Mali: l’Elysée confirme la mort de l’otage français Philippe Verdon

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Le Français Philippe Verdon, dont l'enlèvement en novembre 2011 avait été revendiqué par Aqmi, le 6 janvier 2004 à Moroni  © AFP
Le Français Philippe Verdon, dont l’enlèvement en novembre 2011 avait été revendiqué par Aqmi, le 6 janvier 2004 à Moroni
© AFP

PARIS – Le président François Hollande a formellement confirmé lundi soir dans un communiqué la mort de l’otage français Philippe Verdon qui avait été enlevé en novembre 2011 au Mali.

 

La mort de notre compatriote M. Philippe Verdon est formellement confirmée. La dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autopsies permettront de connaître les causes de son décès, a déclaré le président français.

 

Les responsables de la mort de notre compatriote devront être identifiés et traduits devant la justice, a-t-il ajouté.

Plut tôt dans la journée M. Hollande avait affirmé qu’il y avait une probabilité très forte que Philippe Verdon soit mort.

Nous avons retrouvé une dépouille il y a 10 jours au Nord Mali, nous faisons tout pour avoir confirmation que ce pourrait être, hélas, le corps de Philippe Verdon. Nous analyserions à ce moment-là les causes de la mort et rien ne sera impuni, avait-il déclaré.

 

Le décès de Philippe Verdon avait été annoncé le 19 mars par l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) mais jamais formellement confirmé par les autorités françaises, qui ne cachaient toutefois pas leur pessimisme.

Âgé de 53 ans, Philippe Verdon souffrait en partant pour le Mali d’un ulcère et de tachycardie.

 

François Hollande, dans son entretien télévisé du 14 juillet avait déclaré avoir des informations des plus mauvaises sur Philippe Verdon. Hélas, tout indique qu’il serait mort il y a déjà plusieurs semaines, avait-il dit.

 

Les radios RTL et RFI avaient annoncé la découverte du corps début juillet dans le nord du Mali, confirmée par des sources proches de l’enquête et gouvernementale française.

 

M. Verdon et un autre Français, Serge Lazarevic, ont été enlevés dans la nuit du 24 novembre 2011, dans leur hôtel à Hombori (nord-est du Mali). Ils étaient en voyage d’affaires pour un projet de cimenterie, selon leurs proches. Serge Lazarevic reste détenu par Aqmi.

 

Sept Français au moins sont toujours otages en Afrique.

Je mesure l’angoisse des familles dont les proches sont toujours retenus en otages au Sahel et je tiens à les assurer que le gouvernement continue à se mobiliser pleinement pour obtenir leur libération et leur retour en France, a déclaré le président français lundi soir.

(©AFP / 15 juillet 2013 21h01)

 

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2 COMMENTAIRES

  1. C’est regrettable qu’il trouve la mort dans notre pays pendant qu’il était chez nous dans le cadre de l’aide au développement.

    Qui l’a enlevé? On dit Alquaida mais ce sont bien des tamasheks qu’on a vu l’enlevé à Hombori. Ce sont ces noms comme alquaida, mujao, terroristes, jadistes, derrière lesquels se cache le MNLA allant jusqu’à créer la confusion dans l’esprit des français.

    Avec ce jeu de cache-cache, les éléments du MLNA peuvent donc commettre toute sorte de bévue. Même si quelqu’un est au courant dans l’entourage, shut! Il ne doit pas le dévoiler.

    Dans cette partie du désert malien à Tessalit, ne vivent que des tamasheks ( ceux du MLNA). Dans la mort de l’otage, ils sont bien responsables.

  2. Tres triste et dure a supporter. Si c’est bien lui mes symphaties a sa famille, ses proches et au peuple francaid. Nous devons trouver une solution commune pour que ses enlevements et demandes de rancon arretent. RIP…

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