Au moins neuf militaires maliens ont été tués jeudi soir dans une attaque contre la gendarmerie dans le centre du Mali, où sévissent des groupes jihadistes, a indiqué vendredi une source militaire vendredi, alors que de premiers bilans faisaient état de huit gendarmes tués.
“Le nouveau bilan est de neuf morts dans nos rangs”, a dit à l’AFP cette source militaire ayant requis l’anonymat.Une source militaire avait indiqué auparavant qu’il y avait “eu une attaque contre le détachement de la gendarmerie de Bandiagara par les individus armés non identifiés” entre 21H00 et 22H00 jeudi.
“Le bilan provisoire est de huit morts et neuf blessés, dont cinq graves”, avait-elle précisé. L’attaque a visé un petit bâtiment abritant l’escadron de la gendarmerie à la sortie de la ville, sur la route de Bankass, selon cette source. Un autre responsable sécuritaire a pour sa part évoqué une attaque “simultanée” contre trois positions de la gendarmerie à Bandiagara.
“Les coups de feu ont duré (une partie) de la nuit”, a déclaré à l’AFP un élu de Bandiagara.Selon le porte-parole d’un collectif d’associations du pays dogon, Adama Dionko, “les échanges de tirs ont duré parce que les assaillants étaient en nombre important”. Il a aussi évoqué des “dégâts matériels considérables”.
Depuis 2012 et le déclenchement de rébellions, indépendantiste puis jihadiste, dans le nord, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, civils et combattants, et des centaines de milliers de déplacés, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, africaines et françaises.
Les violences se sont propagées vers le centre du pays, qui en est devenu un des principaux foyers, et vers le Burkina Faso et le Niger voisins.
Les groupes armés apparus en 2015 dans le centre du Mali ont prospéré sur les anciens antagonismes liés à la terre, entre éleveurs et agriculteurs et entre ethnies peul, bambara et dogon. Ils attaquent tout ce qui reste de représentation de l’Etat et fomentent ou attisent ces tensions. Des “groupes d’autodéfense” communautaires sont également accusés d’exactions.
Les FAMA doivent métier au centre, beaucoup des centristes sont des complices avec des terroristes, la preuve le 16 février 2021 les militaires ont été intereceper 2 personnes sur le chemin de village dôgofrit plus de 100 bidons de carburant pour aller livrer nos ennemis, les FAMA sont là pour vos sécurités vous couverts vos frères criminels trop c’est trop.
Ces gendarmes ont été purement et simplement abandonnés sans soutien.
Ces attaques ont été planifiées bien avant le jour de la signature de paix entre donzos et peuls.
Vous avez fait venir des terroristes dans la ville de badiangara sans aucune mesure de contrôle et sécurisation renforcée. Ces gens sont rentrés dans badiangara avec armes et munitions en toute tranquillité.
À chaque fois qu’il y a une faille dans la sécurisation ces animaux l’exploiteront. Je dis bien “animaux” parce que ces terroristes ne connaissent ni pardon, ni respect, ni parole.
Tout ce qu’ils méritent c’est d’être abattus comme des animaux.
Première phrase du colonel Assimi après le coup d’état ” Nous n’avons plus droit à….l’erreur”.
Et oui mon colonel, les erreurs vous en avez fait plus d’une dizaine fois depuis…
Je suis déçu de ce coup d’état militaire. Après l’avoir fait, vous auriez dû désigner 1 président intérimaire et renforcer le pouvoir législatif pour réclamer des moyens pour faire face au terrorisme. Non, vous allez voys faire les poches, laisser vos hommes continuer à se faire massacrer et après échéance de la Transition, vous sauver comme des lapins ! Africains pensez à vos peuples ! Bâ Ndaw, vraiment ils auraient pu te laisser dans tes plantations. Un Sanogo vaut même mieux que ces troufions qui ont déjà goûté au dessert des affres du pognon ! L’argent et les faveurs n’existent pas dans les tombes et les cercueils. Walaye le peuple malien souffre trop !
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