Un pas de plus pour la mise sur pied de la force conjointe G5, dont l’ambition est de lutter contre le terrorisme dans le Sahel. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, a inauguré samedi 9 septembre dans le centre du Mali, le poste de commandement central de la force centrale qui doit coordonner les actions militaires entre le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie.
La force conjointe G5, a désormais son quartier général. Il est situé dans une zone militaire de Sévaré, dans le centre du Mali. Bâtiment aux normes, mobilier flambant neuf et une équipe qui se met en place.
Au cours de sa visite, le président IBK a pu rencontrer le commandant de la force, un général malien, son adjoint, originaire du Burkina Faso, et le chef d’état-major, un officier nigérien.
Sur place, le président malien, plutôt bien accueilli selon les témoins, a fait don de 14 véhicules aux militaires. Il a ensuite promis de tout mettre en œuvre, pour que lui et ses pairs du Niger, du Tchad, de la Mauritanie, et du Burkina Faso, fassent le nécessaire pour le démarrage rapide des activités.
A terme, la force sera constituée de 5 000 militaires, originaires des cinq pays du Sahel, qui travailleront notamment avec les militaires français de l’opération Barkhane, dans un premier temps, pour lutter contre le terrorisme.
D’après nos informations, le premier bataillon de la force sera opérationnel avant la fin de ce mois. Et en octobre, si le chronogramme est respecté, on assistera aux premières opérations militaires transfrontalières. Plus précisément dans la zone dite « des trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.