Mali: l’envoi d’une force ouest-africaine se précise

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Faut-il intervenir au Mali ? La question se pose toujours et pour aider à y répondre, une mission technique avait été envoyée à Bamako. Composée de militaires hauts gradés et d’experts de l’Afrique de l’Ouest, de l’Union africaine et des Nations unies, cette mission vient d’achever son séjour au Mali. Conformément aux recommandations des chefs d’Etat ouest-africains lors du sommet de Yamoussoukro le 16 juin, il s’agissait de faire un état des lieux de la situation sécuritaire dans la capitale et de préparer le terrain à l’envoi d’une éventuelle force militaire dans le pays.

 Près de deux semaines de travaux et des rendez-vous tous azimuts. Les experts de la mission technique ont rencontré les représentants du gouvernement, des forces armées et de sécurité, mais aussi les députés et la société civile, notamment le collectif des ressortissants du Nord.

Dirigée par le chef d’état-major de la force africaine en attente, le général nigérian Hassan Laï, la mission a visité les sites abritant les organes de transition : le palais présidentiel, la Primature ou encore l’Assemblée.

Ils se sont aussi rendus dans les casernes et au PC opérationnel de l’armée à Sévaré, dans la région de Mopti.

L’objectif de cet audit est d’évaluer l’opportunité d’envoyer une force ouest-africaine au Mali. C’est ce que souhaite la Cédéao qui espère un feu vers de l’ONU. Mais elle attend pour cela une demande formelle de Bamako.

À l’issue de cette mission, les experts ont présenté leur rapport. Le ministre malien de la Défense parle d’une « identité des points de vue » sur les grands principes, notamment une sécurisation renforcée de la transition et la réorganisation de l’armée.

La mission technique va maintenant rendre compte de ses conclusions à la Commission de la Cédéao et au Conseil de sécurité de l’ONU qui détermineront alors la meilleure option.

 

RFI / 19/07/2012

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6 COMMENTAIRES

  1. Cette mission d’evaluation nous raconte que des boutades dans son rapport. Combien de fois il leur faut se repeter sur cette question de securisation des institutions.
    L’armee malienne est tres bien organisee. Les seuls problemes qu’elle a, c’est celui du sous-equipement, et peut etre celui du bas niveau d’etude en science militaire pour certains.
    Les americains qui nous assistent depuis des annees ont avoue que l’armee malienne est deja tres bien organisee.
    Pour sortir de cette crise, il faut securiser les institutions mais il faudra aussi que les troupes internationales joignent notre armee sur le champs de bataille.
    La reorganisation de l’armee n’est pas une priorite actuellement. Cela peut venir apres la crise. Il faut equiper l’armee et il faudra ouvrir la voie a des forces internationales. Le reste n’est que du vent.

  2. Depuis le 17 janvier nous attendons cette fameuse force !! Au lieu de nous aider il nous fait un embargo sur nos armes! Pourquoi Ouattara as t-il a bloqué notre matériel militaire au port de Dakar et de Conakry? Il veut pas que la situation change..Ce sale traitre va nous le payer!! J’appelle tous les maliens à venir manifester le jour de sa venue à paris le 26 juillet 14h gare du nord…

    • Super
      ns n avons aucun dépôt ou arrivage à Dakar ou Conakry
      du mensonge, des faut journalistes du Mali
      Des têzes pr se faire lire sans preuve et sans fondement
      (What so ever ) si ces armes existent le Pm fera.un boucan
      Frères et sœurs ne croyez rien a ce que dit ce maudit gouvernement
      Ou même ces faut journalist qui n ont aucune preuve que des imaginations

      • En fait, ces mensonges vient de Maliweb qui est un site français, qui poarticipe à la desinnformation au même titre que RFI ou France 24

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