Marche pour dénoncer la situation de Kidal : La Comode monte au créneau, ce dimanche

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Après la conférence débat qu’elle a tenue sous le thème : “Les rebellions récurrentes dans l’Adrar des Ifoghas”, la Coordination Malienne des Organisations Démocratiques (Comode) projette d’organiser à Bamako une grande marche pacifique le dimanche 29 décembre 2013, pour dénoncer la situation qui prévaut actuellement à Kidal et qui menace dangereusement l’intégrité du territoire national.

 

 

“Si Kidal n’avait pas existé, le Mali n’allait pas connaitre tous ces problèmes”, nous a confié un responsable de la Comode. C’est dire que Kidal est à l’origine de toutes les rébellions et de tous les actes terroristes que connaît notre pays.

 

 

“Le problème de Kidal est une faute politique”, a ajouté ce responsable de la Comode. Selon ces organisations, la marche prévue pour le dimanche prochain partira du monument de l’Indépendance, sis à Bamako-Coura près du Centre Culturel Français, pour rallier la Primature, sise à la nouvelle Cité Administrative, près du pont Fahd.

 

 

Il s’agira de réclamer la libération de Kidal où les combattants du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (Mnla) règnent en maîtres absolus et cela, malgré les clauses de l’Accord intérimaire de Ouagadougou qui exigent leur désarmement et leur cantonnement.

 

 

A l’image de toutes les autres manifestations publiques d’opinions, cette marche organisée par la Comode sera l’occasion de la lecture d’une “motion” qui sera ensuite remise à la Primature.

Négus TRAORÉ

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Merci les contributions des uns et des autres.

    Je propose aux organisateurs de cette marche de revoir son objectif.

    N’ayant pas pour objectif de casser, cette marche doit attirer l’attention des uns et des autres sur L’INDISPENSABLE RÉCONCILIATION NATIONALE à travers le DIALOGUE AVEC COMME PRÉALABLES:

    (1) L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE TOUS en respectant les PRINCIPES (non impunité, refus des amalgames, refus du terrorisme, coexistence pacifique) et les CONDITIONS incluant l’intégrité du Mali, la laïcité, l’obligation du dépôt des armes par les groupes armés pour un dialogue sincère et en toute quiétude,

    (2) L’INDISPENSABLE IMPLICATION DE TOUS pour le développement durable et équitable du Mali dans un cadre SÉCURISÉ et pour une solution durable à la crise Malienne.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

  2. Si l’article 6 dit que le ‘’désarmement sera finalisé après la signature de l’accord global’’, l’article 7 dit clairement que ‘’les parties conviennent dès ‘’LE LENDEMAIN DU PREACCORD d’observer le cessez-le-feu, d’élaborer les arrangements sécuritaires, le cantonnement, le désarmement et le redéploiement effectif des forces défense et de sécurité du Mali’’. L’article 11 ajoute que dans le cadre du processus de désarmement qui sera finalisé après la signature de l’accord global et définitif de paix, les groupes armés signataires s’engagent à procéder sans délais au cantonnement de leurs éléments, sous la supervision et avec le soutien de la MISMA/MINUSMA’’. A ma connaissance, c’est l’armée malienne qui a de tout temps été cantonnée à Kidal tandis que les combattants fantoches ressuscités par SERVAL venaient narguer les militaires maliens, les insulter, leur lancer des cailloux, se baladaient allègrement avec leurs armes à Kidal. Dans quel pays au monde, l’on a vu une armée régulière cantonnée et les rebelles libres de leur mouvement ? Même quand on parle de cantonnement dans une armée régulière, cela suppose que le gros des militaires cantonnés n’est ni armé ni libre de ses mouvements.

    • Bonjour,
      Le sérieux mais aussi l’engagement responsable de TOUS sont indispensables pour une sortie durable de la crise Malienne.

      Tous les Maliens et tous les groupes armés du Nord (MNLA, HCUA, MAA, …) respectant les principes et conditions suivants, constituant l’ENGAGEMENT RESPONSABLE, doivent être admis au dialogue pour la réconciliation nationale et pour la sortie durable de la crise Malienne.

      Les PRINCIPES sont : respect de la constitution du Mali, refus du terrorisme, non impunité, coexistence pacifique et refus des amalgames.

      Les CONDITIONS sont : DÉPÔT DES ARMES, intégrité territoriale et laïcité.

      Chaque partie prenante doit faire un effort pour respecter l’engagement responsable qui doit être signé devant les représentants nationaux et internationaux.

      Le bon choix des représentants des groupes armés et ceux des représentants nationaux et internationaux est capital.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
      E-mail: Webanassane@yahoo.com

  3. Bonjour,
    La France est en train de partir de Kidal, donc, à quoi bon de faire cette marche.

    Par contre une marche nationale pour le désarmement des groupes armés, la réconciliation nationale, le refus des amalgames et le développement solidaire, équitable et durable du Mali sera la bienvenue.

    Unis, tout est et sera possible.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

    • Mais Dr Anasser, votre première phrase semble faire accroire que la marche a pour objectif de faire partir la France. Je ne pense pas qu’il ait jamais été question de chasser la France. Au contraire, tous les maliens, même les apatrides du MNLA ont salué l’arrivée de Serval. La seule question a toujours été de désarmer toutes les milices, de juger les crimes commis. Personnellement, je ne vois guère la pertinence de la réconciliation car les ethnies ne se sont jamais opposées et un bandit est essentiellement un renégat. Mais puisque la communauté internationale a imposé cette commission à coquille vide, il faut y mettre maintenant un contenu: organiser des rencontres intercommunautaires pour discuter de sécurité, de santé, d’éducation, bref, de développement…

      • Bonjour,
        Merci de votre contribution.

        Nous sommes tous d’accord, presque tous les Maliens ont apprécié l’opération serval, mais certains commencent à pointer du doigt la France, comme étant la principale cause de la situation à Kidal.

        Son départ, va-t-il tout arranger ?

        Contrairement à ce que vous dites (coquille vide), le dialogue est indispensable pour dissiper les malentendus dont certains sont dus aux amalgames afin de réconcilier les Maliens et pour s’accorder sur le devenir du Mali.

        Les représentants du peuple (députés) doivent y participer MAIS ce dialogue INCLUSIF doit intégrer, entre autres, les représentants des communautés de base du Mali, ceux de l’état, ceux des groupes armés (constitués de Maliens) si ces groupes déposent les armes.

        Pour être significatif, ce dialogue doit s’étendre à toutes les régions du Mali et à toutes les communautés du Mali pas seulement celles du Nord.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC/Gouvernance
        Email: Webanassane@yahoo.com

  4. Bonjour,
    L’engagement et la volonté d’aller de l’avant pour la réconciliation nationale et la refondation durable du Mali, dans l’unité, doivent être réellement partagés à travers un PROTOCOLE SIGNÉ par tous ET le désarmement de tous les groupes armés.

    Pour effectuer le dialogue inter-Maliens dans la quiétude, la Minusma doit jouer son rôle aidée par SERVAL pour laquelle les Maliens doivent être reconnaissants malgré le fait que le MNLA ET LES GROUPES ARMÉS n’ont pas été désarmés, FAUTE DE L’ABSENCE d’une décision nationale et internationale dans ce sens : dommage, les accords de Ouagadougou ne prévoient ce désarmement qu’après la résolution définitive de la crise Malienne.

    LE DÉSARMEMENT DE TOUS LES GROUPES ARMÉS EST INDISPENSABLE, COMME JE L’AI INDIQUÉ DANS MA PROPOSITION DE SORTIE DURABLE DE LA CRISE DU MALI, ADRESSÉE AUX MALIENS, PRÉSIDENT ET AUX PARTENAIRES, PUBLIÉE EN LIGNE LE 02 JUILLET 2012.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE
    Webanassane@yahoo.com

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