– Que cachent les retraits successifs des contingents étrangers de la Mission onusienne au mali ? L’Agence Anadolu donne la parole à des experts.
Qu’adviendra la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma) après l’annonce des retraits en série des contingents étrangers présents dans le pays ? Plusieurs pays notamment le Royaume Uni, la Suède, l’Egypte, le Bénin, la Côte d’Ivoire ont annoncé le retrait progressif des leurs militaires et policiers au sein de la mission onusienne.
En pleine crise de confiance, traduite par une véritable guerre des déclarations, entre Bamako et ses anciens partenaires dans la lutte contre le terrorisme, faut-il s’attendre à la fin de la Minusma ? Des experts en questions sécuritaires se prononcent.
– Raisons multiples
Kadiatou Keita, chercheuse et spécialiste de questions sécuritaires, évoque plusieurs raisons qui pourraient expliquer ces retraits en série annoncés au sein de la Minusma.
Selon elle, l’une des premières raisons résulte, du « rapport conflictuel entre les autorités maliennes et ceux qui étaient jusque-là des partenaires classiques du Mali, et du fait que le Mali se retourne de plus en plus vers d’autres partenaires ».
Keita met également en avant des manifestations hostiles aux actions de la mission onusienne. « À cela s’ajoute l’affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés à Bamako », note-t-elle, évoquant aussi « la suspension des rotations des contingents qui a mis en difficulté certains groupes sur le terrain ».
Pour l’analyste politique Boubacar Bocoum, « cette vague de retraits au sein de la Minusma trouve son explication dans l’acte posé par le Mali, à pousser la France vers la sortie à travers l’opération de Barkhane. Mais aussi par le refus du Mali d’admettre et considérer les 49 soldats ivoiriens comme étant des éléments du “support national” (NSE) ». Et le politologue d’ajouter que ceci « a irrité non seulement la Côte d’Ivoire mais également ses partenaires dont la France (…) Ce qui a fait qu’au niveau des Nations unies, le renouvellement du mandat de la Minusma a suscité beaucoup de remous et à faire couler et beaucoup d’encre ».
Boubacar Bocoum souligne que « ce dysfonctionnement dans la naissance même de la Minusma pose d’énormes problèmes, ce qui fait aujourd’hui qu’au fond, le Mali n’a pas besoin de la Minusma sous cette forme, donc la Minusma, forcément, d’une façon ou d’une autre, est appelée à disparaître ».
Alhousseini Guindo, spécialiste des questions sécuritaires au Centre d’analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel affirme, pour sa part, que « ces retraits se justifient par des choix reposant sur la géostratégie y compris la diplomatie politique autant que militaire ».
Joseph Boniface Camara, analyste politique, argumente que « le retrait de l’Egypte est motivé par les pertes en vie humaine enregistrées », ajoutant que pour les Britanniques et Allemands « le choix du retrait est motivé par la sécurité des troupes qui n’est plus assurée depuis le départ de Barkhane mais aussi depuis les nouvelles règles imposées par les autorités maliennes en matière de mobilité de troupes ».
Il note en outre, que les ambitions de la Minusma ont été contrariées par le gouvernement malien et que la présence russe constitue une entrave à double titre pour les contingents occidentaux.
– Des craintes
Face à un affaiblissement de la Minusma avec ces retraits en série, « il faudrait s’attendre à la montée en puissance des forces terroristes, comme on peut le constater dans le nord du Mali où Ménaka connaît une vague sérieuse de déplacés, Gao n’est pas l’abri tout comme Tombouctou y compris Kidal », explique Alhousseini Guindo, spécialiste des questions sécuritaires au Centre d’analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel.
Boubacar Bocoum, souligne, de son côté, qu’avec cette posture « la France et ses alliés sont dans la logique soit de saboter ce que le Mali fait ou de se retirer progressivement parce que voilà, les attentes ne sont plus comblées. C’est ce que la Minusma veut faire au Mali, continuer à exister et continuer à prendre de l’argent sans pour autant s’engager réellement dans la guerre ».
« Je pense qu’il n’y a pas de solution parce que le Mali ne va pas reculer, il ne va pas rompre ses relations avec la Fédération de Russie et ce qui attend les partenaires de l’autre côté est d’accepter cette situation. La Minusma finira par se désintégrer progressivement et va disparaître sous cette forme », explique encore Boubacar Bocoum.
Il note qu’« il s’agit pour l’armée malienne de mutualiser et de fédérer avec d’autres intelligences pour effectivement créer ce que nous appelons la co-entreprise militaire (…) Il s’agit de militaires qui vont réellement au combat», citant des pays comme la Guinée, le Burkina Faso et le Niger.
SOURCE: https://www.aa.com.tr/fr
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Henry Author Price Jr aka Kankan
Le jeu trouble de l’Algérie et des russes contre le Mali où ils s’implantent comme des rats :
Quand “Bouclier du désert“ rime avec pétard mouillé
L’exercice militaire qui répond au doux nom de « Bouclier du désert ou Desert Shield 2022 » devant réunir mardi prochain des éléments des armées russe et algérienne à quelques kilomètres de la frontière du Maroc (région de Colomb Béchar) semble, à moins qu’il ne dérive vers une « Tempête du désert ou Desert Storm » à priori anodin de par l’esprit qu’il véhicule. Mais cet évènement illustre surtout un degré de coopération militaire entre Alger et Moscou jamais atteint auparavant.
Depuis la première visite de Vladimir Poutine à Alger en 2006, le budget de défense algérien a quasiment triplé et 80 % des équipements militaires importés depuis 2017 viennent de Russie. Dans ce contexte, la rivalité du Maroc, pro-européen et proche des Etats-Unis, et de l’Algérie, alliée historique de la Russie, n’a de cesse de s’accentuer sans qu’il y ait une visibilité où elle peut mener Alger et Rabat.
En effet, cet exercice conjoint russo-algérien d’une douzaine de jours dits de “lutte contre le terrorisme“ devrait mettre en pratique les tactiques antiterroristes des deux armées dans des environnements désertiques et arides. C’est la première fois, que l’Algérie accueille un tel exercice sur “son territoire “. Celui-ci se déroulera sur la base de Hammaguir, dont les accords d’Evian entre la France et l’Algérie avaient prolongé l’existence de cinq ans après l’indépendance afin que l’armée française puisse continuer d’y tester fusées et missiles.
Mais d’un autre côté, ce n’est pas la première fois que le régime sénile des capos d’Alger accueille des “soldats “ russes sur son territoire, puisque d’officieux mercenaires de la “société privée “ Wagner, y sont déjà à l’œuvre, avec pignon sur rue (fechouka). Le groupe est en outre, financé par l’Algérie. Il serait payé, rien que pour s’occuper du Mali à environ 9,15 millions d’euros par mois et le désert algérien lui est tout voué pour mener la guerre qu’il mènerait contre plusieurs groupes islamistes armés qui sévissent dans les vastes régions du Sahel.
Au Maroc, où se sont déroulées les grandioses manœuvres militaires d’Africa Lion l’été dernier, l’heure est à la vigilance, même si le Royaume a obtenu l’assurance de la porte-parole des Affaires étrangères russes, Maria Zakharova, qui soulignait que ces manœuvres conjointes russo-algériennes « ne visaient aucun pays tiers ». Des pays tiers, ils sont peut-être au moins trois dans les environs, mais le plus proche est le Maroc dont les frontières avec l’Algérie ne sont qu’à une cinquantaine de kilomètres.
Ce degré inédit de coopération militaire terrestre entre Alger et Moscou ne date pas de cet évènement. En effet, loin de cette région infestée de djihadistes, dans des milliers de kilomètres de sables et de rocailles incandescentes du Sahara et de la savane aride du Sahel, une année auparavant, en octobre 2021, des manœuvres militaires conjointes dans les froides montagnes du Caucase ont eu lieu. Pour une première fois, appuyés de blindés, de drones et de chasseurs bombardiers, près d’une centaine d’hommes de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP) et autant de fusiliers des forces russes se sont entraînés sous le même thème, ensemble, en Ossétie du Nord, forteresse du Kremlin dans le Caucase du Nord.
Ce premier exercice terrestre depuis la guerre d’indépendance algérienne, visait à préparer à combattre de concert des groupes terroristes, comme ceux qui gangrènent le Mali et autres pays sahéliens, voisins de l’Algérie. Bizarrement, il n’est pas question du plus important, celui des camps des séquestrés de Tindouf, le polisario en l’occurrence, qui sévit à l’intérieur même du territoire algérien et qui fournit en armes et en hommes pratiquement tous les groupes terroristes de la région du Sahel.
Du politique algérien, il n’est rien à attendre. Tout est entre les mains de l’ANP. En effet, le président algérien par défaut, tout juste arrivé et au nom imprononçable ne parvient pas à tenir l’establishment militaire à distance de la même manière que son prédécesseur l’avait fait durant son règne. Depuis que “feu “ le général Ahmad Gaïd Salah a violé la constitution algérienne et transféré les services de renseignement aux forces armées, le sénile d’Alger n’a jamais eu les moyens de faire pression sur les chefs militaires. Bien au contraire, il est devenu le pantin des généraux en couches d’Alger.
En Algérie, l’armée serait toujours la première et principale puissance, devant l’homme politique. L’indépendance de l’Algérie donne toujours des revenus et légitimités aux forces armées et ce n’est pas demain la veille que cela devrait cesser au détriment de l’Algérie et de son peuple. Le pouvoir exercé par le commandement militaire algérien est l’un des plus grands obstacles auxquels l’Algérie est confrontée pour passer à un modèle démocratique et sortir du tourbillon des crises sociales économiques.
Les gouvernements militaires ont mis en place un système de financement parallèle dans les zones frontalières où la présidence sénile a peu de pouvoir, afin de profiter de la contrebande et de la petite délinquance qui mine de rien rapporte gros. Dans cette perspective que fuit la société algérienne, il n’est nulle autre alternative que la soumission.
La Seule Motivation du retrait des contingents cités est : Soutien à la France.!
Nulle part une mission onusienne ne se trouve sous la protection d’une autre force étrangère ! Barkhane n’etait pas là pour protéger la Munisma, donc ce motif est fallacieux. La Minusco, la mission au Soudan, la Minusco etc sont protégées par qui ?
L’autre raison invoquée la Russie ! Non, la France ne devrait pas fuir car ce ne sont qu’un groupe de mercenaire comme elle aime a le dire. C’est la Russie mais “Wagner” !!! Pourquoi allez savoir…..
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
Russian University Accused of Hounding African Students to Fight Putin’s War
Adieu Barkhane, adieu G5-Sahel, adieu Takuba et adieu MINUSMA.
Bonjour EIGS, GSIM, Voleurs Russes, Bandits…
C’est Dieu qui décide de toute chose. Alors l’avenir dira ce que Dieu a voulu pour le Mali. Avec ou sans la Minusma. Avec ou sans la Russie. Et il est certain que le mieux voulu sera sans la Minusma et la Russie.
Papa Bon Dieu s’en fout éperdument du Mali sinon on ne viendrait pas nous tuer au nom de l’islam pendant que nous sommes musulmans à 95%. 💡💡💡💡💡💡💡💡💡💡💡💡💡
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