Mali: premier bilan de l’opération anticriminalité à Bamako

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Bamako, capitale du Mali
Bamako, capitale du Mali, © HABIBOU KOUYATE / AFP

Assassinat d’un imam, meurtre d’un commerçant à son domicile, deux attaques armées… L’insécurité, ces deux dernières semaines, semble en recrudescence à Bamako et dans sa périphérie. Le gouvernement a mobilisé un millier d’éléments des Forces de sécurité et de défense (FDS) pour faire face à la situation. Premier bilan d’étape : plusieurs dizaines de suspects interpellés et des armes saisies.

Près de 600 suspects ont été interpellés en moins d’une semaine à Bamako et dans sa périphérie. Parmi eux, des dizaines de visages recherchés par la justice, comme ce gang de criminels qui écumaient l’est de Bamako ou encore des spécialistes du vol à la tire.

Les forces de défense et de sécurité (FDS) ont effectué plusieurs descentes dans des quartiers chauds de la capitale. Pour plus d’efficacité, certaines patrouilles étaient pédestres, d’autres motorisées.

Résultat : plus de 200 motos, dont une partie servait à commettre des crimes, ont été saisies, selon les chiffres fournis par la police nationale. Des motos saisies, mais également une vingtaine de véhicules. Les malfrats opéraient avec des armes. Et l’important dispositif déployé, un millier de membres des FDS, a permis de saisir plusieurs dizaines de pistolets automatiques, des fusils ainsi que des munitions.

Mais grâce notamment à des écoutes téléphoniques, une autre descente des FDS a été menée à la périphérie de Bamako. Là, une importante quantité de drogue a été saisie. Plusieurs personnes interrogées saluent à Bamako la réaction des autorités face à cette insécurité, tout en demandant que les dispositifs mis en place ne soient pas levés.

Par RFI Publié le 01-02-2019

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Nfp, merci d’apprécier mon analyse. Attention! les voleurs de jakartas ne sont pas “simples” au Mali deh! Les jakarta coutent environs 600 euro imagine cette somme avec notre pouvoir d’achat… c’est comme une voiture en Europe. En plus ces voleurs de jakarta sont souvent de vrais tueurs…parmi les motos retrouvées ces deux jours il y a des Sanelis, motos préférées des livreurs de pain…or il y a eu un cas de livreur de pain qui a été tué pour sa moto…

    • Pkagame
      Effectivement.
      Je sais bien ce que représente chez nous une jakarta sur le plan financier. Quand je dis “simples” voleurs de Djakarta, je veux juste dire que face aux actes CRIMINELS RELEVANT DU GRAND BANDITISME qui se répandent et se multiplient chez nous, les voleurs de Djakarta paraissent assez “secondaires” pour l’instant.

      C’était dit uniquement dans ce sens. Sinon, je sais bien l’importance d’une Djakarta pour les minuscules pouvoirs d’achats chez nous, hélas…

  2. C’est grâce a la réaction populaire (a la suite d’une série deS violences meurtrières) avec un haut risque de dériver en révolte populaire que nos autorités semblent réagir contre ces bandits armés criminels qui, jusqu’ici, étaient sereins et paisibles dans leurs repaires de crimes, jouissant de leurs butins acquis de la sueur et le sang des paisibles citoyens. Cette fureur d’une police en quête de cacher sa faillite sécuritaire a sa population a surpris plus d’un bandit. Normalement habitués a une poule-lisse, pardon, peau-lisse, pardon, police moue qui ne patrouille plus a partir de 22h a part quelques lieux, les bandits cambrioleurs et braqueurs de Bamako qui sont devenus de plus riches et dangereux étaient sur le chemin d’ériger des empires de criminalités lucratives (cambriolages, braquages, drogues, vente d’armes, vols etc..) a l’instar des cartels du Mexique. Apparemment la police ne cherche plus que de s’affirmer en seul maitre du terrain, car les bandits ont exagéré et risque de devenir un monstre incontrôlable! Le meurtre a sang froid du jeune commerçant dynamique par un gang des cambrioleurs… devant sa femme et enfants et ses voisins aurait eu le don de tourner les yeux de la population contre une “police incapable de sécuriser” les maliens et des leurs biens, et de lui pointer du doigt comme des “faiblards” face a la montée en puissance des bandits a Bamako. Il est désormais claire que ce statuquo d’insécurité croissante ne peut plus continuer: c’est la police ou les bandits. MALIKE FILA TE KOUN DANGA KELEN NA!

    CONFUSION DES CHEFS

    Gal Salif parle des statistiques favorables, de création de la “psychose” par les gens qui effrayent les maliens avec une “impression de l’insécurité” alors qu’ en réalité ce ne serait pas aussi grave quand on analyse bien etc.. Il essaie aussi de créer la confusion dans ses arguments en mélangeant les pédales (entre le banditisme criminels et des homicides) quand il souligne les cas de certains meurtres… (ex., de l’imam, de l’apprenti Sotrama, de Kalilou Koulibaly par son ami, dossiers qui relèvent plus de la branche judiciaire)…histoire de pouvoir dire aux maliens que ” vous voyez… personne ne peut empêcher ces genre des meurtres …ça existe partout”, “nous avons arrêté très rapidement l’ami de Kalilou qui l avait jeté dans un puits” etc. Mais les maliens ne sont pas aussi bêtes que de ne pas pouvoir faire la part des choses. Or, tout ce que les maliens lui demandent c’est de confronter les cambrioleurs et les braqueurs armés qui sévissent nuit et jour et partout a travers la capitale. La déclaration du Gal Salif ressemble alors a un aveu de faillite.

    Par ailleurs, le DGP Ag Infahi parle des drogues comme étant l’un de grands facteurs du phénomène des tueries barbares que l’on voit…., il parle donc du rôle des familles dans l’éducation des individus de la société. Absolument d’accord avec lui dessus, SAUF qu’il est hors -sujet ici! En tant que Chef de la police… qui lui dit qu’il peut être un sociologue? Encore un autre aveu de l’impuissance. Bien sure que les drogues ont une corrélation avec le banditisme et autres criminalités, mais encore ce n’est pas les familles qui peuvent faire grande chose contre les drogues …c’est toujours la police, n’oublions pas! Encore, tout ce que les maliens demandent de sa police en ces moments d’insécurité croissante, c’est de frapper fort sur les bandits qui versent leur sang et pillent leurs biens. Le DG Ag Infahi a aussi très intelligemment vu.. quand il a dit que la ville de Bamako a changé de gens et, de ce fait, de comportements aussi. Absolument vrai! Mais on attend la police de changer de comportement/mentalité elle aussi, pour accommoder de façon adaptée ces nouveaux gens et contrôler leurs comportement en paix et en sécurité.

    RENSEIGNEMENT ET DÉMANTÈLEMENT ANTICIPÉ

    Il n y pas assez de moyens pour faire face aux bandits de façon rapide et définitive (ex., pas assez de capacité carcérale etc..). Et au rythme actuel du banditisme, si rien de drastique n’est imposé et maintenu par la police, vers 2023-2024 Bamako sera une métropole de la terreur meurtrière dans la main des réseaux des cambrioleurs/ braqueurs, car le nombre des bandits et les armes s’accroitra de façon exponentielle et la ville de Bamako sera très grande en population et en complexité! Cependant, il y a néanmoins un moyen de dissuasion et d’empêchement a long terme: une mesure rigoureuse de démantèlement anticipé de réseaux et nids des bandits et des fabricants d’armes illégales servira non seulement de moyen de réduction dans les effectifs du banditisme urbain, mais aussi de d’outil de dissuasion aux nouveaux candidats a la criminalité. Et cette façon de faire finira par éviter a l’état de potentielles dépenses carcérales, diminuer le sentiment d’insécurité chez la population, sauver des vies, rassurer les investisseurs et les
    commerces etc..

    L’ACCOMPAGNEMENT DE L’AN

    La police aura besoin de l’Assemblée nationale de légiférer pour renforcer la criminalisation et durcir les pénalités vis a vis des bandits, de fabrication et du port illégale des armes. La réactivation de l’application de la peine de mort y sera passage obligé … et le reste des solutions vont suivre! Qu’il n y ait pas de jeux politiques en matière de la sécurité des maliens et de leurs biens….c’est une question de vie et la mort. Sans sécurité in il n y a pas d’avenir au Mali…il y aura de l’exode vers d’autres pays !

    L’ACCOMPAGNEMENT DE LA POPULATION

    Il faut sensibiliser la population a aider la police a l’aider. Des numéros verts (déjà publiés), DES PRIMES D’ INDICATEUR ANONYME (PIA) (extrêmement efficace)etc..

  3. Le problème, c’est que d’un côté on parle de de choses aussi graves et dramatiques que MEUTRES, D’ASSASSINATS ET DE BRAQUAQUES, et de l’autre, on nous présente comme “un grand coup sécuritaire” à grand renfort de déclarations de Salif-le-dormeur dans la presse, de simple et banales saisies de motos et voitures, d’arrestations de simples voleurs de Djakarta, etc…

    Dans sa première exhibition médiatique, Salif-le-dormeur se vantait même d’avoir saisi dans un bar “plusieurs couteaux et machettes”😁😁 comme il y en a biens sur dans chaque restaurant et chez chaque vendeur de dibi!😁😁😁😁😁😁😁😁😁😁

    La sécurité est tellement INEXISTANTE sous Zonkeba et Salif-le-dormeur, que s’ils arrêtent demain des enfants en train de chaparder des mangues dans un champ, ILS CONVOQUERONT LA PRESSE POUR ANNONCER……”UN GRAND COUP DE FILET”!😁😁😁😁😁😁😁😁😁😁😁😁

    • Bonjour

      Là je oense que ces Atlantistes vont colporter la maladie et vont dire qu’on a emené la maladie alors que ces Atlantistes ont emméné €ux mêmes cette maladie, ils vont accuser les autres, alors qu’ils ont manipul€!

  4. POLICE RÉACTIVE?

    C’est grâce a la réaction populaire (a la suite d’une série deS violences meurtrières) avec un haut risque de dériver en révolte populaire que nos autorités semblent réagir contre ces bandits armés criminels qui, jusqu’ici, étaient sereins et paisibles dans leurs repaires de crimes, jouissant de leurs butins acquis de la sueur et le sang des paisibles citoyens. Cette fureur d’une police en quête de cacher sa faillite sécuritaire a sa population a surpris plus d’un bandit. Normalement habitués a une poule-lisse, pardon, peau-lisse, pardon, police moue qui ne patrouille plus a partir de 22h a part quelques lieux, les bandits cambrioleurs et braqueurs de Bamako qui sont devenus de plus riches et dangereux étaient sur le chemin d’ériger des empires de criminalités lucratives (cambriolages, braquages, drogues, vente d’armes, vols etc..) a l’instar des cartels du Mexique. Apparemment la police ne cherche plus que de s’affirmer en seul maitre du terrain, car les bandits ont exagéré et risque de devenir un monstre incontrôlable! Le meurtre a sang froid du jeune commerçant dynamique par un gang des cambrioleurs… devant sa femme et enfants et ses voisins aurait eu le don de tourner les yeux de la population contre une “police incapable de sécuriser” les maliens et des leurs biens, et de lui pointer du doigt comme des “faiblards” face a la montée en puissance des bandits a Bamako. Il est désormais claire que ce statuquo d’insécurité croissante ne peut plus continuer: c’est la police ou les bandits. MALIKE FILA TE KOUN DANGA KELEN NA!

    CONFUSION DES CHEFS

    Gal Salif parle des statistiques favorables, de création de la “psychose” par les gens qui effrayent les maliens avec une “impression de l’insécurité” alors qu’ en réalité ce ne serait pas aussi grave quand on analyse bien etc.. Il essaie aussi de créer la confusion dans ses arguments en mélangeant les pédales (entre le banditisme criminels et des homicides) quand il souligne les cas de certains meurtres (ex., de l’imam, de l’apprenti Sotrama, de Kalilou Koulibaly par son ami) qui révèlent plutôt de la branche judiciaire…histoire de pouvoir dire aux maliens que ” vous voyez… personne ne peut empêcher ces genre des meurtres …ça existe partout”, “nous avons arrêté très rapidement l’ami de Kalilou qu’il avait jeté dans un puits” etc. Mais les maliens ne sont aussi bêtes que de ne pas pouvoir faire la part des choses. Or, tout ce que les maliens lui demandent c’est de confronter les cambrioleurs et les braqueurs armés qui sévissent nuit et jour et partout a travers la capitale. La déclaration du Gal Salif ressemble alors a un aveu de faillite.

    Par ailleurs, le DGP Ag Infahi parle des drogues comme étant l’un de grands facteurs du phénomène des tueries barbares que l’on voit…., il parle donc du rôle des familles dans l’éducation des individus de la société. Absolument d’accord avec lui dessus, SAUF qu’il est hors -sujet ici! En tant que Chef de la police qui lui a dit qu’il peut être un sociologue? Encore un autre aveu de l’impuissance. Bien sure que les drogues ont une corrélation avec le banditisme et autres criminalités, mais encore ce n’est pas les familles qui peuvent faire grande chose contre les drogues …c’est toujours la police, n’oublions pas! Encore, tout ce que les maliens demandent de sa police en ce moments d’insécurité croissante, c’est de frapper fort sur les bandits qui versent leur sang et pillent leurs biens. Le DG Ag Infahi a très intelligemment vu quand il a dit que la ville de Bamako a changé de gens et, de ce fait, de comportements aussi. Absolument vrai! Mais on attend la police de changer de comportement/mentalité pour accommoder de façon adaptée ces nouveaux gens en paix et en sécurité.

    RENSEIGNEMENT ET DÉMANTÈLEMENT ANTICIPÉ

    Il n y pas assez de moyens pour faire face aux bandits de façon rapide et définitive (ex., pas assez de capacité carcérale etc..). Et au rythme actuel du banditisme, si rien de drastique n’est imposé et maintenu par la police, vers 2023-2024 Bamako sera une métropole de la terreur meurtrière dans la main des réseaux des cambrioleurs/ braqueurs, car le nombre des bandits et les armes sera multiplié de façon exponentielle et la ville de Bamako sera très grande en population et en complexité! Mais il y a néanmoins un moyen de dissuasion et d’empêchement a long terme: une mesure rigoureuse de démantèlement anticipé de réseaux et nids des bandits et des fabricants d’armes illégales servira non seulement de moyen de réduction dans les effectifs du banditisme urbain, mais aussi de d’outil de dissuasion aux nouveaux candidats a la criminalité. Et cette façon de faire finira par éviter a l’état de potentielles dépenses carcérales, diminuer le sentiment d’insécurité chez la population, sauver des vies, rassurer les investisseurs et les commerces etc..
    L’ACCOMPAGNEMENT DE L’AN

    La police aura besoin de l’Assemblée nationale de légiférer pour renforcer la criminalisation et durcir les pénalités vis a vis des bandits, de fabrication et du port illégale des armes. La réactivation de l’application de la peine de mort y sera passage obligé …le reste des solutions vont suivre! Qu’il n y ait pas de jeux politiques en matière de la sécurité des maliens et de leurs biens….c’est une question de vie et la mort. Sans sécurité in il n y a pas d’avenir au Mali…il y aura de l’exode vers d’autres pays !

    L’ACCOMPAGNEMENT DE LA POPULATION

    Il faut sensibiliser la population a aider la police a l’aider. Des numéros (déjà publiés), PRIME d’ INDICATEUR (extrêmement efficace) ANONYME (PIA) etc..

    • Pkagame
      “La déclaration du Gal Salif ressemble alors a un aveu de faillite.”

      Bonne analyse mon frère !
      Sauf que pour moi, cette grossière tentative d’enfumage de Salif-le-dormeur ne RESSEMBLE pas à un aveu de faillite, C’EST BEL ET BIEN un aveu de faillite…😎😎😎😎😎

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