Au nord du Mali vers la frontière nigérienne, les civils de la région de Ménaka subissent des massacres par le groupe terroriste de l’EIGS. Rien ne va plus dans cette zone du Mali, les populations sont dans de difficiles situations. Pour lancer un cri de cœur au monde entier particulièrement les autorités du Mali, le conseil régional de la société civile de cette région à travers un communiqué publié, plaide pour une forte assistance humanitaire dans la région de Ménaka.
Les terroristes de l’EIGS et les Forces Armées Maliennes (FAMa) en complicité en les groupes signataires de la zone mènent un violent combat depuis très longtemps. L’armée malienne et les groupes signataires de la zone font tout pour sécuriser les populations et leur bien. Malgré cela, les terroristes se battent pour récupérer cette zone du Mali.
Suite à ce combat ardent, plusieurs civils ont été tués et beaucoup d’autres ont quitté leur terroir pour la ville de Ménaka et de Gao. Les personnes Déplacées Internes ont besoin d’une assistance humanitaire pour subvenir.
Pour le président du conseil régional de la société civile de Ménaka, Sidi Barka, les personnes déplacées internes ont dans le besoin d’être épaulées par les humanitaires. ‘’ Nous invitons les humanitaires à renforcer l’assistance des personnes déplacées internes’’, a-t-il sollicité et poursuit qu’eau étant source de vie, la société civile de Ménaka appelle les autorités à trouver une solution pérenne au problème d’eau que vivent les populations de Ménaka, à cela s’ajoute le problème d’électricité qui entrave plusieurs activités économiques à cause des coupures intempestives depuis le mois de carême.
Conscient de la difficulté de l’Etat à assurer le secours à temps, le président la société civile de Ménaka, Sidi Barka exhorte l’Etat et ses partenaires à redéployer dans la mesure du possible les forces de sécurité pour une sécurisation des personnes et la conquête des zones abandonnées.
L’Etat n’arrive pas à répondre temps les besoins donc les humanitaires sont sollicités pour amoindrir la souffrance des populations de cette ville particulièrement les personnes déplacées internes.’’ Considérant que ces massacres ont fait des veuves et des orphelins innombrables des pertes de tous les biens poussant un déplacement massif des populations, une insécurité résiduelle dans les villes et sur les axes routiers, des enlèvements des personnes, des braquages et viols’’, a affirmé le président Barka.
A titre de rappel, la région de Ménaka a été le théâtre d’une grave violation des droits de l’Homme à savoir les massacres de Tamalate, Inchinanane, Inékar et Emiss-Emiss entrainant des pertes des centaines de vies humaines depuis le 08 mars dernier. De cette date à maintenant, le combat continue entre les terroristes de l’EIGS et les FAMa et les groupes signataires de la zone.
Le conseil régional de la société civile de Ménaka plaide pour une assistance renforcée dans leur terroir afin d’amoindrir la souffrance des populations.
Diak