Mali: une intervention militaire africaine nécessitera un fort soutien occidental

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Une intervention militaire africaine pour repousser les extrémistes islamistes du nord du Mali n’est plus, selon Paris, qu'”une question de quelques semaines”, mais elle ne pourra se faire qu’avec un fort soutien des pays et des moyens militaires occidentaux.

Capture d’écran montrant le drapeau islamiste déposé par le groupe Ansar Dine à l’entrée de Tombouctou, dans le nord du Mali, le 3 avril 2012
© France 2/AFP

Après des mois de discussions, l’habillage diplomatique se met en place. Vendredi, le Conseil de sécurité de l’ONU a pressé les pays de l’ouest africain de préparer une opération pour reconquérir le nord du Mali.

Lundi, les Européens sont tombés d’accord pour planifier une mission destinée à aider l’armée malienne.
Concrètement, la force mobilisée par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) compterait environ 3.000 hommes. En face, 4.000 à 6.000 combattants islamistes, équipés de lance-missiles ou de lance-roquettes, opèrent sur un territoire plus étendu que la France.
“Si l’opération est lancée, ce sera une course contre la montre”, souligne Pascal Le Pautremat, spécialiste des questions de Défense : “On a conscience que le dossier est prêt, on sait où sont les uns et les autres. Après, il faut frapper au bon endroit, au bon moment, pour neutraliser l’adversaire au plus vite”.
Officiellement, la France et l’Europe soutiennent les pays africains dans la planification et la logistique. Mais “il n’y aura pas de troupes au sol”, a réaffirmé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense.
Selon les spécialistes de Défense, plusieurs dizaines d’hommes du Commandement des opérations spéciales (COS), les forces spéciales françaises, sont en fait présents depuis deux ans dans la région pour suivre le sort des otages français.
Très bien équipés, dotés d’hélicoptères et de moyens de surveillance, ils seraient les premiers en action, pour fournir du renseignement et guider les troupes africaines sur les terrain.
Plusieurs autres pays européens devraient également fournir des moyens, en hommes et en matériels, l’intégrité du Mali étant “la sécurité de l’Europe”, selon Paris qui s’est attaché à convaincre ses partenaires.
Et s’ils soutiennent pour l’instant l’action de la Cédéao, les Etats-Unis n’ont pas exclu de mener eux-mêmes une action militaire dans le nord du Mali. Ils pourraient notamment fournir des drones armés et procéder à des frappes ciblées.
Une opération militaire africaine serait essentiellement conduite par des véhicules blindés au sol, avec l’appui de forces aériennes. “Il y aura certainement des frappes aériennes précises. Avec après, des débarquement de personnels à proximité des principales villes”, souligne Pascal Le Pautremat.
En cas d’intervention, les Occidentaux devraient également assurer l’encadrement de l’état-major de la force africaine. La France, les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne encadrent en fait les états-majors africains depuis déjà plusieurs années, dans le cadre de programmes d’aide au maintien de la paix, et Africains et Occidentaux ont l’habitude de travailler ensemble.
Loin d’une opération éclair, selon Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), une opération militaire africaine risque au contraire “sauf surprise, de prendre du temps”, en raison notamment des dissensions au sein même des autorités politiques et militaires maliennes.
“L’armée malienne n’est pas au niveau, il y a 2.000 à 3.000 hommes sur la ligne de front, avec quelques unités d’élite”, souligne-t-il. “Il va bien falloir les entraîner, les armer, les équiper, les transporter”.
Si “une intervention directe” des forces occidentales au côté des Africains ne semble pas selon lui à l’ordre du jour, Eric Denécé “n’écarte pas l’engagement important de moyens clandestins au côté des Maliens”.
Un peu, dit-il, “comme lors de la chute de Tripoli” en Libye en 2011, quand Français et Britanniques ont discrètement mais activement aidé les insurgés libyens à en finir avec le régime du colonel Kadhafi.
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a invité pour sa part sur RFI les autorités françaises à la prudence et souligné le risque d'”un piège malien”.

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6 COMMENTAIRES

  1. il est vraiment temps les maliens, car le nord souffre jusqu’au bout les gens meme qui sont à bamako soufres, donc maliens, à toutes et tous je ne vois pas une formation encore pour l’armés maliens, un amenagement plutot qu’une formation pourquoi les habillées sans formation il ne peuveut pas nous dire qu’il ont besoin d’une formation, les canards qui sont là bas n’ont pas subit une formation il tire dans le vide car se le temps meme qui nous permet plus encore à refaire des mois sur se passé. j’invite à tous les maliens: commerçants, étudiants, travailleurs, chauffeurs, tout le monde de fermer leurs portes et bureaux le vendredi jusqu’à se que l’armés sort pour liberer le nord, marche ne resolu pas la situation voilà les maliens et amis des pays affricains la solution merci. Mais il faut que le message soit diffusé 8)

  2. Pas sur que des soldat mercenaire des bon salaire par les Nation UNIS, et la CEDEAO et qui tire sur tout ce qui bouge, peuvent nous aider,
    c’est au Malien eux même de ce libérer,

    La libération du Nord ne peux ce faire sens l’élite de l’armée Malien originaire du nord
    connaisseur du terrain,comme le colonel ould Médou le colonel Alhaji Gamou et d’autres grand officier SONGOI comme le colonel Abidine chef des beré rouge,les commandos para et ses hommes emprisonner pas les putschiste qui son les premier a mètre le Mali a genou enfaîte soyons sérieux.

    • eh bien mon vieux si c’est aux maliens de se liberer tous seuls , vous etes partis pour devenir un emirat islamiste pour des siècles !!! restes bien au chaud en France ,meme si les flics te demandent tes papiers ,c’est moins risqué pour toi :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  3. Des blindés dans le désert contre des pick-up qui roulent à 120 km ???

    2000 à 3000 h sur le front oui mais presqu’autant à Bamako pour que le junte se maintienne au pouvoir.

    Il existe des unités d’élite maliennes ???
    je n’en ai jamais vu, ou alors on n’a pas la même notion de ce qu’est une troupe d’élite.

    Je pense surtout que nos dirigeants comptent sur diverses milices pour aller au combat.
    Et puis, ils vont aussi nous ressortir le vrais guerriers du désert : Ould Meidou et Gamou.

    Pauvre Mali.

  4. Il faut nous aider…
    Donne l’argent.

    Comme d’habitude, l’Afrique va mendier…

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