BAMAKO — Têtes couvertes pour les femmes, cigarette, alcool et musique interdits dans la rue: les jihadistes du Mujao, un des groupes islamistes occupant le nord du Mali, ont édicté leurs règles aux populations à Douentza (centre), tombée sous leur contrôle, selon des sources concordantes.
Douentza, ville stratégique de la région de Mopti (à environ 145 km au nord-est de Mopti-ville), a été prise sans effusion de sang le 1er septembre par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), qui en a chassé des membres du mouvement d’autodéfense Ganda Iso.
Depuis lors, le calme règne, ont affirmé plusieurs habitants joints par l’AFP depuis Bamako. Selon eux, les islamistes se sont installés dans certains bâtiments officiels et publics, et ils ont demandé à la population de se conformer à des règles de conduite qu’ils jugent conformes à la charia (la loi islamique) qu’ils prétendent appliquer.
“Ils ont demandé à toutes les filles et femmes de se couvrir la tête, aux fumeurs de ne pas le faire, aux buveurs d’alcool d’arrêter et aux jeunes de ne plus écouter la musique dans la rue”, a déclaré un jeune identifié par son seul prénom, Boura.
“Les +barbus+ se sont installés à l’Académie de l’enseignement, au lycée, à l’Hôtel de la ville et ils ont pris les deux sorties de la ville. Ils ne font du mal à personne et ont promis que l’application de la charia va commencer dans trois mois, lorsque tout le monde sera sensibilisé”, a affirmé Moussa Dicko, un enseignant.
Joint par l’AFP, un responsable du Mujao a confirmé à l’AFP avoir notifié aux habitants de Douentza de nouvelles “règles de bonne conduite”, dont l’obligation de se recouvrir la tête pour les femmes en dehors de leur domicile, et l’interdiction de consommation publique d’alcool et de cigarette. “Tous ceux qui ne peuvent pas supporter ces règles de bonne conduite sont libres de partir de la ville”, a ajouté ce responsable sous couvert d’anonymat, sans plus de détails.
D’après des habitants, les jihadistes mènent depuis dimanche une série de rencontres avec les notables et dignitaires religieux, qui doivent se poursuivre mercredi.
Le Mujao et Ansar Dine, groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, ont pris ensemble avec des rebelles touareg et d’autres combattants armés les régions administratives de Kidal, Gao et Tombouctou (nord), dont ils ont ensuite évincé les reblles touareg. Ils contrôlent désormais tout le Nord et Douentza.
AFP / 04/09/2012
espèce de salop ses djihadistes
Le pouvoir malien a adressé une requête au président ivoirien par ailleurs président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a indiqué cet après-midi au Palais présidentiel, Jean Félix-Paganon, envoyé spécial du ministre français des Affaires étrangères au sortir d’un entretien avec Alassane Ouattara sur la crise malienne comme constaté par KOACI.COM.
L’émissaire de Laurent Fabius a également expliqué que cette requête malienne s’articule autour de trois points essentiels. Il s’agit selon lui, de la sécurisation des autorités de la transition, de la restructuration des forces armées maliennes et de la restauration de l’intégrité territoriale du Mali. « Pour chacune de ces phases, des éléments spécifiques en terme matériel, de contribution humaine de déploiement de forces où de contribution d’autres natures, échanges de renseignements ou soutien logistiques sont évoqués, » a insisté Jean Félix-Paganon affirmant au passage que la Côte d’Ivoire et la CEDEAO viennent de recevoir cette requête au moment même où il s’entretenait avec le président de la république.
La France envisage-t-elle d’intervenir dans la crise malienne ? En réponse à cette question, l’émissaire du ministre français des Affaires Etrangères a déclaré ceci : « Les institutions africaines compétentes décideront. Je croix comprendre d’une certaine façon, à un moment ou l’autre tout ceci aboutira sur la table du conseil de sécurité de l’ONU. Mais il convient d’abord que les organisations africaines compétentes examinent la capacité à répondre à ces demandes. Les concours extérieurs pourront être sollicités.»
En évitant de donner clairement la position de la France, Jean Félix-Paganon rassure tout de même. «La séquence qui devra suivre en terme de saisine des différents organes compétents de la CEDEAO, Union africaine et éventuellement conseil de sécurité. Pour notre part aussi sur cette base nous entamerons des consultations avec nos pays européens puisque l’union européenne pour sa part a d’ores et déjà manifesté une disponibilité de principe à apporter sa contribution soit dans la coopération civile soit dans le domaine militaire pour assurer la restructuration et la recomposition des forces armées maliennes, » a-t-il précisé.
monter ca va peter
ca avance il seront a mopti sous peux
motichien preparer vous a la course nom stop organiser par le mujao sevare bamako 12 heure crono 😆 😆 😆 😆
le gagnant aurait les cou:i:lle nom ca:st:rer
regarder ces la:c::he cacher a sevarer des sans ra:ce des so:ldat peureux pou:i:lleux qui nont meme pas honte
au lieu de vous alligner avec sanogus et diarus vous aver encore le temp de faire defection pour sauver vos vis bande de ca:str:er
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