Mali: les négociations progressent, malgré la “méfiance”

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Les dirigeants d'Ansar Dine et de l'Azawad assistent aux négociations sur le Mali menées à Ouagadougou, le 8 juin 2013  © AFP
Les dirigeants d’Ansar Dine et de l’Azawad assistent aux négociations sur le Mali menées à Ouagadougou, le 8 juin 2013
© AFP

Les négociations progressaient lundi à Ouagadougou en vue de conclure un accord entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord-est du Mali, malgré la “méfiance” qui persiste, selon la médiation burkinabè.

 

 

Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé et des diplomates assistant la médiation au nom de la communauté internationale ont élaboré lundi un nouveau texte sur la base des observations faites par les deux parties sur le projet d'”accord intérimaire pour le règlement de la crise malienne” soumis par le Burkina Faso.

 

 

Ce nouveau document a été transmis au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur désigné par l’Afrique de l’Ouest, qui a lancé samedi les négociations avec la délégation de Bamako, conduite par l’ancien ministre Tiébilé Dramé, et la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).

 

 

M. Compaoré “reçoit les deux délégations à 17H00 (locales et GMT) pour leur soumettre le document”, a déclaré à l’AFP une source diplomatique.

 

 

“Il n’est pas évident qu’il y ait un accord ce (lundi) soir, ça risque d’aller jusqu’à demain” (mardi), a-t-elle estimé.

Durant la nuit, M. Bassolé avait indiqué que l’objectif restait de sceller un accord lundi. Il avait toutefois reconnu que la “méfiance” persistait entre les deux camps.

 

 

“Nous insistons beaucoup sur les modalités de déploiement des forces de défense et de sécurité maliennes dans la région de Kidal”, a-t-il dit à quelques journalistes.

 

 

Selon lui, “il y a beaucoup de méfiance en ce moment, en particulier après les derniers événements d’Anefis”, une ville située à une centaine de km au sud de Kidal, que l’armée malienne a reprise le 5 juin aux groupes touareg après des combats.

 

 

L’enjeu des discussions en cours est de permettre la tenue à Kidal de l’élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

Le MNLA et le HCUA ont jusque-là refusé la présence de l’armée et de l’administration maliennes à Kidal, exigeant la sécurisation du scrutin par la future force onusienne, la Minusma, attendue en juillet au Mali et qui absorbera la force panafricaine (Misma) déjà sur place.

 

 

La médiation a proposé un “retour graduel” des forces armées maliennes à Kidal et un “cantonnement” des éléments des groupes armés touareg, a-t-on appris de source proche des discussions.

 

 

“Un comité technique sera mis en place pour définir les modalités de déploiement”, qui doit “dans tous les cas” se dérouler “avant le 28 juillet”, a-t-on souligné.

 

 

Pour rassurer les mouvements touareg qui “n’ont pas confiance en l’armée malienne”, craignant “des massacres”, les troupes maliennes pourraient être “encadrées” par l’armée française, présente à l’aéroport de Kidal, et la Minusma, a précisé une source diplomatique.

 

 

Les rebelles touareg se sont installés fin janvier dans la ville à la faveur de l’intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du Nord malien, s’alliant d’abord au MNLA qui avait lancé l’offensive, avant d’évincer ce mouvement dans la région.

 

 

Selon des sources concordantes, les deux camps se sont accordés sur le respect de “l’intégrité territoriale” du Mali et de la laïcité de l’Etat. Cependant Bamako a refusé pour l’heure l’utilisation, dans le document final, du terme “Azawad”, par lequel les autonomistes touareg désignent la région septentrionale du Mali.

 

 

Les émissaires du régime malien “agitent le terme +Azawad+ comme un chiffon rouge”, mais les mouvements touareg “y tiennent”, a souligné un diplomate.

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2 COMMENTAIRES

  1. En allant baisser leurs culottes devant Blaise et ses voyous du Mnla, les apprentis négociateurs de la trame de Tieblé Dramé veulent nous faire croire qu’ils ont eu la prouesse technique de “CANTONNER” et non de “DÉSARMER” les bandits armés qui occupent illégalement le territoire nord de notre pays et qui devraient normalement être sous le coup de mandats d’arrêt international de la Cour Pénale Internationale.

    Ces bandits armés “CANTONNÉS” et non “DÉSARMÉS” ont pourtant fait 10 fois pire que Laurent GBAGBO dans ce que l’on peut appellé CRIMES de GUERRE et CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ, mais curieusement, personne à OUAGADOUGOU ne parle de poursuites judiciaires de ses spadassins du désert malien et leurs acolytes de la Charia raciste et esclavagiste.

    Où est parti IYAD AG GHALI?

    Où est parti Barbe Rouge?

    Pourquoi Bilal AG CHÉRIF et ses Moussa AG “CRIMES” collaboraient avec eux à AGUELHOC et à GAO?

    La Misma et Minusma n’en parlent POINT et pourtant elles sont au MALI dans le cadre de la résolution 2085 de l’Onu qui demande des “poursuites judiciaires contre tous les auteurs de crimes de guerres et de crimes contre l’humanité au Mali”.

    En s’asseyant sur l’essentiel de la résolution 2085 de l’Onu, la médiation burkinabé ne respecte pas le droit international, et la super délégation “malienne de la baisse des culottes” version Tieblé Dramé joue à la Koufougouna Koné, à l’ATT et à la Sidiki KONATÉ qui avaient rendu visite à ses mêmes criminels à leur arrivée de la Libye alors grands voleurs d’armes lourdes la bas, pour les “CANTONNER” et non les “DÉSARMER” sur le territoire malien et leur donner du pognon.

    Mais Tieblé et ses apôtres de la baisse des culottes, ne leur donnent pas du pognon mais, ils préfèrent les donner carrément leurs fesses!

    Mais quel cirque?

    Et l’armée malienne serait “SURVEILLÉE” maintenant sur son propre sol par les FANTASSINS de la Misma et de la Minusma, comme si nous avons signé une capitulation SANS CONDITION du genre du 8 mai 1945.

    Au même moment les bandits armés, en digne voleurs des armes lourdes libyennes, continuent de se pavaner sur leurs lieux de crimes du genre “Youri Yari” de “Kôrè Dougakoro” de je ne sais où?

    Voilà mes chers amis la réponse de la transition politique inutile et dangereuse pour le Mali aux maliens qui lui demandent 2 missions simples et claires:

    1. libérer le pays et

    2. organiser des élections crédibles.

    Dioncounda à qui le destin à porter à la tête de cette transition politique inutile et dangereuse pour le Mali, laisse volontiers à Blaise compaoré de faire son deuxième OFFRE PUBLIQUE D’ACHAT (OPA) sur le MALI après son accord-cadre bidon avec les spadassins de Kati.

    L’engrenage de la bêtise continue dans le Mandé et bientôt vous allez voir ses “Azawadiens de l’impunité” dans le “KABA BLON” tout en se rafraîchissant dans le “Woyowayanko”.

  2. Mai pourquoi vous accepte c maux la l’azawad sa ne doix pas existe dans le document et pourquoi un cantonnement. De troup de mnla si jamais on accepte c’est la fini pour le mali une deuxième choses pourquoi retour graduel de l’arme malienne non mai arrête on ne doix m’en pas négocie avec c’est jans la c’foutu pur le mali dionkounda et tieble il sont incapable ah on san la fin du mali l’arme malienne doix pas écouté c jans la sinon c’est mort pour le mali mai arrête

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