Mali : Vers la nomination d’un chargé de pourparlers avec les groupes rebelles

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Gouvernement Mara - pourparlers
Le nouveau gouvernement à l’issue du 1er Conseil des Ministres tenu ce mercredi 16 avril 2014

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé mercredi son intention de nommer prochainement une personnalité en charge de conduire des pourparlers avec les groupes rebelles du nord du pays.

Il va s’agir d’une « personnalité dont le sens de l’Etat et de la patrie, la probité et le courage politique sont de notoriété avérée », a indiqué le chef de l’Etat lors du premier conseil de ministres de son nouveau gouvernement.

Selon le président Keïta, la personnalité qui sera nommée aura la « lourde charge » de conduire des discussions avec les groupes rebelles, mais aussi avec l’ensemble des communautés du nord du pays.

Le gouvernement malien et les groupes rebelles au nord du pays discutent depuis février des conditions préalables à des pourparlers inclusifs devant impliquer toutes les composantes de la société malienne.

Ces discussions ont été décriées pour leur lenteur par la partie française et saluées par la Mission onusienne de stabilisation (MINUSMA) pour les « progrès » auxquels elles ont permis d’aboutir.

Le processus de pré-cantonnement a d’ores et déjà commencé pour les combattants de deux des groupes rebelles, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), a notamment affirmé Bert Koenders, le chef de la MINUSMA.

S’exprimant mercredi en point de presse, Bert Koenders a précisé que la construction du premier site de cantonnement a commencé, la semaine dernière, par la réalisation d’un forage dans une zone se situant à 40 km en dehors de la ville de Kidal (nord-est).

AT/of/APA

 

Source: apanews.net

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2 COMMENTAIRES

  1. Le mali ne doit plus négocier avec les rebelles soit au mali on a une armée forte pour mater les rebelles

  2. Bonjour,
    Le choix d’un négociateur national est une excellente idée du Président de la République IBK, mais, sachant qu’ on ne peut être juge et partie, il serait judicieux de lui associer un panel de médiateurs afin que les pourparlers inclusifs se déroulent convenablement en garantissant la confiance de tous y compris celle des groupes armés.

    En plus, les pourparlers inclusifs doivent avoir des ramifications régionales et intégrer toutes les communautés de toutes les régions du Mali, pas uniquement celles du Nord du Mali.

    Afin d’éviter les incompréhensions et le conflit de rôles, il faudrait veiller à une synchronisation parfaite entre les tâches du négociateur national, du Ministère de la réconciliation nationale, de la commission vérité, justice et réconciliation (CVJR) et celles du panel de médiateurs.

    Tous, ensemble, à travers les pourparlers inclusifs animés par un négociateur national et un panel de médiateurs, les Maliens, épaulés par la communauté internationale, trouveront une solution durable de sortie de la crise.

    L’engagement de tous est indispensable.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com
    TEL (00223) 78 73 14 61

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