéger. MINISMA, SERVAL que sais-je. La vrai raison que font-il pour nous épargné de cela. Ce matin Serge D disait qu’il y a un contrôle systématique sur les trois ponts de Bamako, je n’ai rien vu de tel. Des propos insensés chose qui s’est même pas passé pendant la période de guerre véritable. Ce Serge là aime la désinformation avec toutes mes excuses. En tout cas nous maliens nous voulons vivre en paix cesser de nous alarmer et de nous amener les terroristes qui font des attentats. Serge sait exactement là ou sont les terroriste, ils sont ensemble depuis toujours. Pendant un an MINISMA et SERVAL sont là qu’ont-ils fait pour enrayé ce phénomène si ce n’ai pas eux même qui le créent.Ils n’ont fait qu’habiter les hôtels luxueux de Bamako c’est les salariés de l’ONU pas des militaires venus pour nous protéger, sinon après un an on ne doit plus parlé de terroristes au Mali.
Je dirai à la MINUSMA que la meilleure defence est d’attaquer.
Dans la mesure où l’article est signé Abdoullaye Diarra, grand spécialiste avec Bokary Dicko des infos transformées voire inventées de toutes pièces, ne nous emballons pas!…
Ceci dit, le risque est peut-être bien réel parce qu’il paraît que les ressortissants Français du Mali ont reçu une mise en garde de l’ambassade…
“De sources concordantes font état d’un retour massif de jihadistes au nord du Mali”
Ca, par exemple, c’est du Diarra typique!… Il ne bouge pas de Bamako, mais des “sources concordantes” lui parlent d’un retour MASSIF des djihadistes! 🙄 🙄 Combien?… Où exactement?…
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