Mali : les représentants en exil demandent un nouvel organe pour représenter les déplacés

27 Août 2012 - 16:05
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[caption id="attachment_57863" align="alignleft" width="344"] La région de Kidal est située au Nord-Est du Mali. Latifa Mouaoued/RFI[/caption] Les ressortissants de Kidal se sont réunis ce dimanche 26 août, au Stade du 26 mars, à Bamako. Tous les représentants politiques en exil de la région étaient présents et ils ont décidé de la formation d'un nouvel organe pour représenter les déplacés et mieux leur venir en aide. Une réunion, alors que les négociations avec les groupes armés qui occupent le Nord sont en cours.
 « Trop de silence, trop d’attentisme », voilà ce que dénoncent les ressortissants et les déplacés de Kidal, qui espèrent beaucoup de la relance des discussions qui occupent le nord du pays.
Aycha Belko Maïga, est la présidente du Conseil du cercle de Tessalit, dans la région de Kidal. Pour elle, les discussions sont impératives, car les maîtres des lieux, Ansar Dine, ne peuvent, ni ne doivent être chassés. « Je ne peux pas m’opposer à leur présence, ce sont des gens de la région de Kidal, explique-t-elle. Ce ne sont pas des gens qui sont venus d’ailleurs. Mais ce que moi je souhaite, c’est qu’ils donnent aux gens le temps de comprendre leur objectif, pour qu’on sache comment il faut faire désormais, pour cohabiter avec eux. Et ensuite, peut-être que je lance un appel aussi, à tous ceux qui peuvent intervenir, pour qu’un processus de médiation se mette en place». Et cela, même si les populations continuent de rejeter en bloc les exactions commises par Ansar Dine. « Il s’agit de la lapidation, il s’agit de crimes horribles ! Couper la main des gens, peut-être même leurs oreilles. Ce que moi, je demande, c’est qu’ils écoutent la population, parce qu'aujourd’hui, il y a des choses qui sont difficilement acceptables par ces populations. Il faut négocier pour trouver un terrain d’entente. Moi, je crois que  dans la région de Kidal chacun doit pouvoir y trouver sa place ». « Vivre ensemble, à nouveau, comme avant », des mots qui reviennent toujours à la bouche des ressortissants de Kidal réfugiés dans la capitale.   RFI /  lundi 27 août 2012

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