Un millier de personnes ont manifesté lundi matin à Gao (nord du Mali) pour dénoncer la “complicité” de l’Opération Serval de la France et de la MINUSMA avec le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, un groupe rebelle touareg basé à Kidal), a appris Xinhua de source informée dans cette ville.
Selon un journaliste local, de jeunes Maliens et les mouvements de résistance de la ville brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “Non à la France et à la MINUSMA. Rentrez chez vous. Vous êtes complices du MNLA”.
A Bamako, quelques dizaines de Maliens ont organisé un sit-in devant l’ambassade de France pour “dénoncer la politique de la France” et “exiger la libération des otages”, a constaté le correspondant de Xinhua. Les manifestant ont promis d’y revenir jusqu’à la libération des otages.
Ces manifestations interviennent après la visite du Premier ministre malien Moussa Mara, samedi, à Kidal, qui a été à l’origine d’affrontements entre l’armée malienne et les combattants du MNLA, faisant 36 morts de part et d’autre et une centaine de blessés dont des Casques bleus de l’ONU. En outre 30 personnes ont été prises en otages par les rebelles touaregs, dont huit ont été exécutés, selon la MINUSMA.
Le Premier ministre malien a qualifié “l’acte du MNLA de déclaration de guerre qui sera traitée comme telle” et a promis une “riposte (qui) sera à la dimension de l’acte”.
Agence de presse Xinhua
Le Mali n'est pas un dépôt transitoire des ordures.
il y aura liberation du nord le jour ou le Mali aura une armee forte c est a cela que l on devrait travailler la France protege surtout ces interets lorsque ceux ci vont dans le meme sens que le notre c est tant mieux mais n oublions Jamais qu ils sont la pour eux memes alors ils ne feront pas ce que l on devrait faire a notre place. Il n y a qu a regarder comment la communaute internationale a gere le cas de la centrafrique de facon tres desastreuse et la cote d ivoire comment est ce qu ils ont decide d investir a fond labas. Courage aux familles qui ont perdu leurs siens.
Comments are closed.