Dans le même temps, le chef des putschistes, le capitaine Amadou Sanogo, poursuivait des discussions avec des émissaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui a imposé un embargo total au Mali pour contraindre la junte à se retirer du pouvoir.
La Cédéao a également annoncé “la mise en place immédiate de la force d’attente de la Cédéao”, entre 2.000 et 3.000 hommes déjà en alerte, dont la mise en place doit être débattue lors d’une réunion de ses chefs d’état-major ouverte jeudi à Abidjan.
Le coup d’Etat contre le régime du président Amadou Toumani Touré, il y a deux semaines, a plongé le pays dans une situation chaotique: des rebelles touareg et groupes islamistes ont pris en fin de semaine dernière le contrôle des trois métropoles du Nord – Kidal, Gao et Tombouctou – sans rencontrer de résistance de la part d’une armée malienne sous-équipée, désorganisée et en déroute, coupant de fait le pays en deux.
Les islamistes d’Ansar Dine, dirigés par le chef touareg Iyad Ag Ghaly, et des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont, depuis lors, pris le dessus sur le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), qui a annoncé unilatéralement jeudi soir la fin de ses “opérations militaires”.
Selon ce mouvement, ce cessez-le-feu tient compte “de la libération complète de l’Azawad”, région naturelle considérée comme le berceau des Touareg et dont il revendique l’indépendance, mais aussi “de la forte demande de la communauté internationale”.
“En réalité, de ce que l’on sait, le MNLA ne commande rien actuellement” dans le Nord, “c’est Iyad (Ag Ghaly) qui est le plus fort, et il est avec Aqmi”, a déclaré à l’AFP une source militaire malienne sous couvert d’anonymat.
C’est la prééminence des islamistes sur le terrain, voulant imposer la charia, qui inquiète la communauté internationale, en particulier l’ONU, les Etats-Unis et la France qui a obtenu mercredi le vote d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
Tous ont appelé à un cessez-le-feu et condamné les violences rapportées dans le Nord, qui ont poussé des centaines de personnes à fuir les zones devenues inaccessibles à la presse et aux organisations internationales. De nombreux habitants ont fait état de saccages et pillages à Gao et Tombouctou, et de vandalisme d’ampleur moindre à Kidal.
Quelque 90.000 personnes déplacées qui se trouvaient à Gao, Tombouctou et Kidal, sont “sans assistance”, selon Caritas international.
— “Pas de solution militaire”–
Selon la junte, les nouveaux maîtres du Nord ont commis “de graves violations des droits de l’Homme”, dont des viols, particulièrement à Gao. “Ils sont en train de faire toutes sortes d’atrocités, ces gens”, a dit jeudi à l’AFP une source militaire proche de la junte.
Selon des témoins, des centaines de civils ont quitté Tombouctou dans la nuit de mercredi à jeudi, essentiellement pour la Mauritanie et le Burkina Faso, pays frontaliers.
Le consulat d’Algérie à Gao a été occupé jeudi par des islamistes armés qui y ont hissé le drapeau salafiste noir et ont arrêté des diplomates algériens, a appris l’AFP auprès de plusieurs témoins. A Tombouctou, trois Occidentaux dont un Français ont été évacués in extremis.
Parallèlement aux négociations avec la Cédéao, d’autres discussions, avec différents acteurs maliens et visant également à trouver une issue à la crise, étaient prévues jeudi à l’initiative de la junte.
Mais une “convention nationale” a été reportée sine die “compte tenu compte des difficultés d’organisation matérielle”, a indiqué le colonel Moussa Sinkolo Coulibaly, chef de cabinet du capitaine Sanogo.
Bien avant l’annonce du report, un front anti-junte, rassemblant une cinquantaine de partis politiques et une “centaine” d’associations et organisations syndicales, avait exclu toute participation à la convention.
Une coalition pro-junte, le Mouvement populaire du 22 mars (MP22), a de son côté exhorté la junte “à demeurer ferme et à désormais rejeter entièrement les diktats des impérialistes français et occidentaux”.
Le capitaine Sanogo a appelé les Occidentaux à intervenir militairement dans le nord du Mali contre les groupes islamistes armés. Mais la France estime qu’il n’y a pas de “solution militaire” aux revendications des Touareg au Mali et que les pays voisins doivent contribuer à une solution politique, a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
En plus de l’embargo de la Cédéao, la junte s’est vu infliger des sanctions par l’Union africaine (UA) et les Etats-Unis, alors que de nombreux pays et organisations ont déjà suspendu leur aide et leur coopération avec le Mali, pays enclavé dépendant en grande partie des contributions de l’étranger, y compris celles de sa diaspora.
AFP
Publié le 05/04/2012 à 14:16
il faut sutenir tous agaly le seul option pour les mali actuel ment
il n’y aurait pas de solution militaire au problème touaregs, nous sommes d’accord, Mais contre les rebelles, qu’ils soient touaregs ou autre nous nous battrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang, les assaillants protégés par la France seront recherché et punis conformémént au lois du Mali. Nous demandons au autorités d’annuler tous les passeports et documents maliens de voyage dont disposent les assaillant, ils faut deposer un mandat d’arret international contre eux, les numéros de leur pièces et passeports de leur porte parole doivent etre annulé, leur photos doivent etre communiqué à l’interpol comme étant recherché par la justice malienne, on doit faire leur procès par contumace et leur infligé les plus lourdes des peines. Il faut aller à l’offensif juridique, politique et diplomatique, nous devons resserer l’étau sur ces assaillants à travers le monde, deposer une plainte au conseil de securité et tous les autres instruments internationaux contre les pays qui les soutiennent/finacent et donnent l’asile politique aux rebelles, et suspendre la coopération avec lesdits pays; entretemps on doit mobiliser toutes les forces et toutes nos ressources pour aller à l’offensif contre les assailants afin de liberer nos frères qui sont pris en otage par eux
Au lieu d’accusé les militaires, réveillés vous Maintenant prenez les armes pour libérer votre pays. Sinon ça parle trop CEDEAO ONU FRANCE USA TROP DE TRALALA
La junte avait dit etre venue pour regler la situation au nord. Pour nous nordistes et meme pour beaucoup de sudistes, la priorité n’est pas la lutte contre la corruption. Ceux qui ont applaudi le Capt Sanogo le 22 mars, l’ont fait surtout pour qu’il apporte une solution rapide à la crise du Nord. Au lieu de cela il l’a empiré. Il a même osé ordonner aux militaires d’abandonner les populations civiles de Gao et de tombouctou (par communiqué lu à la télé pour le cas Gao) et de rentrer sur Bamako (ils ne se sont meme pas arretés à Sévaré). Nous ne lui pardonnerons jamais celà. Pour nous c’est une trahison. Nous le tenons responsable de tous les actes de violation de droit de l’homme contre ces populations civiles.
vraiment je compradre pas notre arme on va soutenir iyad agaly c le vrai malien san lu la france avais reçu leur complot contre le mali mais dieu n est dor pas
Les militaires sont resposables ! Personne ne peut nier cela. D’abord ils ce sont mis dans la politique qui n’est pas leur sauce, ils ont accepter que le President ATT joue avec leur carriere, ils font le coup d’Etat et maintenant ils n’arrivent meme pas a recomposer une armee en deconfiture quand le peuple a encore besoin d’eux partout dans la republique. Croyez moi personne ne va intervenir au Nord au nom de la junte qui est illegitime. C’est aussi simple que cela. Que les militaires renoncent au pouvoir aujourd’hui, vous verez demain. Au Mali nous bafouillons nos regles de loi et nous voulons que les autres creent le desordre chez eux en faisant la meme chose alors que c’est ce meme comportement qui nous a mene a ce probleme. Je demande juste une chose au Capitaine, qu’il soit. Courageux a temps et permettre au Pays de bouger. Les maliens se trompent de lutte en supportant la junte, je n’ai rien contre eux personnelement mais la geopolitique mondiale ne sera jamais d’accord avec le coup d’Etat, que nous Maliens le veuillent ou pas.
Comment tu peux te permettre de dire qu’il ne faut pas accuser les militaires, chaque année au défilé militaire il se pavane devant la population montrant qu’ils peuvent nous protéger, au jour d’aujourd’hui ils ont fait un coup d’état et n’arrive pas à protéger la population, même s’ils ont eu le poste de père en fils ou/et par piston, s’entrainer et protéger nos familles c’est trop leur demander, hein??? des femmes et filles ont été violées, que compte tu leur dire, c’est pas la faute au militaire, ces femmes sont blessées à VIE, HONTE A SANOGO, HONTE AUX MILIAIRES,
Le coup d’Etat contre le régime du président Amadou Toumani Touré, il y a deux semaines, a plongé le pays dans une situation chaotique: (ce n’est pas vrais!!) Le mali etait deja en état de chaos debout. Nul ne pouvait éviter cette situation. N’accusez pa les militaires, ils ont voulu Redresser la situation, c’est tout!!
ces militaires sont la honte du mali et de toute l’afrique,comment est ce qu’on peut faire passer ses propres embitions sur l’interet du peuple? si a chaque fois que le pays est attaqué par une rebelions les militaires fuient à koi sert pr un pays d’avoir des militaires et si vs n pouvez pas faire face a cela degagez et laisser ceux qui le peuvent l faire,on n’a besoin que de la paix on n demande pas plus.si le capitaine sanogo aime le mali,il doit tt de suite quiter le pouvoir, le peuple soufre, des miliers de femmes sont salis par des viols et elles vt en soufrir pendant tte leurs existances par des gens qui se disent musulmans, un musulman(un vrai)n se permetrait jamais de violer une femme c’est une honte et très repugnant, c’est la chose la plu sale qu’un etre humain pourrai faire.les rebelles sont responsables, mais il faut que chaq militaire du mali qui au lieu d’assumer ses responsabilité a preferer fuir se mette en tete qu’il a sa part des responsabilité dans ces horeurs.
le mali est le pays le plus tolerant que je connaisse, les maliens sont des gens extraordinaires ont ne pourrai jamai l’imaginer si on n’y a pas vecu.
ils n connaissent mm pas l fait de faire la difference entre un malien et celui qui ne l’est pas, et si on m dit qu’il ya un peuple opprimé o mali j n peut k tombé des nus.
et ça n’importe quel etranger qui y a vecu vous l dira.son seul probleme c’est la pauvrété,
et cette pauvrete touche ts les ethnies qui y vivent sans exeptions.
une fois de plus les militaires retournez ds vos casernes, ts les maliens vous suplient,on n pourra pas vaincre les rebelles sans ce retrait. que la paix revienne o mali, vive le mali,vive les maliens.
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