Mali: libération de trente ex-combattants du Mujao à Kidal

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Des soldats maliens transportent des hommes accusés de collaborer avec le Mujao, le 2 mars 2013. REUTERS
Des soldats maliens transportent des hommes accusés de collaborer avec le Mujao, le 2 mars 2013.
REUTERS

Trente ex-combattants du Mujao ont été libérés hier, mardi 24 septembre, à Kidal. Ils avaient été arrêtés au moment de l’intervention Serval dans le massif de l’Adrar et ils étaient détenus depuis à la prison centrale de Kidal par le MNLA. Ils ont été rendus à leur famille sous le contrôle de la Minusma et avec le soutien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Ils sont trente hommes, souvent très jeunes, la plupart Maliens, quelques rares Burkinabé et Nigériens. Ils ont été arrêtés en février dans le massif du Terraghar parmi les forces duMujao ou d’Ansar Dine.

 

 

Après enquête, la plupart d’entre eux sont surtout des jeunes gens perdus, majoritairement des Peuls qui ont rejoint par naïveté ou pour des raisons économiques les groupes armés. Toutefois, quelques doutes subsistent sur l’identité de certains d’entre eux. Certains sont soupçonnés d’être de présumés jihadistes. Un logisticien d’Ansar Dine et un Algérien soupçonnés d’être proches d’Aqmi ont notamment été interrogés par les militaires français de Serval durant leur détention à Kidal. Le prisonnier algérien n’a pas été confié à la Minusma. Son sort aurait fait l’objet d’un arrangement secret.

 

 

L’appel du pied du MNLA

Mardi, avec le concours de la Minusma, ces ex-combattants sont retournés à Mopti où ils ont été remis à des notables. Les mineurs originaires de Gao ont été pris en charge par le Comité international de la Croix-Rouge. Tous  ont été rendus à leur famille.

 

 

En acceptant de libérer ces prisonniers, le MNLA fait un appel du pied à Bamako pour qu’à leur tour, les autorités maliennes libérent la centaine de nomades toujours détenus. Bamako s’y est engagé à Ouagadougou en juin dernier.

 

 

Par rfi.fr

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6 COMMENTAIRES

  1. ne liberz aucun terroriste du mnla ils doivent etre juge et condamne tous ces racailles..

  2. aucun ne demande et ne demandera la libération de ces mujao noir et les autorités maliennes ne doivent pas libérer des terroristes sous prétexte que ce sont des nomades(touaregs); ce sont des terroristes qui ont attaqué leur pays et ils doivent être juger comme tel . 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  3. Je me pose une question pdt tout ce temps. les soient disant membres du soit disant mnla. Pensent ils vraiment que les decideurs, bref les maliens n’ont pas de matiere grise koi? De grace respecter vous, ayez au moins un peu de personnalite et d’honneur et sorter du ridicule.Sinon vos enfants et les enfants de vos enfants auront honte de vous alors vous seriez peut etre dans la tombe. car nul n’est eternel. a part le bon Dieu. A bon attendeur salut.

  4. Quel paradoxe? C’est au Mali de monnayer la libération de ses envahisseurs “djihadistes” contre ses ennemis régionalistes? En prétendre recouvrer la liberté de ses combattants détenus par Bamako avec la libération ces fous du MUJAO, le MNLA croit-il rendre service au Mali? Je pense dans cette affaire que les gens libérés ne sont que des peaux noires qui avaient été endoctrinés. Quant aux peaux blanches endoctrinés, on ne sait par quel trou d’aération ils ont pu passer. Cette affaire n’est qu’une mascarade que le Mali ne voudra pas. S’il ne s’agit que des gens du MUJAO libérés, alors le MNLA peut les garder pour faire leur cuisine. Nous n en voulons pas.

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