Mali: L’offensive des Ifoghas finie dans trois semaines, dit Le Drian

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Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, sur la base militaire de Gao, au Mali, le 7 mars 2013. REUTERS/JOE
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, sur la base militaire de Gao, au Mali, le 7 mars 2013. REUTERS/JOE

GUERRE – Cependant, la France ne se retirera que lorsqu’une solution politique aura été trouvée, souligne le ministre de la Défense…

Les forces françaises auront achevé la sécurisation du nord-est du Mali dans trois semaines, mais la France ne partira que lorsqu’une solution politique aura été trouvée, dit ce lundi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dans une interview au Monde.

A la demande des autorités maliennes, la France a lancé il y a deux mois jour pour jour l’opération Serval pour repousser des groupes islamistes armés qui occupaient le nord du Mali et qui menaçaient la capitale Bamako. Après avoir repris les villes de Gao et de Tombouctou, les forces françaises, épaulées par l’armée tchadienne, mènent depuis plusieurs semaines une offensive militaire dans le massif des Ifoghas, considéré comme un bastion des groupes islamistes armés, dont Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

«Il y aura sûrement d’autres combats violents»

«Nous poursuivons la libération de ce territoire quasiment mètre par mètre», déclare le ministre de la Défense. «Il y aura sûrement d’autres combats violents. D’ici trois semaines, si tout se passe comme prévu, ce territoire sera complètement visité.» «Je ne vais pas vous dire qu’on va les traquer jusqu’au dernier», poursuit-il après s’être rendu sur place la semaine dernière.« L’objectif donné par le président de la République est bien la libération du territoire du Mali pour lui permettre de recouvrer sa souveraineté. Nous n’y sommes pas encore.»

Le calendrier avancé par le ministre de la Défense dans le Monde coïncide avec la date du début du retrait des troupes françaises du Mali prévu pour avril et annoncé par François Hollande le 6 mars dernier. Huit semaines après le début de l’opération Serval et à trois semaines du début du retrait, Jean-Yves Le Drian rappelle que la France restera le temps nécessaire pour permettre aux futures autorités maliennes d’acquérir une légitimité nationale et internationale. «La fin de notre mission doit coïncider avec la solution politique au Mali», souligne-t-il.

Commission de dialogue et de réconciliation

Cette solution politique passe par l’organisation «au plus vite» d’une élection présidentielle, en juillet, pour permettre à la future autorité politique du Mali de se doter d’une légitimité nationale et internationale, souligne le ministre. Elle passe également par l’organisation de la commission de dialogue et de réconciliation. Le président malien par intérim Dioncounda Traoré «m’a assuré que ses membres seraient connus d’ici une dizaine de jours», a fait savoir Jean-Yves Le Drian.

Le ministre de la Défense est par ailleurs revenu sur les informations faisant état de la mort de deux hauts dirigeants d’Aqmi dont le décès a été annoncé par leTchad. «On a évidemment neutralisé des chefs et des sous-chefs», a-t-il dit. «Même s’il faut encore la confirmer, la disparition d’Abou Zeid est probable.» Sur les plus de 3.000 combattants djihadistes présents sur le territoire malien avant l’intervention française, certains se sont «éparpillés, d’autres ont rejoint l’étranger, d’autres ont été neutralisés», selon Jean-Yves Le Drian. Environ 500 djihadistes ont été «trouvés» par les forces françaises dans l’Adrar des Ifoghas, a-t-il précisé

 B.D. avec Reuters

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19 COMMENTAIRES

  1. J’ai l’impression que la mort d’Abu Zeid commence à porter ses fruits, au fait ça vous semble pas bizarre que Baba Ould Cheikh se fasse évader de sa prison mystérieusement ? est-ce que son maitre Mokhtar Bel Mokhtar ne l’a pas fait libéré en balançant en échange les endroits favoris d’Abu Zeid son rival ? il avait besoin du trafiquant pour faire redémarrer ses bizness…

  2. Nous vaincrons inchallah, il nous faut soutenir notre arméé malgré tous les problèmes internes qui son t en sont sein.

  3. Le Malien a besoin de tous ses fils pendant ces moments difficiles. Nous nous devons de taire nos antagonismes pour preserver notre PATRIE

  4. Sans paix, il y’a pas de developpement, mais pour garantir la paix, il faut se preparer à la guerre.

  5. Edition fr
    TITRES :

    Un acte fasciste d’un pouvoir criminel…

    Lors de l’intervention de la CIDDPA faite ce matin à la 22e session des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève
    Stop au génocide dans l’Azawad

    La Rédaction

    La situation des violations des droits de l’homme commises par l’Etat du Mali et son armée contre les populations de l’Azawad, nous indique un communiqué de la CIDDPA, signé par son porte-parole Mossa Ag Attaher.
    13/03/2013 – 13:33 mis a jour le 13/03/2013 – 13:46 par La Rédaction

    La Coordination Internationale de Défense des Droits du Peuple de l’Azawad (CIDDPA) est intervenue ce matin à la 22e session des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève au sujet des exactions de l’armée malienne contre les populations de l’Azawad, la situation des violations des droits de l’homme commises par l’Etat du Mali et son armée contre les populations de l’Azawad, nous indique un communiqué de la CIDDPA, signé par son porte-parole Mossa Ag Attaher.

    Lors de son intervention, le représentant du peuple de l’Azawad mettra l’accent sur une autre réalité du terrain et les souffrances ainsi que tout ce que subissent les Azawadiens. « En dépit des discours des autorités de Bamako sur les agissements des soldats réguliers et des milices supplétives ; exécutions sommaires, enlèvements, tortures, pillages, viols et vols, à l’encontre des populations Azawadiennes, en particulier, touarègues et maures, ainsi que des membres des groupes ethniques Peuls et Songhai, ces actes se poursuivent ». « Malgré les reportages des rares médias qui se trouvent sur le terrain, les alertes des organisations de défense des droits de l’homme dont HRW, la FIDH, Amnesty… ainsi que les mises en garde des Nations Unies », la situation n’a pas évolué.

    « Lorsque les soldats Maliens s’en prennent aux populations, ceux qui ne sont pas exécutés ou pillés sont enlevés tout comme les troupeaux et autres biens matériels. De nombreux Azawadiens, majoritairement Touaregs et Maures, de simples bergers, ont été enlevés avant d’être présentés à la TV malienne comme de dangereux terroristes pris avec les armes dans un macabre montage digne de Hollywood », est-il ajouté dans cette intervention qui tranche avec le discours des autorités maliennes et de ses supports.

    « Pour ceux qui ne connaissent la réalité du terrain depuis le début de l’opération est que les soldats maliens n’arrivent dans les localités que lorsque les forces françaises ont achevé de nettoyer les poches terroristes de résistance !!! », ajoute-t-on encore. Ceci avant de se demander : « Jusqu’à quand le Mali continuera-t-il de violer allègrement les droits humains prenant des allures de génocides, de crimes contre l’humanité tout en se présentant comme une pauvre victime d’un terrorisme que l’Etat malien a lui-même promu depuis une quinzaine d’années ? Jusqu’à quand la communauté internationale restera silencieuse et passive face au génocide rampant dans l’Azawad ? Jusqu’à quand le gouvernement malien continuera-t-il à adouber les médias de la haine qui appellent aux meurtres de personnes en raison de leur origine ? ». Le représentant du peuple de l’Azawad se demande aussi : « comment expliquer qu’en près de deux mois (après le lancement de Serval), il y a 25 fois plus de personnes tuées uniquement des Azawadiens, par l’armée malienne qu’en plus de trois mois d’affrontements entre cette armée et les forces rebelles ? ». Pour étayer ses dires, il citera que sur « toute la période de référence, près de 573 têtes de bétail (petits ruminants et bovins) ont été enlevés par les soldats maliens. Les pillages de boutiques appartenant essentiellement à la communauté ont été observés y compris sous les caméras des chaînes de TV, en particulier F24, notamment, à Tombouctou ». Et de souligner que « le plus incompréhensible c’est que cela se poursuit encore au moment où je parle mais puisque la zone est difficilement accessible aux médias, le drame est peu visible comme c’est le cas en Syrie et ailleurs sur notre planète, de moins en moins humaine !!! ».

    Un appel est aussi vite lancé à l’endroit des instances internationales qui sont appelées à réagir face à ce qui se passe dans l’Azawad : « le conseil de sécurité, le comité des droits de l’homme dans un souci de paix et de sécurité internationale devraient élever la voix pour que cesse le génocide rampant depuis que la France a décidé unilatéralement, il y a 60 ans de remettre notre destin entre les mains du Mali, Etat qu’elle a créée de sa propre volonté… avant de revenir en 2013 pour ramener l’armée malienne dont le seul fait d’armes se résume en massacres de populations civiles, en raison, généralement, de leur couleur de peau !!! ».

    • je voudrais tout simplement te rappeler que vous avez sciemment fait de ne pas mentionner les exactions commises par le MNLA CONTRE LES MILITAIRES MALIENS DANS LE SEPTENTRION. L’HONNETETE INTELLECTUELE EXIGE CELA. AINSI TOUT LE MONDE COMPRENDRA QUE VOUS ETES IMPARTIAL. N’OUBLIE PAS NON PLUS D’EVOQUER QU’AVEC LE MUJAO, AQMI ET ANSAR-DINE, LES MEMES HOMMES ONT MUTILE, VIOLE, ET LAPIDE, PROCEDE A DES TRAFICS DE DROGUES ET D’ARMES AVANT D’ETRE BOUTES HORS DE LEURS ZONES D’OCCUPATION PAR CEUX-LA QUI LES AIDAIENT A COMMETRE LES EXACTIONS. PERSONNE, DELIBEREMENT N’A PRIS LES ARMES POUR TUER LES GENS SI CE N’EST CE PSEUDO MOUVEMENT DE L’AZAWAD. COMBIEN DE FOIS DANS L’HISTOIRE DU MALI, CE PHENOMENE SE PASSA ? REPONDEZ A CETTE QUESTION ET VOUS SEREZ HONNETE ENVERS VOUS-MEME MEME SI VOUS FEIGNEZ PUBLIQUEMENT DE NE PAS L’ADMETTRE. LE MALI RESTERA INDIVISIBLE.

  6. Et bien, je ne vous pas une solution immediate a cette crise. Ca prendra du temps. Negociez oui, mais le mlna doit etre desarmer et ses chefs arretez et traduits devant la justice.

    • NOUS MALIENS,nous demandons à l’oppunion internationale de laisser les maliens resoudre leur reconciliation en toute quiétude; car il n’est sage de vouloir imposer son désire à un pays souverain. Le MALI n’a pas de problème etnique mais plutot d’indépendantiste, de terrorisme.Lorsque ces indépendantistes égorgeaient nos soldats des voix ce sont élevées pour dire maintenant le MALI doit négocier parce qu’ils ont gagné le terrain.

  7. Nous on cree le MNLS (Mouvement National de Liberation de Soungai)nous allons notre anciens Empire. L’ensemble du territoire Soungai doit etre liberer… tout le monde est inclus….les bambaras, le peuls, les Kados, les touaregs, le bozos…d’ailleurs notre vice president est un touareg, Ag Ba Issa 🙄 , (vous voyez combien nous ne sommes pas racistes? 😯 ) le Mali doit negocier avec nous… tous les autres les MAA, les MNLB, les MNLM (mouvement national de liberation de Manding)..sont tous des mouvements opportunistes…soit des traffiqants de drogues…et surtout le soi-disant MNLA qui ne peut mme pas baser son histoire sur un empire comme les autres cités…”Azwad” n’etant qu’une ancienne cuvette 🙄

    • VOTRE ANALYSE EST ON NE PEUT PLUS CLAIR. LE MALI N’A JAMAIS CONNU DE PROBLEME ETHNIQUE. CE QUE NOUS VIVONS AUJORD’HUI EST UNE PURE FABRICATION DE CE PNEUDO MOUVEMENT. MAIS EN FAIT LA FAUTE INCOMBE A L’ETAT MALIEN, CAR NOUS AVONS TOUJOURS ETE LAXISTES DANS TOUS LES ASPECTS DE LA VIE DE NOTRE NATION. L’ALGERIE, LE NIGER, LA MAURITANIE N’ONT PAS PASSE PAR LE DOS DE LA CUILLERE QUAND ILS ONT ETE CONFRONTE A CE GENRE DE PROBLEME. ON S’ATTAQUE TOUJOURS AU MAILLON FAIBLE DE LA CHAINE. C’EST POURQUOI ILS ONT TENTE CHEZ NOUS CE QU’ILS NE POUVAIENT PAS REUSSIR AILLEURS. IL NOUS FAUT UNE SOLUTION RADICALE, C-A-D FAIRE TABLE RASE DE NOTRE SOI-DISANTE ARMEE.IL FAUT ARRETER ET JUGER TOUS LES OFFIIERS SUPERIEURS CAR ILS NE SONT INNONCENTS DANS CETTE SITUATION. ATT N’A ETE QU’UN BETAIL SACRIFIE SUR L’AUTEL CEPENDANT QUE LES MEMES HOMMES QUI ETAIENT DANS LES HAUTES SPHERES DE L’ETAT Y DEMEURENT TOUJOURS. CELA VEUT DIRE QUE LES MEMES PHENOMENES SE REPRODUIRONT PLUSTARD AVEC CES MEMES INDIVIDUS APATRIDES

  8. Y a une chose qu’il faudrait préciser, au-delà des élections libres et transparentes, pour éviter des secousses populaires post-électorales, il faudra que la CENI avalise toutes les candidatures afin d’éliminer tous ceux qui ont activement participé aux régimes précédents et donc à la décadence du pays, sinon après le 31 juillet, si c’est un farfelu qui est élu, on en aura as fini avec les casses……

    • MR KANDEM,
      JE SUIS SI DESESPERE QUE JE NE CROIS PAS A UNE ELECTION LIBRE EN TOUT CAS TRANSPARENTE AU MALI. JE REGRETTE QU’ELLE N’APPORTE PLUS DE TROUBLES QUE DE PAIX DANS CE PAYS OU LA POLITIQUE N’A JAMAIS ETE UNE QU’ESTION DE CONVICTION IDEOLOQUE. REGARDEZ UN PEU COMMENT EN LONGUEUR DE JOURNEE LES ALLIANCES SE FONT ET SE DEFONT AU GRE DE LA CUPIDITE ET DU MANQUE DE SCRUPULE DE L’HOMME POLITIQUE MALIEN. LA QUESTION NATIONALE EST LE DERNIER DE LEURS SOUCIS. ILS SCELERAIENT CERTAIMENT UNE ALLIANCE AVEC LE DIABLE SI LE MUJAO, AQMI, MNLA SERAIENT ARRIVES A ANNEXER TOUT LE MALI. JE ME DEMANDE COMMENT ET POURQUOI NOUS SOMMES TOMBES SI BAS ? QUEL A ETE POUR NOUS L’AVANTAGE DE CETTE DEMOCRATIE QUI A INTRONISE CETTE ANARCHIE DANS NOTRE PAYS ? NOUS AUTRES PORTONS LE FARDEAU D’UNE HONTE QUI N’EMPECHE NULLEMENT NOS CHEFS D’ETAT MAJOR DES ARMEES A MULTIPLIER DES DECLARATIONS CONTRADICTOIRES SANS SE SOUCIER DE LEUR INCOMPETENCE ET DE LEUR MEDIOCRITE.

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