Bamako, Trois soldats maliens ont été tués jeudi dans une explosion de mine dans le centre du pays, a annoncé l’armée malienne.
“Dans leur traque des terroristes, les FAMa (Forces armées maliennes) ont été victimes d’une explosion de mine. Cet incident s’est produit ce jeudi 28 décembre 2017 dans le secteur de Bulkessy (Mopti) à la frontière avec le Burkina-Faso”, a indiqué l’armée malienne sur son site officiel. La région de Mopti est située dans le centre du Mali.
“Le bilan est de trois morts et des blessés”, selon la même source qui ne donne pas d’autre précision.
L’armée malienne avait le 21 décembre annoncé avoir tué cinq jihadistes et perdu un militaire en repoussant une attaque près de Niono, dans le centre du pays.
Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire française lancée en janvier 2013.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Face à la dégradation de la situation aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l’organisation régionale G5 Sahel, qui regroupe ces trois pays, ainsi que la Mauritanie et le Tchad, a réactivé en 2017, avec le soutien de la France un projet de force conjointe antijihadiste, initialement lancé en novembre 2015.
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