INTERVIEW – La rébellion Touareg a conquis en quelques jours toutes les grandes villes du nord du Mali. Pierre Jacquemot, chercheur à l’Iris, explique les enjeux de cette avancée qui affole Bamako.
Pierre Jacquemot – Cette région au nord du Mali, dont les Touaregs réclament l’indépendance, n’est pas seulement le «berceau» de leur peuple. Elle est depuis longtemps traversée par des trafics multiples: armes, voitures, cigarettes, mais aussi otages. Et depuis quelques années, la cocaïne d’Amérique Latine y transite également. Donc derrière les revendications touaregs ou islamistes, il ne faut pas perdre de vue ces importants intérêts financiers.
Les Touaregs risquent-ils de poursuivre leur descente et d’atteindre la capitale?
C’est le scénario catastrophe qui hante Bamako. Car si les Touaregs prennent Mopti, une ville commerçante et portuaire importante à la frontière entre le nord et le sud du pays, alors ils pourront facilement descendre le fleuve du Niger jusqu’à Ségou puis atteindre Bamako.
Qui les arrêterait? En face, l’armée malienne est en déliquescence. Bien que l’ancien président Amadou Toumani Touré était lui-même un général, il n’a jamais réussi à réorganiser l’armée. Les militaires de la junte qui ont pris le pouvoir le 22 mars se plaignaient notamment de problèmes de corruption. De plus, l’armée est fragilisée par la présence d’anciens rebelles touaregs, qui avaient été absorbés après les soulèvements précédents dans un but d’intégration, et qui retournent actuellement dans la rébellion. On a donc des défections importantes, comme celle samedi du colonel Elhadj Ag Gamou, le chef de la garnison de Kidal. L’armée a été affaiblie par le putsch mené par des jeunes officiers et sous-officiers, qui ont démantelé l’état-major et écarté les colonels, généraux et commandants.
Il est toutefois plus probable que les Touaregs cherchent à consolider leur position dans le nord en vue de négocier l’indépendance de la région avec Bamako. Il s’agira alors notamment pour eux de mater les opposants qui continuent de les combattre, même après que l’armée ait fui.
Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le grand groupe rebelle Touareg, serait appuyé par des islamistes. Quels sont leurs rapports?
Le MLNA, qui se dit laïc, a en effet été appuyé par Ansar Dine, une milice salafiste dirigée par le Touareg Iyad ag Ghaly, qui est le principal artisan de la prise de Kidal. Et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), une dissidence d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), dirigée par des Maliens et des Mauritaniens, a également revendiqué sa participation à l’offensive. Mais au Sahara, cela se passe toujours ainsi entre les différentes chefferies: les alliances de circonstance se nouent, se dénouent et se transforment en conflits. Il y a donc de fortes chances que ces différentes factions finissent pas se confronter.
La création d’un État touareg est-il envisageable?
Non. Cela violerait le principe d’intangibilité des frontières coloniales qui est en vigueur depuis 50 ans dans l’Union Africaine. Il y a certes eu quelques exceptions, comme le Sud Soudan ou l’Erythrée, mais c’était très différent. D’abord on peine à imaginer la viabilité d’une telle région, vu l’absence de ressources économiques et d’infrastructure. Et puis la région comporte de nombreux autres groupes ethniques qui, comme les Maures ou les Toubous, n’accepteraient pas un contrôle touareg. Enfin, quelles seraient les frontières de cet État? Les Touaregs ne sont pas seulement présents dans le nord du Mali, ils sont aussi au Burkina Faso, au Niger et en Algérie. Or ces pays n’accepteront jamais de modifier leurs frontières.
Les pays voisins ne peuvent-ils pas venir en renfort pour aider Bamako?
Bien sûr, il est prévu par la Communauté économique des pays d’Afrique occidentale (Cédéao) qu’un pays menacé peut faire appel aux pays voisins. Le Nigeria a d’ailleurs une armée aguerrie qui a l’habitude d’intervenir en tant que force de maintien de paix dans les conflits régionaux, comme récemment au Libéria. Les pays voisins auraient d’ailleurs intérêt à stabiliser la situation avant que leurs territoires sahariens ne soient pris dans la tourmente. Mais il faut que ce soit un gouvernement légitime qui en fasse la demande. Et la Cédéao refuse de reconnaître un gouvernement issu d’un coup d’État militaire. Le Burkina Faso, qui joue traditionnellement un rôle diplomatique important dans les conflits en Afrique de l’Ouest, cherche donc un moyen de rétablir un gouvernement civil au Mali. Une possibilité évoquée est de laisser le président de l’Assemblée nationale malienne, Dioncounda Traoré, assurer l’intérim du pouvoir jusqu’aux prochaines élections. Mais il est en exil. Il faudra de toutes les manières trouver une porte de sortie honorable pour la junte, en la laissant retourner à la caserne et en lui promettant l’impunité.
LeFigaro.fr – Publié
Pour la PAIX AU MALI,L’INTEGRITE TERRITORIALE ET L’UNITE NATIONALE, se tiendra à Paris LA MARCHE UNITAIRE DES MALIENS de France et d’Europe, le samedi 7 avril 2012 à partir de 14H.Rendez-vous à la station de métro “Boissière” (ligne 6), devant le numéro 55 de l’avenue Kléber (Paris 16 ième).Vive le CNRDRE.Vive la république!
Voici ce que Juppe dit sur Liberation: http://www.liberation.fr/monde/01012400250-juppe-craint-une-alliance-touaregs-et-aqmi-au-mali
»Cependant, «cette revendication pourrait conduire, dans le cadre d’un dialogue national, à une forme d’autonomie assortie d’une politique ambitieuse de développement. Le nord n’a pas assez bénéficié pour l’instant d’efforts de développement aussi importants que le sud du pays», a-t-il relevé. »
Or l’autonomie n’est qu’une independance deguisee. La position de la France c’est l’independance de l’Azawad mais come le mot »independance » est imprononcable pour le moment on utilise un euphemisme tel que »autonomie » qui veut dire la meme chose en realite. Ce qyue la Francxe cherche, c’est que les Maliens eux-memes signent cette autonomie pouyr les Touarehgs. Comme ca on pourra a tout moment leur oppooser l’accord qu’ils ont signe. Je n’ai pas cesse de vous le dire sur ce site. En voila la preuve.
Quand Juppe dit qu’il craint une alliance Touaregs-Aqmi, en realite il veut tout simplement se servir du terrorisme pour presenter le MNLA comme frequetable et legitime.
le 22 septembre jour de l’independense du mali les blindé malienne qu’on voit a la télé ils sont en penne ou quoi je me demande c’est que les militaire malienne attend pour stopper au moins un peux les rebelle en attendent sinon sa va être un coup d’état pour rien.le 1er jour de coup d’état sanogo a dit qu’ils vont cherché les rebelle jusqu’à leur dernier demeur 4jour après il demande de négocier,ses coup de bloffe on sens fou il faut réagir rapidement sinon sa va être trop tard :de un on a embargo de deux ils avancent très rapidement de trois que dieu nous protège sinon c’est la famine qui s’installe ,il faut agir sanogo.Je croix que ton entourage te pousse a faire de n’importe quoi
Mon frere Nouhoum si on te dit l’histoire de ces blindes tu vas pas croire. J’ai un ami qui apres un tour au pays avait appris de sources bien informees que ces differents engins etaient purement et simplement empruntes a la Lybie. Et ATT a eu le kilo de dire que: “Tout ce que vous voyez nous appartient”. Que Dieu Sauve Le Mali.
je me demende c’est que les militaire malienne attend pour stoper au moins un peux les rebelle en attendent sinon sa va etre un coup d’etat pour rien.le 1er jour de coup d’etat sanogo a dit qu’ils vont cherch’ les rebelle jusqu’a leur dernier demeur 4jour après il demende de negocier,ses coup de bloff on sens fou il faut reagir rapidement sinon sa va etre trop tard :de un on a embargo de deux ils avancent très rapidement de trois que dieu nous protege sinon c’est la famine qui s’intalle ,il faut agir sanogo.Je croix que ton entourage te pousse a faire de n’importe quoi
C’est toujours ce qui se passe quand des hommes se prennent pour Dieu sur terre et pensent qu’en enlevant tel ici, ou en faisant ceci ou cela on obtiendra ça.CQFD.
Et les exemples sont nombreux: la chute de Saddam Hussein va amener la démocratie aux Irakiens; l’Afganisthan que tout le monde a essayé de dompter, mais qui se évèle toujours pire; Kaddafi éliminé, c’est la Lybie qui va éclater avec une guerre civile qui va s’y installer, sans compter les dégats collatéraux (le Mali) et dans tous les cas ils favorisent leurs pires ennemis ou du moins ceux qui sont décrits comme tels. C’est à croire qu’ils le font express et que finalement ils mènent le même combat: créer le plus de chaos possible dans ce monde
Haaaa, Diongounda est en exile ? où ça ? Et alors ? On peut pas commencer la procédure à absence ? C’est la bonne volonté qui manque, ces égoïstes ne pensent qu’à leur petite personne : pourquoi lui et pas moi ?
AL QAÏDA ET ANSARDINE : CE SONT DES GENS QUI ENVOUTENT TOUS LES JEUNES ET LES TRANSFORMENT EN JIHADISTE; QUE DIEU SAUVE MALIBA CAR IL N’YA QUE 3 OU 4 PAYS JIHADISTES 100% AU MONDE TOUS DANS UN ETAT LENMENTABLES COMME SOMALIE… AFGANISTAN.. ET LE PAYS AMI DE YAD AG ALY LE PAKISTAN :
MALI : MAAALIII SOUROUDASSIIIOU AN YAN KOUMA KAN DIIII AN KAAHH WOUUIIILLIII AN KAAHH NAAAHH MAALOOOO!!!!
MAAALIII SOUROUDASSIIIOU AN YAN KOUMA KAN DIIII AN KAAHH WOUUIIILLIII AN KAAHH NAAAHH MAALOOOO!!!!
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MNLA : COQUILLE VIDE …COUVERTURE… POUDRE AUX YEUX DES FRANÇAIS ET AUTRES OCCIDENTAUX PRO REBELLE TOUAREG
CEDEAO ET OPINION MALIENNE : LES MILITAIRES DE LA CEDEAO DOIVENT VENIR VERSER LEUR SANG POUR LE MALI… ALORS QUELS SACRIFICES SERA DE TROP POUR ACCEPTER LES RESOLUTIONS DE CEUX QUI SONT PRËTS A MOURRIR POUR NOUS…..
Je pensais que le Mali avait des commandos bien formés .
Où sont -t’ils ? moi je ne comprends plus rien.
En tout cas si ils voudraient pas travailler ils doivent demissionner salut.
“En lui promettant l’impunité” ça jamais il doit etre punis severement et condamné a mort par pendaison ou couper sa tête
Il nous a fait tellement de mal qu’il doit etre punis
Aujourdhui nos mère, nos frere, et soeurs ont faim et soif grace a lui
Le Mali ne lui pardonnera jamais meme en enfer il sera juger
Voici ce que Henri de Raincourt, ministre Francais de la cooperation dit: »Nous souhaitons que les rebelles du MNLA, qui ont lancé le mouvement, ne soient pas débordés par les uns et par les autres. Que ce soit eux avec lesquels on puisse engager les contacts nécessaires pour un mettre sur pied un cessez-le-feu de toute urgence, et engager les les négociations et discussions entre les uns et les autres, a déclaré Henri de Raincourt. »
Autrement dit la France n’est pas contre les rebelles du MNLA. Elle trouve leurs revendications »legitimes » et s’apprete a proposer d’enteriner le fait accompli en proposant de leur donner l’autonomie, c’est-a-dire une independance deguisee. C’est ce que je n’ai pas cesse de dire sur ce site. Il n’y aura pas de reconquete des territoire maliens perdus. La France se sert des islamistes et de trafiquants pour legitimer, rendre »frequentables » le MNLA. C’est le discours tenu dans tous les medias francais qui font la difference entre les »islamistes » qui sont presentes comme des terroristes et le MNLA qui est presente en opposition comme un groupe aux revendications legitimes.
Pendant ce temps les politiciens, les intellectuels et les journalistes maliens, au lieu de mobiliser l’opinion pour la seule revendication qui vaille, le retour plein et entier au Mali de ses terres cedees a des groupes d’aventuriers, sont en train de se perdre en bavardages inutiles sur qui va diriger la transition alors qu’ils doivent tous s’unir autour d’une revendication commune: LE RETOUR AU MALI DE SES TERRES, L’INTEGRITE TERRITORIALE, UN MALI UN ET INDIVISIBLE CAR L’AUTONOMIE SIGNIFIE INDEPENDANCE. CE NE SERA QU’UNE ETAPE, QUI SERA TRES COURTE, VBERS L’INDEPENDANCE.
LES MALIENS DOIVENT AUSSI EXIGER L’IMPLICATION PLEINE ET ENTIERE DE L’UNION AFRICAINE CAR C’EST LA SEULE ORGANISATION OU SIEGENT DES PAYS AFRICAINS VERITABLEMENT INDEPENDANTS CAPABLES DE S’OPPOSER AU PROJET DE PARTITION DE LA FRANCE.
C’est pour cette raison que l’Union Africaine a ete marginalisee sur cette question car le president actuel de l’Union africaine, le Beninois Yayi Bonny, n’a pas juge utile, sous la pression ade la France, de convoquer une reunion de l’union Africaine sur la question afin que la France ait les mains libres pour imposer ses vues aux dirigeants de la CEDEAo qu’elle controle entierement.
Maliens, si vous ne vous levez pas maintenant, sur le champ, pour exiger l’implication de l’Union Africaine avec comme seul et unique agenda le retour au mali de ses terres spoliees, vous perdrez le Nord pour toujours et donc toute possibilite viable de developper ce pays pour les annees a venir. Le Nord est d’une importance capitale, vitale pour vous. C’est votre survie qui est en jeu. Plus que jamais cela doit etre votre seule et unique exigence.
Il n’y a aucune difference entre le MNLA et Ansar Dine. Ils ont exactement les memes objectifs: le demantelement du Mali. SI VOUS NE LE FAITES PAS MAINTENANT DE NOMBREUX PAYS VONT SE METTRE A RECONNAITRE ET SOUTENIR LE MLA ET L’AZAWAD. ET C’EN SERA FAIT DE L’UNITE DU MALI. Ne vous faites aucune illusion: il n’y aura aucune intervention serieuse de la CEDEAO. C’est tout juste pour »stopper la progression des rebelles » mais pas pour les deloger du Nord et tout cela c’est pour preparer l’opinion, vous faire digerer la perte du Nord, gagner du temps. Les tractations diplomatiques avec Sanogo et tout le blabla quotridien ne visent que ce seul objectif: vous preparer a abandonner le Nord dont plus personne ne parle de la recuperation; ni Sanogo, ni la CEDEAO, et encore moins la France. Ils veulent enteriner le fait accompli.
Il y a une union sacrée entre le MNLA,AQMI et ANçARDINE. Le MNLA n’a aucun poids,le MNLA s’accroche à AQMI et ANçARDINE pour réclamer des victoires qui ne sont pas les siennes et profite de l’occasion pour parler de l’indépendance de l’AZAWAD.Il n’y a pas de rebellion TOUAREGUE au nord du Mali, mais il y a une guerre djihadiste.
Tout montre la connivence entre MNLA/AQMI et ANçARDINE. sinon comment comprendre que les ôtages occidentaux ne soient pas libérer alors que le MNLA se vente d’avoir repris le contrôle du Nord Mali ? Il faut que les médias du monde entier cesse de présenter le Nord du Mali comme conquis par une rebellion touarègue. Il faut regarder la réalité en face, c’est AQMI,ANçARDINE et leurs alliés islamistes qui ont occupé le Nord du Mali.
La preuve de tout cela est que ce sont ces groupes islamistes qui contrôlent toutes les trois régions du Nord du Mali et souhaitent étendre leurs actions pour l’application de la charia.
Salut a Tous.penser un peut et répondez moi ou est passer le peuple maliens?depuis quand des pays comme la cedeao qui n arrive même a gérer ses problèmes vont gérée le notre?regarder un peut autour de vous ,eux tous étais victime de même problème que le notre.sur les deux plans coup d état comme islamisme et rebellions.Alors pourquoi pas ce donner les mains et mettre dieu devant nous au lieu de mettre ses bandes d incapables que eux même sont au moulins ou ils le serons.ils y a un proverbe qui dit la barbe ne transport la barbe que au cimetière.A bon a tendeur et que le MALI gagne dans ça grandeur ❗ ❗ ❗ ❗
iyad dit qu,il va prie le vendredi a la grande mosquee de mopti….
La junte n’est qu’un effet collatéral de la mauvaise gestion d’ATT.
C’est dommage que la CEDEAO n’aie rien fait quand les Maliens étaient sommairement égorgés, exécutés et quand les camps étaient encerclés alors qu’il y avait un ordre constitutionnel.
Il es imperatif de lutter contre ces bandits armés et terroristes, car après le Mali ça sera le tour d’autres pays de la sous-région, l’effet domino quoi. Les dirigeants Africains doivent faire preuve de vision et de prévention de conflits.
Les sanctions ne sont pas nécessaires, car elles vont aggraver la situation déjà précaire et condamner le Peupple à la souffrance. C’est facile d’imposer des sanctions, mais les conséquences sont graves.
Les parties concernées doivent se rencontrer afin d’instaurer l’ordre constitutionnel, cooperer avec les organisations sous-regionales et internationale afin de recuperer les régions et retablir l’intégrité territoriale.
Ca suffit maintenant avec vos accusations d’ATT… je pense qu’il est sage de s’en rendre compte que la situation est aussi vite dégradée à cause de la junte!!!
chers compatriotes la situation devien d plus en plus dificille les soldats abandonnent la defense d la nation a koi sert armee malienne ou sont ils les generaux 😈 degage sanago capitaine d merde tu merite rien d’autre etre juge devan l cour penal international
n’insulte pas sanogo, il n’a rien fait, on voit pas tes généraux car ils sont tous impliqués de près ou de loin aux différents trafics que connait le nord.la vérité blesse, en réalité le MALI n’a plus d’armée, car comme tu le sais nos chefs d’état major ainsi que nos généraux ont tous sans exception oubliés la passion qui les animait au début de leur prise de fonction, à savoir le maniement des armes, les stratégies de guerres, au profit des belles maisons, des belles voitures etc…
Sanogo n’a rien fait? Es-tu vraiment sur de ce que tu ecris? Relis-la phrase en entier, fais une analyse de comment les choses evoluent au Mali depuis 1 semaine et puis essaie de reecrire cette meme phrase sans sourciller. Incroyable!!!
Merci mon frère, avant qu’on accuse Sanogo, regardons d’abord qu’estce qui a fait que Sanogo est venu. Celui qui nous a mis dans cette merde?
Il s’agit plus d’accuser, il faut agir par l’union sacrée et je crois que les députés ont compris et que tous nous nous mettrons ensemble pour sortir grand de cette epreuve.
sanogo tu nous as tué. Nous ne voulons plus te voir, que fait Toumba maintenant? Toumba ce ne plus la peine car nous allons le faire partir dès cette semaine de son gré ou non. Mais il a interet à quiter tout de suite de son gré.
Douentza a été vidé de sa population
les rebels viennent de dépasser Douenzat en direction de Mopti. Mopti sera dqns la main de MNLA cette nuit
sanogo est un criminelles il a comis un crime il va assume
Que vont faire les « Azawadiens » de leur victoire militaire ?
lundi 2 avril 2012
L’armée malienne ayant exécuté avec célérité un « repli stratégique », qui semble avoir été le fondement de sa doctrine militaire (ailleurs on appelle cela la « fuite devant l’ennemi »), il n’a pas fallu plus de trois jours pour que le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) occupe les trois grandes villes du Nord du Mali : Kidal vendredi ; Gao samedi ; Tombouctou dimanche.
Victoire d’autant plus rapide qu’à Bamako les militaires qui composent la junte (qui par ailleurs ne sont pas des guerriers, ni même des combattants, tout juste des bureaucrates) étaient occupés à négocier leur reddition avec le représentant du médiateur, Djibrill Y. Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale.
Ajoutons que la victoire du MNLA a été facilitée par la défection des chefs militaires d’origine touarègue qui ont rejoint les rangs de la « rébellion » ; qui, dans le même temps, affirme s’être transformée en « révolution ».
Portons à l’actif du MNLA qu’ayant déclaré la « guerre » à Bamako le 17 janvier 2012, elle l’a gagnée le 1er avril 2012. Au passage, Amadou Toumani Touré (ATT), au pouvoir depuis dix ans, est tombé le 22 mars 2012. Chute brutale et sans gloire. Tandis que la junte qui a pris le pouvoir ce jour-là, condamnée d’emblée par la « communauté africaine » et la « communauté internationale », a dû mettre le genou à terre le dimanche 1er avril 2012. Ce minable coup d’Etat était motivé, nous disaient ses protagonistes, par le manque de moyens donnés à l’armée pour aller combattre la « rébellion ». Résultat : les villes du Nord du Mali sont tombées comme des fruits mûrs dans le jardin des Touareg : l’Azawad ! Autant dire que le capitaine Amadou Haya Sanogo, qui se voulait « l’homme fort » du Mali, a eu tout faux : politiquement, diplomatiquement et militairement. Un maillon faible ; pire encore qu’ATT !
L’attention des commentateurs était focalisée, ces derniers jours, sur Bamako ; or, tout se passait dans le Nord du pays, sans que l’on sache vraiment qui y faisait quoi, comment et pourquoi. Et on ne le sait toujours pas. Pas plus qu’on ne sait ce qu’est devenu ATT depuis ses déclarations à l’AFP et à RFI voici quelques jours. A Bamako, ce ne sera pas exactement un retour à la case départ. Mais on peut envisager, dans les plus brefs délais, un retour des bidasses dans des casernes qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Ailleurs, c’est un nouveau chapitre de l’histoire du Mali qui est en train de s’écrire : en tamachek ! Le MNLA nous explique qu’en prenant le contrôle des trois cités du Nord du Mali, pardon de l’Azawad, sa « lutte de libération » a atteint ses « objectifs militaires ». Il lui reste à atteindre ses « objectifs politiques ». Dont on ne sait rien.
Le MNLA évoque « l’indépendance » de l’Azawad, une « autodétermination » des populations, affirme se « démarquer totalement des groupes islamistes » qui lui ont permis de conquérir notamment Kidal, met en cause la « complicité de l’Etat malien » dans le développement de ces mêmes groupes, soulignant cependant qu’Ansar Dine est dirigé par un Touareg, réfute la connexion passée entre l’état-major du MNLA et le régime de Kadhafi… Le général (cinq étoiles) Douglas Mac Arthur, héros de la Première et de la Deuxième guerre mondiales, figure incontournable de la connexion militaro-diplomatique US, disait que « la chance est la faculté de saisir les bonnes occasions ». C’est ce que vient d’illustrer la blitzkrieg menée par le MNLA qui n’aura pas trouvé meilleur allié que le capitaine Sanogo ! A tel point qu’on pourrait penser qu’il y avait complicité.
Ce n’est pas la première fois depuis les indépendances qu’un pays est coupé en deux par une rébellion. Soudan, Ethiopie, Somalie, Tchad, Côte d’Ivoire… Mais c’est la première fois qu’une « rébellion touarègue » occupe un terrain significatif tandis que la capitale est en proie à un coup d’Etat. C’est une nouveauté que les rebelles eux-mêmes doivent prendre en compte. D’ailleurs, ils n’ont eu de cesse, depuis la chute d’ATT, d’affirmer qu’ils se refusaient à négocier avec un gouvernement qui ne soit pas reconnu par le peuple malien et les communautés africaine et « internationale ». Aujourd’hui, ils n’entendent pas, disent-ils, pousser leur avantage au-delà des « frontières » de l’Azawad. On peut s’en étonner.
Quelle est la viabilité économique et sociale de l’Azawad, territoire enclavé dans un pays enclavé, sans ressources naturelles avérées, sans infrastructures, sans équipements et qui sera en proie à l’hostilité de ses voisins, toujours préoccupés par la « volatilité » des Touareg ? L’Azawad serait-il le territoire des seuls Touareg maliens ou aussi celui des Touareg nigériens qui, eux, revendiquent l’Aïr et l’Azaough ? Pourquoi vouloir se fixer des frontières quand, depuis toujours, le fondement culturel de ce peuple est justement d’être sans frontières, de la Mauritanie au Soudan ? Avec le MNLA et cette revendication d’un Azawad indépendant, nous sommes, apparemment, bien loin du mode de production politique habituel des Touareg, plus soucieux de sauvegarder leur indépendance et leur souveraineté que de les figer dans le cadre étroit d’un territoire géographiquement défini.
Alors, si cette revendication territoriale ne tient pas la route, quelle est la finalité de la « guerre » menée par le MNLA ? C’est Abdoul Karim Saidou, doctorant en science politique à l’Université de Ouaga II, qui, dans un remarquable article publié dans le quotidien privé burkinabè Le Pays (mercredi 15 février 2012), plus d’un mois avant la chute d’ATT, apporte la réponse. « La logique ici est simple, il s’agit de saisir des fenêtres d’opportunité politique pour engager un bras de fer militaire avec l’Etat avec pour finalité d’obtenir une promotion politique […] Ce que visent les rebelles du MNLA n’est pas l’indépendance en tant que telle, au contraire, ils cherchent à créer un rapport de force politique qui leur permette de négocier une réinsertion dorée ». La puissance coloniale française (et notamment son armée) a toujours été fascinée par les Touareg (il faut relire à ce sujet « L’Atlantide », roman écrit en 1919, au lendemain de la Première guerre mondiale, par Pierre Benoit) dont les méharistes ont constitué le fer de lance du maintien de l’ordre (colonial) contre les peuples « noirs » dans la zone sahélo-saharienne. Quand le général De Gaulle a envisagé l’indépendance de l’Algérie, il a souhaité maintenir sa souveraineté sur le Sahara.
Pour des raisons militaires (essais de la bombe atomique) et économiques (le pétrole et le gaz sahariens que Paris ne voulait pas voir devenir algériens). Pour cela, il avait un outil à son service : l’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) qui entendait « fédérer » la zone sahélo-saharienne des futures ex-possessions françaises (Soudan français, Algérie, Niger). C’était donner à penser aux Touareg qu’ils pourraient exercer leur pouvoir sur une zone sinon indépendante, au moins autonome, avec l’aimable complicité de l’armée française, seul acteur présent sur ce terrain désolé.
La suite de l’histoire rappelle celle des Bété de Côte d’Ivoire. Le comportement aristocratique de peuples guerriers les ayant exclus du jeu colonial, les indépendances venues, ils se retrouveront marginalisés par les nouvelles administrations (« bété » signifiait « manœuvre » à Abidjan) et vont développer un fort ressentiment à l’égard de la capitale, le pouvoir politique, économique et social tombant dans l’escarcelle de populations moins enclines à affirmer leur spécificité culturelle. Pour combler ce gap, les Touareg vont recourir à la rébellion. Dont Saidou* nous dit qu’elle est « processus de réinsertion de ses chefs », une « voie inversée », « une nouvelle filière dans la production des élites ». Au Mali, nous en sommes là aujourd’hui !
* La réflexion de Saidou va plus loin que l’analyse historique. Il nous dit que, du même coup, dans les pays à population touarègue, « l’Etat est toujours contraint de sacrifier sa souveraineté sur l’autel de la paix du fait de la faiblesse de sa capacité régulatrice. Mais, en même temps qu’il lâche du lest pour sauvegarder son unité, il perd progressivement sur le registre de la diffusion des valeurs républicaines. Pire, sa prétention au monopole de la violence sur son territoire en sort anéantie. Comment sortir de ce dilemme ? ». Bonne question qui se pose aujourd’hui avec acuité au Mali.
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
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Que vont faire les « Azawadiens » de leur victoire militaire ?
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L’armée malienne ayant exécuté avec célérité un « repli stratégique », qui semble avoir été le fondement de sa doctrine militaire (ailleurs on appelle cela la « fuite devant l’ennemi »), il n’a pas fallu plus de trois jours pour que le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) occupe les trois grandes villes du Nord du Mali : Kidal vendredi ; Gao samedi ; Tombouctou dimanche.
Victoire d’autant plus rapide qu’à Bamako les militaires qui composent la junte (qui par ailleurs ne sont pas des guerriers, ni même des combattants, tout juste des bureaucrates) étaient occupés à négocier leur reddition avec le représentant du médiateur, Djibrill Y. Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale.
Ajoutons que la victoire du MNLA a été facilitée par la défection des chefs militaires d’origine touarègue qui ont rejoint les rangs de la « rébellion » ; qui, dans le même temps, affirme s’être transformée en « révolution ».
Portons à l’actif du MNLA qu’ayant déclaré la « guerre » à Bamako le 17 janvier 2012, elle l’a gagnée le 1er avril 2012. Au passage, Amadou Toumani Touré (ATT), au pouvoir depuis dix ans, est tombé le 22 mars 2012. Chute brutale et sans gloire. Tandis que la junte qui a pris le pouvoir ce jour-là, condamnée d’emblée par la « communauté africaine » et la « communauté internationale », a dû mettre le genou à terre le dimanche 1er avril 2012. Ce minable coup d’Etat était motivé, nous disaient ses protagonistes, par le manque de moyens donnés à l’armée pour aller combattre la « rébellion ». Résultat : les villes du Nord du Mali sont tombées comme des fruits mûrs dans le jardin des Touareg : l’Azawad ! Autant dire que le capitaine Amadou Haya Sanogo, qui se voulait « l’homme fort » du Mali, a eu tout faux : politiquement, diplomatiquement et militairement. Un maillon faible ; pire encore qu’ATT !
L’attention des commentateurs était focalisée, ces derniers jours, sur Bamako ; or, tout se passait dans le Nord du pays, sans que l’on sache vraiment qui y faisait quoi, comment et pourquoi. Et on ne le sait toujours pas. Pas plus qu’on ne sait ce qu’est devenu ATT depuis ses déclarations à l’AFP et à RFI voici quelques jours. A Bamako, ce ne sera pas exactement un retour à la case départ. Mais on peut envisager, dans les plus brefs délais, un retour des bidasses dans des casernes qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Ailleurs, c’est un nouveau chapitre de l’histoire du Mali qui est en train de s’écrire : en tamachek ! Le MNLA nous explique qu’en prenant le contrôle des trois cités du Nord du Mali, pardon de l’Azawad, sa « lutte de libération » a atteint ses « objectifs militaires ». Il lui reste à atteindre ses « objectifs politiques ». Dont on ne sait rien.
Le MNLA évoque « l’indépendance » de l’Azawad, une « autodétermination » des populations, affirme se « démarquer totalement des groupes islamistes » qui lui ont permis de conquérir notamment Kidal, met en cause la « complicité de l’Etat malien » dans le développement de ces mêmes groupes, soulignant cependant qu’Ansar Dine est dirigé par un Touareg, réfute la connexion passée entre l’état-major du MNLA et le régime de Kadhafi… Le général (cinq étoiles) Douglas Mac Arthur, héros de la Première et de la Deuxième guerre mondiales, figure incontournable de la connexion militaro-diplomatique US, disait que « la chance est la faculté de saisir les bonnes occasions ». C’est ce que vient d’illustrer la blitzkrieg menée par le MNLA qui n’aura pas trouvé meilleur allié que le capitaine Sanogo ! A tel point qu’on pourrait penser qu’il y avait complicité.
Ce n’est pas la première fois depuis les indépendances qu’un pays est coupé en deux par une rébellion. Soudan, Ethiopie, Somalie, Tchad, Côte d’Ivoire… Mais c’est la première fois qu’une « rébellion touarègue » occupe un terrain significatif tandis que la capitale est en proie à un coup d’Etat. C’est une nouveauté que les rebelles eux-mêmes doivent prendre en compte. D’ailleurs, ils n’ont eu de cesse, depuis la chute d’ATT, d’affirmer qu’ils se refusaient à négocier avec un gouvernement qui ne soit pas reconnu par le peuple malien et les communautés africaine et « internationale ». Aujourd’hui, ils n’entendent pas, disent-ils, pousser leur avantage au-delà des « frontières » de l’Azawad. On peut s’en étonner.
Quelle est la viabilité économique et sociale de l’Azawad, territoire enclavé dans un pays enclavé, sans ressources naturelles avérées, sans infrastructures, sans équipements et qui sera en proie à l’hostilité de ses voisins, toujours préoccupés par la « volatilité » des Touareg ? L’Azawad serait-il le territoire des seuls Touareg maliens ou aussi celui des Touareg nigériens qui, eux, revendiquent l’Aïr et l’Azaough ? Pourquoi vouloir se fixer des frontières quand, depuis toujours, le fondement culturel de ce peuple est justement d’être sans frontières, de la Mauritanie au Soudan ? Avec le MNLA et cette revendication d’un Azawad indépendant, nous sommes, apparemment, bien loin du mode de production politique habituel des Touareg, plus soucieux de sauvegarder leur indépendance et leur souveraineté que de les figer dans le cadre étroit d’un territoire géographiquement défini.
Alors, si cette revendication territoriale ne tient pas la route, quelle est la finalité de la « guerre » menée par le MNLA ? C’est Abdoul Karim Saidou, doctorant en science politique à l’Université de Ouaga II, qui, dans un remarquable article publié dans le quotidien privé burkinabè Le Pays (mercredi 15 février 2012), plus d’un mois avant la chute d’ATT, apporte la réponse. « La logique ici est simple, il s’agit de saisir des fenêtres d’opportunité politique pour engager un bras de fer militaire avec l’Etat avec pour finalité d’obtenir une promotion politique […] Ce que visent les rebelles du MNLA n’est pas l’indépendance en tant que telle, au contraire, ils cherchent à créer un rapport de force politique qui leur permette de négocier une réinsertion dorée ». La puissance coloniale française (et notamment son armée) a toujours été fascinée par les Touareg (il faut relire à ce sujet « L’Atlantide », roman écrit en 1919, au lendemain de la Première guerre mondiale, par Pierre Benoit) dont les méharistes ont constitué le fer de lance du maintien de l’ordre (colonial) contre les peuples « noirs » dans la zone sahélo-saharienne. Quand le général De Gaulle a envisagé l’indépendance de l’Algérie, il a souhaité maintenir sa souveraineté sur le Sahara.
Pour des raisons militaires (essais de la bombe atomique) et économiques (le pétrole et le gaz sahariens que Paris ne voulait pas voir devenir algériens). Pour cela, il avait un outil à son service : l’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) qui entendait « fédérer » la zone sahélo-saharienne des futures ex-possessions françaises (Soudan français, Algérie, Niger). C’était donner à penser aux Touareg qu’ils pourraient exercer leur pouvoir sur une zone sinon indépendante, au moins autonome, avec l’aimable complicité de l’armée française, seul acteur présent sur ce terrain désolé.
La suite de l’histoire rappelle celle des Bété de Côte d’Ivoire. Le comportement aristocratique de peuples guerriers les ayant exclus du jeu colonial, les indépendances venues, ils se retrouveront marginalisés par les nouvelles administrations (« bété » signifiait « manœuvre » à Abidjan) et vont développer un fort ressentiment à l’égard de la capitale, le pouvoir politique, économique et social tombant dans l’escarcelle de populations moins enclines à affirmer leur spécificité culturelle. Pour combler ce gap, les Touareg vont recourir à la rébellion. Dont Saidou* nous dit qu’elle est « processus de réinsertion de ses chefs », une « voie inversée », « une nouvelle filière dans la production des élites ». Au Mali, nous en sommes là aujourd’hui !
* La réflexion de Saidou va plus loin que l’analyse historique. Il nous dit que, du même coup, dans les pays à population touarègue, « l’Etat est toujours contraint de sacrifier sa souveraineté sur l’autel de la paix du fait de la faiblesse de sa capacité régulatrice. Mais, en même temps qu’il lâche du lest pour sauvegarder son unité, il perd progressivement sur le registre de la diffusion des valeurs républicaines. Pire, sa prétention au monopole de la violence sur son territoire en sort anéantie. Comment sortir de ce dilemme ? ». Bonne question qui se pose aujourd’hui avec acuité au Mali.
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
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il est très facile quand on nes militaires de prend les armees pam pam coup d’etat voila les consequances ou son t’ils ce qui encourage ce conard qui nous mets en retard la france a ete tres claire avec allasane embargo sur le mali boque lavance des rebelles et ils mettrons la mais sur tous ce qui son dans le cndre comme ils dises sa sera dans quelaque mois pourquoi tous sa es ce que tu a bien reflechie avant de faire ce coup d’etat je croie tu connai pas blaise et allassane
Avant l’arrivee des voisins, les officers maliens doivent maintenant prendre leur responsabilite et faire cesser cette mascarade sinon ils ne pouront plus jamais regarder en face leurs homologues de la cedeao, de l’afrique et du monde entier. Ils ne vont pas nous dire qu’ils preferent garder le status quo, quoi qu’ils fassent, quoi qu’ils diront l’histoire des armees les jugera. Le temps presse !
chers compatriotes,ou que vous soyez,je pense que si les rebels continuent d avancé vers mopti nous devont tous rentrer au mali. c est une questions d honneur chers descendants de soundjata,samory,tieba traore,babemba,keletigui berthé,dah monzon,fran camara,kamadjan camara,soumagourou kanté, pour ne cit& ke ca.vingt ans de démocratie et d enrichissement illicites mais rien pour l armée.abas att.vive le mali,la patrie ou la mort nous vaincront
Les deux dernieres lignes sont importantes.Je les ai evoque’es a’ plusieurs reprises.
Pour que d’autres refassent la meme connerie? Jamais!!! La toumbacine est toujours d’actualite, et c’est un medicament assez efficace d’ailleurs.
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