Contre la gestion opaque de la guerre, plus précisément la crise au nord, par les autorités, la foule s’est déchainée à Bamako le jeudi 02 février 2012. L’objectif principal était de voir plus clair dans cette affaire. Mais, certains auraient mis à profit cette situation pour des règlements de comptes politiques.
Sous informés, déboussolés et même se sentant humiliés, les Maliens à bout de patience ont occupé les artères de la capitale malienne pour demander plus de transparence dans la gestion du conflit qui secoue le septentrion du pays. Laissés à eux-mêmes, sans l’intervention de la police, les manifestants ont tout au long de leur passage installé des barricades et brûlé des pneus sur les goudrons. C’était la psychose au sein de la population. De nombreux commerçants avaient fermé leurs boutiques et magasins. A 14 heures, au Dabanani, régnait un silence de cimetière. Bamako s’était subitement transformée en une ville fantôme. Quant aux bureaucrates, n’étant pas officiellement autorisés à arrêter le travail, étaient obligés de continuer leur boulot.
Officiellement, la manifestation était destinée à exprimer de façon pacifique le ras-le-bol des familles et parents des militaires, suite aux informations catastrophistes distillées à leur niveau grâce aux réseaux sociaux. Mais c’était sans compter avec des personnes malintentionnées. En effet, comme à l’accoutumée, pareille manifestation est souvent mise à profit par les bandits pour s’adonner à des actes délictuels. En tout cas, c’est le moins que l’on puisse dire des actes malheureux perpétrés à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali et à la Mairie du District.
A la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, les bandits infiltrés dans les rangs des manifestants ont brisé les vitres de l’édifice et celles de plus de 10 véhicules en stationnement ou de passage devant les locaux. On a aussi déploré des cas de blessure. En plus de cela, les vagabonds ont fouillé les engins à deux roues trouvés sur place. Le sac de Zakaria Maïga, commerçant de passage à la CCIM, a été emporté. Il contenait des documents importants.
Très choqué par l’acte, Diakité Abou Idrissa, chef de la Division transit de la CCIM, dira: «Nous nous demandons pourquoi ces gens se sont attaqués à nos biens, alors que la responsabilité de cette crise ne nous incombe pas. Malgré que notre bâtiment soit contigüe au commissariat du 1er arrondissement et au Ministère de l’Administration territoriale et des collectivités locales, nous n’avons pas échappé à ce vandalisme. A quoi ça sert donc de payer les taxes et impôts à un état incapable d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ?».
Selon des témoignages concordants, derrière ce vandalisme se cache des règlements de comptes politiques. De loin, on entendait des jeunes dire: «Pourquoi le Pdes veut-il se rallier à l’Adema ? » Les témoins se posaient la question de savoir si réellement ces jeunes avaient la tête sur les épaules parce que pareils arguments ne pouvaient aucunement justifier le fait de tout casser sur leur chemin.
A la Mairie du district, c’était la ruine, la désolation. Les voitures trouvées dans les locaux ont été endommagées et les vitres des bureaux avaient volé en éclats. Comme si cela ne suffisait pas, certains manifestants tentaient d’enlever des climatiseurs des bureaux, avant de poursuivre leur chemin vers Koulouba.
Oumar KONATE
1)Nous disions et nous l’avions toujours dit que l’exécutif malien sous la demande du législatif devait rapidement déclarer l’état d’urgence dans toute la zone Nord y compris la zone du Ouagadou et d’y envoyer l’armée pour ratisser toute la zone en vue d’arrêter tout suspect de faire passer de vie à trépas ceux parmi les déserteurs lâches de l’armée libyenne ou ceux parmi les touaregs maliens venus de Libye ou ceux des maliens vivants au Nord qui auraient des velléités rebelles ou indépendantistes ou ceux parmi les islamistes vivants dans le Ouagadou qui refuseraient de quitter le Mali Nous disions que l’armée pouvait se faire aider par le mouvement patriotique d’auto-défense « le GANDAKOYE » qui a 1bonne connaissance de la zone Nous disons que des mandats d’arrêt internationaux ou appels doivent être également lancé à l’encontre de toutes les personnes qui soutiennent ou soutiendront ces dites velléités aux fins de les mettre hors d’état de nuire
2)Nous disons quelle est cette armée où 1soldat ou 1officier peut déserter rejoindre l’armée ennemie et après revenir reprendre sa place sans aucune sanction Nous disons qu’il est temps que cette inconscience ce laxisme ce favoritisme cesse au nom de la rigueur et de la responsabilité Comment 1armée responsable peut elle garder en son sein ses pires ennemies soit disant au nom de la paix Nous demandons aux vrais soldats de ne plus accepter ce état de fait Nous disons que l’ennemie doit être toujours mis hors d’état de nuire par tout les moyens Nous disons également que tout déserteur allant rejoindre l’armée ennemie doit être traduit devant la cours martial et condamné à la peine capital ou la peine à perpétuité et il est inhumain et irresponsable d’envoyer des soldats se battre sans moyens conséquents Nous disons que les responsables de cela doivent passer devant la justice à la demande des parents des soldats
3)Nous disons qu’il est temps que l’exécutif et le législatif maliens cessent d’être pris en otages par ces « Touaregs paresseux sans foi ni loi » au nom du développement de leur région Nous disons que le développement des autres régions est le fait du dynamisme du labeur au travail de leurs populations et aussi grâce à l’argent des émigrés issus de ces zones car le Mali est classé parmi les pays les +pauvres de ce monde Nous disons qu’il est temps pour ces « Touaregs paresseux » d’utiliser l’argent destiné à l’achat des armes l’argent issu de leur émigration à créer des projets régénérateurs de revenues dans leur zone et de se mettre au travail Nous disons que les armes n’apportent que faim misère maladie mort hyper retard dans leur région Nous disons que c’est triste déshonorant paresseux triste et ignoble d’attendre toujours l’aide d’autrui des autres
4)Nous disons encore 1fois que l’exécutif et le législatif maliens doivent mettre de côté leurs intérêts politiques personnels familiaux égoïstes et primaires aux fins de résoudre 1fois pour toute ce problème des rebelles touaregs et les Suppôts de Satan d’Aqmi car aucun exécutif et législatif étrangers ne viendront faire ce travail à leur place Nous disons que le temps des dialogues est dépassé il faut opter pour la solution finale Nous disons que s’ils en sont incapables ils doivent démissionner selon la déontologie démocratique Nous disons au cas ils refusaient de démissionner sans résoudre ce problème avant les futures élections présidentielles nous demandons au peuple malien de sanctionner tous les membres de l’exécutif (gouvernement) et du législatif (assemblée nationale) qui seront candidats en ne les votant pas
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