Mali: une dizaine de combattants islamistes tués début octobre

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Des combattants du groupe islamiste Ansar Dine dans le nord du Mali, le 7 août 2012
Des combattants du groupe islamiste Ansar Dine dans le nord du Mali, le 7 août 2012

PARIS – Une dizaine de combattants islamistes ont été tués le 1er octobre au nord de Tombouctou lors de combats dans lesquels ont été engagés les forces spéciales françaises, a indiqué jeudi le ministère français de la Défense.

 

L’accrochage, qui a duré plusieurs heures et a impliqué un hélicoptère et des troupes au sol, a conduit à la neutralisation d’une dizaine de combattants qui cherchaient à fuir à bord d’un pick-up après avoir été repérés, dans la région de Douaya, a déclaré à la presse le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des forces armées françaises.

 

Un groupement tactique de Serval, l’opération militaire française au Mali, patrouillait le matin dans la région lorsqu’il a été informé de la présence de groupes terroristes sur le marché de Douaya, près de Bamako (700 km au nord-est de Bamako).

Un hélicoptère a été envoyé sur place, ce qui provoqué la fuite de plusieurs pick-up.

 

L’un d’entre eux a fini par être repéré en milieu de journée. Très rapidement, il nous est apparu (…) que le pick-up contenait des éléments armés et de toute évidence, appartenant à un groupe armé terroriste, a expliqué le colonel Jaron.

 

Après des tirs de sommation de l’hélicoptère pour tenter d’arrêter le véhicule, les combattants sont descendus du pick-up et ont ouvert le feu sur l’hélicoptère, a-t-il relaté.

 

Tous se sont battus jusqu’à la fin, sans, à aucun moment, faire signe ou tenter de se rendre, a expliqué le colonel, laissant entendre de la sorte que les combattants ont été tués.

 

Les combattants islamistes à bord des autres pick-ups ont en revanche réussi à fuir.

Environ 3.200 militaires français sont encore présents sur le sol malien dans le cadre de l’opération Serval, intervention militaire française lancée en janvier à la demande du président malien Dioncounda Traoré.

 
Leur nombre doit être ramené à un millier d’ici fin 2013.

Ils poursuivent des missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes islamistes armés et à poursuivre le transfert progressif aux contingents de la Minusma, la mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali, composée de forces africaines.

 

(©AFP / 10 octobre 2013 14h48)

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11 COMMENTAIRES

  1. Du n’importe quoi cet article
    juste une publicité pour l Armée Francse
    Il décrit vaguement des faits inexistants
    (Près de bko ..). Du non-sence
    sans preuve.. Imaginations..

  2. “…le marché de Douaya, près de Bamako (700 km au nord-est de Bamako)”: si vachement pres de Bamako! 😛 😀 😆 :mrgreen:

  3. ça sera rien,si vous laissez le MNLA armé,car les islamistes sont a l’abri pas MNLA,pas deux armées dans la meme repuplique.

  4. Coup de coeur!
    le double jeu de la france rend la sécurisation et la pacification du Nord plus compliquées. La France est l’amie inconstable des criminels et terroristes touaregs dit MNLA qui sont à leur tour des amis et complices des djihadistes bandits narco-traficants. Jamais vu une grande democratie soutenir un groupe terroriste contre les interets d’un pays souverain. l’aide que la france a appoprté au Mali ne lui donne pas le droit de se comporter de cette façon.les autorotés maliennes doivent prendre ses responsabilités et dire les verités à la france si nous voulons sortir dans cette situation insoutenable pour nos populations du nord qui souffrent enormement et les manifestations de Gao,hier, en est la parfaite ulustration.
    Merci!

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